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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'Alix de J.Martin renait sous la plume de l'excellent Démarez et de l'excellente Mangin. Et je les félicite car c'est une grande réussite. Alix a 30 ans de plus, le petit blondinet un peu trop parfait a fait la place à un homme mur, boucles blanches et rides au coin des yeux oblige mais surtout plus humains, plus vrais. Et surtout le plus important, malgré le grand écart au niveau du style de dessin Alix reste Alix. Reconnaissable physiquement et moralement. Alors encore une fois, bravo!
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Ouvert avec précaution, cet album est en fait une bonne surprise. le graphisme, déjà: très différent de celui d'origine, ne cherchant nullement à le copier, il est tout simplement superbe et m'a tapé dans l'oeil.
Ensuite, bien que je sais que certains fans se soient sentis trahis de retrouver leur Alix si différent, je trouve qu'en lui donnant un coup de vieux, c'est un coup de jeune que la série a pris. Ce Alix sénateur de 50 ans enquêtant sur la mort d'un vieil ami, on y croit, on s'y attache.
Oui, c'est différent: Enak a disparu, Alix est père, ses boucles blondes sont devenues blanches, mais je pense qu'à reprendre ainsi ce héros mythique, le pari est très réussi. Evidemment, c'est à suivre et donc un peu frustrant mais j'attendrai la suite avec impatience.
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Alix est un grand personnage classique de la BD franco-belge. Plutôt que d'essayer de continuer à faire vivre le personnage sans son créateur original, on a fait vieillir le personnage. Ce qui implique beaucoup de choses. Devenu adulte, il s'adresse à un public plus vieux. En effet il y a des scènes bien plus sanguinolentes que dans la série originale. Il y a beaucoup de temps entre les deux séries, et on apprend par petites touches ce qu'il s'est passé.

J'ai eu l'impression qu'il y avait une plus grande recherche au niveau du dessin pour coller à la vérité historique, que c'était plus immersif.

Et avec une intrigue qui va se prolonger sur plusieurs volumes, on fait le choix d'accroitre la complexité des aventures d'Alix.
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Un scénario un peu vain, mais pas sans serres.

Parlons dessin, d'abord.
Difficile de passer à côté de cette somptueuse couverture avec ces teintes sombres, là où chez Martin, le rouge dominait.
A l'intérieur, la qualité du dessin de Démarez se confirme. Les cases sont ordonnées de manière subtile, les personnages sont globalement crédibles et certaines vignettes sont tout bonnement somptueuses.
Tout n'est pas parfait pourtant : la malédiction Photoshop frappe parfois et fige certains dessins, Alix se retrouve dans 2 vignettes avec une position de la main droite (!) anatomiquement impossible à obtenir, certaines couleurs au début manquent un peu de force.
Mais bon, globalement, c'est de très haute tenue au niveau du dessin. Dans un registre où officient les formidables Delaby ou Marini, je trouve que c'est déjà un bel exploit d'arriver à ce niveau.

Le problème de cet album est plutôt lié au scénario de Valérie Mangin.

Son Alix qui a blanchi sous le harnais est une bonne idée de départ, mais je trouve qu'elle n'en fait rien. Il évolue dans cet épisode avec une certaine placidité et sans que son action paraisse particulièrement héroïque. de ce point de vue, Alix est vraiment dans la peau d'un sénateur et à peu près aussi inutile.

Plus embêtant encore, l'histoire n'a guère d'intérêt non plus et on peine même à voir le lien entre celle ci et la révélation finale (intéressante) qui doit nous mener vers le 2ème tome. Cette histoire d'aigles dressés à tuer arrache des bâillements et peine à accrocher.

Au niveau des personnages, outre Alix, on retrouve Auguste, Agrippa...et on découvre les jeunes Titus et Khephren, fruits des amours d'Alix et d'Enak (mais non, je plaisante...), dans les rôles de gamins intrépides. Un prêtre sorti tout droit du nom de la Rose est censé tenir la vedette dans le rôle de méchant, mais tout est tellement cousu de fil blanc qu'on n'éprouve ni surprise, ni inquiétude particulière.

Bref, une histoire bien décevante.

