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sur 2234 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La Condition Humaine est un roman historico-politique engagé ayant pour thème la révolution communiste et la quête du pouvoir en Chine (à Shangaï en particulier) aux alentours du premier quart du XXème siècle.
En ce sens, je pense qu'il convient très bien à l'esprit de rébellion et d'idéal qu'on affiche lorsqu'on est lycéen ou jeune adulte, tout en présentant les nombreuses qualités d'écriture qui nous font encore vibrer bien des années plus tard, à l'heure des quelques désillusions que la vie n'oublie jamais de laisser sur son passage.
Dans sa narration, André Malraux prend d'emblée le parti pris de nous mettre les deux pieds dans l'action avec cette fantastique entrée en matière (une scène d'assassinat politique), dont je garde un souvenir puissant même bien des années après l'avoir lue. Jugez plutôt :

" Tchen tenterait-il de soulever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L'angoisse lui tordait l'estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n'était capable en cet instant que d'y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu'une ombre, et d'où sortait seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même — de la chair d'homme. "

(Imaginez en plus là-dessus la voix emphatique et modulée de l'auteur déclamant ces lignes et vous aurez une vague idée de l'impression que peut produire cette oeuvre si forte. N. B. : si vous n'avez jamais entendu André Malraux parler, je vous conseille à tout prix cette expérience, par exemple en écoutant l'un de ses discours sur Youtube.)
L'auteur nous invite donc à vivre de l'intérieur une révolution, ses préparatifs, les motivations de ses leaders ou de ses bras armés, les tiraillements, les dissensions, les compromis inévitables, l'abandon de l'individu au profit de " la cause ".
À cet égard, Malraux est probablement l'auteur français qui se rapproche le plus d'un Hemingway ou du Steinbeck d'En Un Combat Douteux.
Un style efficace, limpide, tout en étant recherché. Des psychologies de personnages brossées par l'action. Néanmoins, malgré la bonne compréhension du contexte historique et des enjeux politiques que ce roman nous apporte, je vous conseille tout de même, avant la lecture ou en parallèle, de potasser un peu l'histoire chinoise de cette époque, afin de savoir qui sont des personnages comme Tchang Kaï-Chek ou Sun Yat-Sen, ainsi que des cellules politiques comme le Kuomintang ou le Komintern en lien avec la vague communiste post 1917 et la création de l'U.R.S.S.
Malraux nous fait réfléchir (comme Hemingway et Steinbeck) sur la notion de combat politique ou de révolution, sur les enjeux et les compromissions, sur le décalage entre les idéaux et la réalité, le fossé entre les décideurs et le peuple.
Bref, un livre fort, beau, essentiel, qui fait honneur à la littérature française de l'entre deux guerres, à tout le moins, c'est mon avis, c'est-à-dire... pas grand-chose.
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Chaque fois que je relis les premières pages -Chen est mandaté pour commettre un meurtre politique sur un homme dont il voit juste le pied sorti d'une moustiquaire, il hésite, la fragilité du pied le trouble, il ne tuera pas, du moins pas cette fois- cela ne rate pas: le virus me reprend!

J' adore La Condition humaine! En ces temps de terrorisme, toute la problématique du fanatisme comme rachat d'une humiliation semble d'une actualité terrible.

Face aux indignités, aux peurs, aux lâchetés qui sont le lot des hommes, il y a quelques réponse: la plus désespérée et la plus désespérante est le terrorisme aveugle, celui de Chen, le métis, rejeté des deux communautés dont il est issu. Pour d'autres, le vieux Gisors, c'est la drogue, pour Clappique le jeu, pour May le sexe mais il y a aussi le don de soi, la fraternité pour Kyo et plus encore le don de sa propre mort: ainsi Katow donne son cyanure à plus faible que lui, à une main anonyme dans l'ombre d'un train blindé.
"Ce don de plus que sa vie, Katow le faisait à cette main..": je ne cherche même pas la citation exacte, pour la corriger ou la compléter, je préfère la livrer telle qu'elle est dans la mémoire de la lectrice de 18 ans qui a découvert ce livre puissant comme une révélation...

Après d'autres lectures, le recul, la maturité ont fait leur travail de tri, et même de sape. Les héros grandiloquents de Malraux m'ont agacée, sa mythomanie et son inébranlable gaullisme -malgré le SAC, Marcellin, et toute la clique- ont achevé de ruiner à mes yeux l'auteur de la Condition humaine et de l'Espoir..

Mais jamais ces deux oeuvres-là, qui sont restées longtemps au panthéon de mes livres favoris..Surtout La Condition humaine: Tchen, May, son mari Kyo, Katow, Clappique, et le vieux Gisors...Je les revois tous, intacts, se débattre individuellement contre l'absurdité de leur condition d'homme (ou de femme) et trouver, difficilement, une réponse, le plus souvent individuelle, pour justifier leur passage sur terre.