Bilan de l'opération ?
Nous sommes loin de l'Alix de Martin et l'aspect de découverte d'une civilisation est définitivement enterré avec ce dernier.
La ligne claire a disparu également, mais le dessin de Démarez, après ceux de Venanzi, Morales ou Simon, présente de belles promesses.
L'accroche finale, m'incitera sans doute à cotiser au tome 2, mais alors vraiment, en trainant des caligae...

A noter quand même que le côté "Roi des Aulnes" si présent chez Martin, est lui aussi sévèrement réprimé car Titus et Khephren n'hésitent pas à faire le mur pour aller aux orgies (encore que le fait qu'ils en partent rapidement sans consommer entretient le doute finalement...)
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J'avoue avoir été agréablement surprise par cette bande dessinée. En effet, je n'avais pas particulièrement aimé l'ancienne saga d'Alix : je n'avais donc lu qu'un ou deux épisodes. En revanche, je trouve celle-ci particulièrement réussie : les dessins sont de meilleure qualité et dépoussiérent le sujet. J'ai particulièrement aimé les reconstitutions de Rome qui permettent de bien recréer l'ambiance de la Ville à cette époque. En revanche, je suis plus partagée sur les libertés prises par l'auteur concernant les morts d'Agrippa et de Lépide. Mais il les justifie dans le récit donc tout va bien. Je suis également restée perplexe sur le personnage d'Auguste. Certes, en 12 avant J.-C., l'empereur n'était pas aussi jeune et aussi beau que voulaient bien nous faire croire les portraits officiels, mais je trouve les dessins assez éloignés de la réalité. Bref, ce n'est qu'un détail car je pense continuer à lire les prochaines tomes et pourquoi pas revenir aux premiers?
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Un sombre complot se trame à Rome…
Auguste a été élu empereur mais depuis son sacre, plusieurs personnalités de la cour, dont Agrippa, son bras droit et beau-fils, ont été assassinés par des aigles. Ces aigles représentent-ils la justice divine de Jupiter ou servent-ils d'armes pour réaliser les sombres desseins des assassins qui attendent leur heure de gloire en coulisse ? Alix mène l'enquête à la demande de l'empereur …

Un tome sympathique qui mêle mythologie, jeux de pouvoir et meurtres au coeur de Rome.
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En 12 avant J.C., Auguste devenu princeps, voit son gendre et un compagnon mourir sous les serfs d'un aigle. Un mauvais présage qui pourrait faire vaciller le règne du premier Empereur romain.
C'est le sénateur Alix Graccus qui est chargé de l'enquête et de trouver qui se cache derrière ces aigles meurtriers.
Un récit plutôt plaisant mêlant enquête, jeux de pouvoirs et culte de Jupiter. C'est assez réussit et les personnages sont intéressant. Même si je trouve que l'histoire manque un peu de rythme et reste assez linéaire dans son déroulement, ce premier tome entame une série qui semble prometteuse.
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La BD nous présente un Alix âgé de 50 ans, installé à Rome et devenu sénateur. Accompagné de ses deux fils (dont un Egyptien adopté), il va devoir résoudre un nouveau mystère : les assassinats de deux personnages majeurs de l'époque : Lépide, le Grand Pontife (le principal prêtre de Rome) et Agrippa, le bras droit et conseiller d'Auguste.

L'intrigue ainsi mise en place est intéressante. On devine, certes, très vite les éléments de résolution de l'enquête mais cela n'enlève rien à la qualité des ficelles utilisées par les auteurs. En effet, toute l'intrigue est basée sur des éléments précis du contexte religieux/politique de cette période mais pas forcément sur des choses auxquelles on s'attendrait. le choix d'utiliser le problème des flamines (prêtres) de Jupiter m'a semblé très original pour deux raisons : premièrement ce n'est pas un élément qu'on met souvent en avant lorsqu'on évoque cette période dans les oeuvres de divertissement ; deuxièmement, le sens dans lequel ce problème est présenté permet de donner un éclairage un peu à contre-courant de la présentation habituelle de l'empereur Auguste.