Un beau livre, de beaux personnages, avec, en trame de fond, une période historique agitée et complexe: la grève insurrectionnelle des coolies de Shangaï, larguée à la fois par le Kuomintern soviétique trop occupé à sa propre révolution et par le Kuomintang chinois qui attend un moment plus propice, et surtout menacée de l'intérieur par les armées nationalistes de Chang-Kaï Chek. La brève insurrection de ces" damnés de la terre" sera sacrifiée sur l'autel des révolutions manquées et vouée à une répression sauvage ...dans le ventre de la locomotive du train blindé déjà cité...
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André Malraux a toute sa vie défendu ses convictions les armes à la main, en combattant au côté des républicains espagnols et au sein de la France libre, en politique avec le général de Gaulles ou en littérature avec des livres comme celui-ci. C'est la révolte des sans grades qui s'exprimait dans cet ouvrage, une révolution dans les larmes et la douleur. L'auteur tentait de révéler à travers ces lignes les raisons qui poussent des individus à s'engager alors que la cause qu'ils défendent est perdue. Kyo et Tchen vivent à Shanghai quand la ville s'embrase sous le drapeau du communisme pour s'opposer aux troupes impérialistes de chan kan check. Chacun veut en finir avec l'oppresseur alors que les moyens en armes et en combattants sont très faibles. le début du livre est assez confus, on a du mal à cerner de quel bord sont les protagonistes d'autant plus que le contexte historique est très peu expliqué. Qui dirige cette ville ? Les chinois ? les français ? les anglais? les commissaires soviétiques ? Et où sont les intérêts de chacun ? Petit à petit on finit par comprendre dans l'âpreté des combats qu'un peuple se dessine, une communauté de la souffrance qui finira malaxé et écrasé par l'implacable puissance militaire comme les deux personnages principaux du livre. Un fanatisme se dessine aussi galvanisé par la radicalisation ideologique qui pousse certain a commettre des attentats suicides. Tout ça évidemment est vain car après le chaos il ne reste que la douleur d'un père devant le corps de son fils mort. "La condition Humaine" est un livre choc qui fait réfléchir sur le sens à donner à sa vie et à son existence en général...
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La Condition Humaine est un roman engagé qui a trait à la révolution communiste en Chine au début du XXème siècle. Insurrection, arrivée des troupes militaires, grèves et trafics d'armes sont ici racontées de manière romanesque avec le style littéraire bien particulier de Malraux. En effet, pour cet auteur, l'oeuvre littéraire doit nécessairement porter témoignage, illustrer une réflexion mais encore conclure à une leçon, le tout en tentant d'aborder les fondements d'un humanisme moderne. Il y décrit l'homme d'aujourd'hui, pris dans l'engrenage des nécessités de l'Histoire et la rigueur (fatalité?) du destin. Tel est le cas de Kyo, l'un des protagonistes de la Condition Humaine qui s'acharne pour arracher ses compagnons à leur humiliante servitude.
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Présente-t-on encore La Condition Humaine, prix Goncourt et -paraît-il- reconnu comme l'un des 5 plus grands romans du XXème siècle ? Je pense que oui, notamment parce qu'autour d'un sujet simple la composition du roman est complexe, et également parce que cette complexité se retrouve aussi dans les idées portées par son auteur.

De prime abord en effet, à une époque où l'Europe traverse une crise métaphysique -Mauriac, analysant les passions de l'âme, entre à l'académie française la même année-, André Malraux, dans sa trilogie asiatique -Les Conquérants, La Voie Royale, La Condition Humaine-, offre un souffle d'air du large, comme l'aventurier qu'il fut en partie. Mais on est là bien loin de l'exotisme de Pierre Loti...

La Condition Humaine nous immerge dans l'univers des révolutionnaires chinois du ShanghaÏ de 1927. le parfum d'opium du Lotus Bleu s'y fait plus délétère, la violence parle, et les héros de Malraux passent à l'action, dans un roman polyphonique prenant, aux allures de film noir genre Faucon Maltais, volontiers hâché dans son écriture comme dans sa narration. Il peut donc se lire comme un véritable roman d'aventure, à connotation sociale et de rébellion. En ce sens, Malraux est sans doute, aux côtés de Pierre MacOrlan, notre Hemingway ou notre Steinbeck français d'avant la seconde Guerre. Ayant lu jeune ce roman, je partage l'appréciation de Nastasia qu'il peut être apprécié comme tel par un public jeune. le conquérant Malraux nous prend aux tripes, dans un langage réaliste, journalistique.

Au delà d'une théâtralité autour de laquelle Malraux a construit son propre personnage, d'une mise en perspective quasi cinématographique en rupture avec les romanciers de son temps, et même si le Malraux des années 30 adhérait vraisemblablement pour partie à leurs idéaux anticolonialistes et de révolution par l'action directe, il serait naïf de croire que La Comédie Humaine n'est que l'apologie de héros révolutionnaires. L'écrivain, complexe, contradictoire, parfois mythomane et mystificateur, cherche dans ces événements historiques un prétexte à "des images de la grandeur humaine". Hanté par la grandeur et misère de l'Homme, par la conviction pascalienne que l'homme se situe "entre rien et tout", Malraux aboutit et communique le sentiment d'une urgence existentielle et un questionnement où le recours divin n'est plus, annonçant Sartre et Camus.

La Condition Humaine dépeint la grandeur de l'Homme dans l'action solidaire et l'engagement ; elle en révèle aussi -la poésie et l'utopie faisant le lien entre les deux- l'angoissante absurdité face au destin inéluctable. Quoi qu'il fasse, l'homme ne se connait jamais, pas même au jour de sa mort, et l'action héroïque, dans le roman, se retourne symboliquement contre ses instigateurs. Cette lutte sans espoir m'a aussi fait penser aux commentaires historiques de la Commune de Paris : comment un homme peut mourir en accomplissant un dernier acte de courage inutile, qui le transcende.. acte aussi magnifique que dangereux dans son extrémité... c'est en ce sens que Malraux, laissant le lecteur aux prises avec ses interrogations au moment de refermer le livre, entretient une ambiguïté entre le roman d'aventure proche du reportage, le roman politique et historique engagé, et une réflexion sur la solitude de l'homme, qui ne prend sens qu'à travers l'action.

Inutile de dire que cette oeuvre est pour moi non seulement un incontournable de la littérature, mais aussi un roman charnière dans mon parcours personnel, passerelle entre les romans d'aventure de Jack London, d'Henri de Monfreid ou la poésie de Blaise Cendrars, et la quête existentialiste. Un tel chef-d'oeuvre, apprécié et reconnu mais difficile à interpréter, commenté -seulement- 80 fois sur Babelio, méritait bien ces quelques mots.






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La condition humaine. Quel sujet. Quel titre !

L'homme naît immensément vulnérable, et dépendant de la bonté, de l'amour de ses parents. Il ou elle n'est pratiquement que potentiel. Et le travail de l'éducateur consiste à soutenir, à éveiller, à aider à réaliser ce potentiel. Avec l'infinie patience que seul l'amour confère. La vulnérabilité d'un être social qui ne peut croître, ou vivre, qu'en compagnie de ses congénères.

Cette sociabilité a donc été vécue sur le mode de la dépendance. Et peut-être qu'un jour elle le sera à nouveau. Nous souvenons nous ? Craignons-nous le futur ( encore ?) lointain ? Est-ce pour cela que nous voulons diminuer notre vulnérabilité en rendant nos relations asymétriques, en rendant les autres plus dépendants de nous, et nous-mêmes libres de répondre à cette dépendance selon nos intérêts ou nos humeurs ?

Shanghai, 1927. L'empire du milieu achève de se désagréger en tant qu'État et en tant qu'ensemble géographique. L'armée des nationalistes, menée par Tchang Kaï-Chek, et les communistes, soutenus par l'Internationale, essayent de couvrir ce qui fut un immense empire afin de récupérer le pouvoir. Ni l'un ni l'autre ne sont déjà assez forts pour le faire, et il faut tenir compte des puissances étrangères établies en Chine. Alors, on s'est alliés, temporairement, contre ce qui reste d'empire. C'est ici, à ShangaÏ, que se déroule une étape de ce gigantesque marathon dont la ligne jaune se trouve à des milliers de kilomètres de Shangaï, à Pekin.

Les communistes ont organisé les ouvriers des usines et du port. Fort mal armés mais déterminés, ils prennent la ville. L'armée nationaliste s'approche de Shangaï, selon ses dires pour en chasser les partisans de l'empire. Et l'Internationale, prise en main par Staline, décide que le moment n'est pas opportun pour soutenir la révolution chinoise. Les camarades sont priés de remettre leurs armes aux nationalistes. Qui les passeront à la mitrailleuse.

Dans ce climat de misère, de lutte, d'héroïsme, de trahison, et de mort, chacun se (re)trouve confronté à son vécu de la condition humaine. Vulnérable, menacé, à qui, à quoi s'en remettre ? Pour quoi vivre, ou mourir? Comment et pour quoi vivre, quand l'on a survécu à la perte d'êtres chers, ou de ses idéaux ? Quelle mort justifierait une vie ? Quel travail ou quelle lutte justifierait de continuer à vivre ?