C'est là en effet une des choses qui m'a plu : le traitement d'Auguste (je m'arrête un peu sur ce point car il s'agit d'un de mes personnages historiques préférés). Les auteurs ont pris le parti d'adopter une vision mesurée et toute en nuance du personnage. Je les salue sur ce point car il aurait été tellement facile (et si peu original) de suivre soit la vision antique de l'empereur idéal soit la vision moderne, véhiculée par exemple par la série Rome, du sadique manipulateur et mégalomane. le but des auteurs n'était bien sûr pas de se concentrer sur la figure historique d'Auguste mais on voit quand même ici un certain soin dans le traitement historique des personnages.

Venons en maintenant justement aux questions de la cohérence historique. Je n'ai pas pu m'empêcher de noter quelques incohérences/anachronismes/raccourcis historiques. Bien sûr, vous me rétorquerez qu'il s'agit là d'une BD et pas d'un ouvrage d'histoire. Et, même si ma fibre d'historien ne peut pas s'empêcher de tiquer, je suis d'accord avec vous : c'est du détail. Et je pardonne d'autant plus qu'à d'autres moments, les auteurs font preuve d'un souci du détail qui m'a bluffé. Exemple concret : Auguste était le grand-père de cinq enfants qui ont fait l'objet de mon mémoire de Master. Ces enfants n'ont pas de rôle dans l'intrigue de la BD mais les auteurs les ont quand même glissé dans certaines bulles au milieu de la foule (par exemple pendant les funérailles d'Agrippa) et un oeil averti pourra les repérer et les identifier. Ce genre de détail, qui passera inaperçu pour la majorité des lecteurs (qui contrairement à moi ne font pas une fixation sur ces enfants ^^), révèle à nouveau le soin apporté au contexte historique.

Soin apporté également dans les illustrations et les magnifiques vues de Rome. En effet, le style des illustrations m'a conquis : la palette de couleur fonctionne à merveille pour donner vie à la ville de Rome et à ses monuments dans des cases s'étendant parfois sur une demi-page. A nouveau, bien sûr, un archéologue pourrait grincer des dents devant certaines reconstitutions mais on pardonne de nouveau facilement devant le plaisir avec lequel on s'amuse à repérer dans les décors des allusions précises à certains monuments comme l'Ara Pacis, présenté en arrière plan lors d'une scène se déroulant devant le mausolée familial d'Auguste. Mais stop, j'ai assez fait d'histoire dans cette chronique (déformation professionnelle) !



Pour conclure, revenons donc à la BD en elle-même. Je pense que vous l'avez compris : j'ai beaucoup aimé cette lecture. Une intrigue prenante, des personnages attachants, un contexte et une atmosphère que j'ai trouvés bien reconstitués. J'ai littéralement dévoré cette aventure d'Alix senator. Un seul défaut : l'aventure est trop courte et se finit trop vite (mais c'est là une critique que je fais en général à toutes les BD).
Une chose est certaine : je lirai sans hésiter le tome suivant, d'autant plus que les dernières bulles ouvrent l'aventure dans une direction qui m'intrigue fortement. Malheureusement, celui-ci ne sort qu'en septembre 2013 ! Je pense que je vais donc mettre cette attente à profit pour découvrir la série originale mettant en scène Alix adolescent !

Lien : http://legolegitislegimus.bl..
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Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne connais pas du tout la série originale dont tout le monde parle. J'ai commencé à m'intéresser tardivement à la BD quand j'ai découvert que cela pouvait être autre chose que Tintin ou Astérix, que le trait pouvait en être plus réaliste et les histoires plus adaptées à mes goûts.

L'antiquité romaine étant une de mes périodes historiques préférées, je ne pouvais que craquer sur ce premier tome de Alix Senator gracieusement offert par les éditions Casterman lors de l'opération 48h de la BD.

Puis comment ne pas être séduite par le coup de crayon de Thierry Demarez ? le découpage de la planche est parfaitement maîtrisé et les cases se suivent si naturellement qu'on ne s'en rend pas compte. Son trait réaliste rend les personnages très expressifs et les décors somptueux. J'ai d'ailleurs apprécié la justesse dans la représentation des bâtiments et l'effort fait pour être fidèle à la réalité historique. [...]
Lien : http://belykhalilcriticizes...
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Une BD intéressante, des jolis dessins et une histoire captivante. le personnage d'Alix paraît jeune et en dehors de ses cheveux blancs il a l'air d'avoir la vingtaine, c'est le seul défaut pour moi.
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