Autant de réponses que de personnages. Kyo, Katow, préfèrent lutter à mort. Vologuine suit aveuglément l'internationale. Tchen, qui ne peut lutter que seul, choisit la mort du terroriste isolé. Clappique, une sorte de clown en smoking, vivant de commissions touchées sur des affaires louches, ne peut ni vivre ni mourir, et se réfugie dans l'humour absurde en attendant la folie. König, chef de la police politique de Tchang KaÏ-Chek, lui-même torturé naguère par les communistes, ne vit plus que pour en torturer et en exécuter un maximum. Gisors, le père de Kyo, ne peut maintenir son lien au monde en l'absence de son fils. Il s'en désintéresse, et devient un homme absent.

A qui ou à quoi se vouer, pour quoi vivre ou mourir, comment combattre cette peur viscérale de l'absence, de la souffrance, de la mort ? Questions universelles, auxquelles ce livre ne prétend pas répondre. Mais il aimerait bien vous les proposer.

Quant à moi, intrigué, séduit, fasciné par la voix qui porte ce roman et qui parle à travers lui, je n'en ai pas fini avec André Malraux.








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Une oeuvre aux multiples composantes, complexe et infiniment belle. L'écriture de Malraux est tout simplement incroyable pour moi. Non seulement, il a l'art de dire en une phrase ce qui nécessiterait une page au moins à la plupart, mais de plus, toutes ses observations, déductions et descriptions de la nature humaine sont délicates, brillantes, artistiques, cinématographiques même. Il n'est pas rare qu'au cinéma je sois amenée à verser une larme ce qui, en revanche, m'arrive rarement lorsque je lis. Et pourtant, en lisant ce livre où Malraux nous transperce de la souffrance de ses personnages, j'ai pleuré. Cela démontre, à mon sens, à quel point son écriture est magistrale sans qu'à aucun moment je n'aie senti l'immense travail qu'il a probablement dû demander à son auteur. J'ajouterais que le pan historique de ce livre a été du plus grand intérêt pour moi, n'ayant qu'une connaissance modérée de l'histoire de la Chine. Je reste bouleversée, ce livre est un Chef d'Oeuvre magistral à lire absolument.
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Classique de la littérature française du XXe siècle ce livre était depuis trop longtemps dans ma bibliothèque. J'en ai profité pour le lire, enfin ... Globalement, ça peut paraître un peu daté, mais c'est plaisant tout de même d'être transporté dans la Chine des années 1920 avec les luttes entre les communistes et les partisans du Kuomintang. le livre propose surtout - en lien avec le titre - une réflexion sur l'engagement, les choix que nous faisons, le bien et le mal, la mort et la vie etc ...
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En 1927 Tchen poignarde un homme.
Les armes de ce trafiquant peuvent alors être distribuées aux combattants clandestins.
Les cellules communistes de la ville préparent le soulèvement des ouvriers locaux, l'insurrection a lieu le lendemain et remporte la victoire...
Mais Tchang Kai Chek trahit les communistes et fait assassiner des milliers d'ouvriers et dirigeants communistes par la Bande Verte, une société criminelle secrète...
Ce livre figure parmi les douze meilleurs romans du demi-siècle choisis par Colette, Pagnol, Carco et plusieurs autres grands hommes de lettres de cette époque.
C'est un ouvrage sur l'engagement et sur l'implication de l'individu dans la réalisation du destin collectif. Malraux réalise là son chef d'oeuvre.
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Un livre que j'ai sauvé de la poubelle et que je devais absolument découvrir.

C'est une histoire très prenante qui se passe pendant la révolution en Chine, un petit groupe de révolutionnaire contre régime de Tchang-Kai-Chek.

Ce roman est vraiment excellent et il m'a fait réfléchir sur le pouvoir des banques, sur les guerres et sur la valeur des vies humaines. le pouvoir et l'argent sont souvent la cause de grands malheurs. Pour ces grands financiers qui veulent ramasser toujours plus, la mort de millions de gens ne les touchent pas. Les personnages de ce roman se battront pour leur cause jusqu'à la mort, pour changer le monde qui hélas est toujours aux mains des puissants.

André Malraux avait une plume passionnante et ses écrits dévoilent des vérités sur les profits qu'on fait les occidentaux pendant la révolution chinoise.

Quand le pouvoir monte à la tête des dictateurs, les hommes sont foudroyés par leurs folies. Souvent on m'a dit que l'argent c'est le diable.

En lisant ce très beau roman , j'ai bien compris que pour des diamants, de l'or où du gaz, on peut tuer beaucoup d'humains innocents et se regarder encore dans un miroir.

Jusqu'où la monstruosité humaine peut-elle aller ?

Je suis ravie d'avoir découvert ce roman qui reste toujours d'actualité et qui m'a emporté dans un tourbillon d'émotions intenses et tragiques.

Pour ceux comme moi qui ne l'ont pas encore lu, il n'est jamais trop tard.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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