Les chaussures italiennes

Première lecture de cet auteur pour moi et c'est une bonne surprise, je m'attendais pourtant à un polar mais il n'en ai rien, j'ai cependant beaucoup aimé le récit et la plume de l'auteur.

J'ai tout de suite accroché avec ce personnage de Fredrik Welin qui vit en ermite sur son île avec son chien et son chat, il reçoit uniquement la visite du facteur et d'un voisin qui est hypocondriaque car Fredrik était médecin auparavant. Mais la vie de celui-ci va basculer lorsque son ex compagne qu'il a quitté depuis une paire d'année débarque sur son île avec son déambulateur.

Je n'en dirai pas plus ayant peur de spoiler ce récit, je l'ai lu de mon côté sans voir d'avis ni lu la quatrième de couverture et je pense que c'est ainsi qu'il faut plonger dans ce récit plutôt court mais très bien écrit.

Laissez vous tenter par ce personnage et ce qui va lui arrivé lors de l'arrivée de son ex compagne sur son île, on y découvre forcément son passé et également celui de cette femme.

J'ai beaucoup aimé ce personnage misanthrope qui vit au milieu de nulle part et qui se fait surprendre par son ancien amour...cet ancien chirurgien qui s'est mis volontairement à l'écart du monde après une erreur médicale va rencontrer sa fille fantasque et accompagner tout doucement son ancien amour vers sa mort...c'est tendre et inattendu souvent drôle!

Allons-y pour une 315è critique...

Bouleversant. Renversant. Sensible.

Trois adjectifs, mais c'est un peu court.

Un ancien chirurgien, vivant reclus sur une île, fait le point sur son passé. Il règle ses comptes avec les femmes de sa vie (dont il découvre l'existence, pour certaines). Sa femme, sa fille, la femme dont il a gâché la vie en lui amputant un bras par erreur, et une gamine faisant irruption dans sa vie avant de se suicider dans son salon.

Toute l'expérience de Mankell dans l'écriture des polars ressort ici et permet à une histoire qui pourrait sembler banale mais qui déploie petit à petit ses tentacules au plus profond de notre âme, de notre être.

Mankell raconte une année de la vie de ce vieil homme, qui va encore briser la glace pour prendre des bains glacés, mais termine le livre avec une angine de poitrine.

Bien sûr, cela traite de la vieillesse, du temps qui passe, des efforts qu'il faut faire pour le retenir (mais c'est impossible), ou pour réparer les faux pas du passé (c'est possible, mais ô combien difficile). Mais c'est une ode à la vie, au carpe diem, aux sentiments justes, au fait de pouvoir se regarder droit dans un miroir, c'est un message qui nous dit "concentrons-nous sur l'essentiel". Mais Mankell va plus loin, à mon avis, car tout le monde peut avoir de l'esentiel une vision personnelle... Mankell nous dit que l'essentiel, ce sont les liens humains, les amitiés, c'est rester ouvert à l'autre, peu importe sa couleur, ses différences. Il nous dit que les querelles n'ont aucune importance. Qu'il faut tendre la main.

Car ce qui peut passer pour de l'indifférence, voire de l'égoïsme, de la part du personnage central, c'est aussi du respect et de la tolérance. Bien sûr, personne n'est exempt de défauts, et Mankell nous les montre à l'envi, mais il dit aussi que l'on peut changer. Oh, sans doute pas faire un virage à 180°, mais évoluer, modifier de petites choses qui finissent par nous embellir. Nous rendre meilleurs.

Et Mankell nous dit tout cela avec pudeur et avec une touche d'humour qui permet de surmonter les épreuves les plus terribles. J'en suis sorti ému, pensif, bouleversé. C'est ce que je demande aux livres (mais ils répondent rarement à mes attentes).

" Les chaussures italiennes " de Henning Mankell.
Cet auteur serait célèbre pour ses romans policiers. Personnellement je le découvre et, dans ce livre, son style épuré, sa façon d'aller à l'essentiel, m'ont " accroché " dés le début.
Des phrases courtes, parfois avec une signification beaucoup plus profonde.
" je me sens toujours plus seul quand il fait froid ". La première ligne en est un parfait exemple.
La vie de cet homme a été marqué par un drame dans sa profession de chirurgien. Il a amputé une championne de natation ; mais le drame c'est qu'il l'a amputé du mauvais bras !
C'est pour cela qu'il se retrouve à vivre, quasiment en ermite, sur une île coincée au milieu des glaces une grande partie de l'année.
Un jour, comme un autre, il découvre sur la mer gelée devant chez lui, une femme appuyée sur un déambulateur !
Qui est-t-elle ? Que fait-elle là ?
Son existence va alors basculer vers le passé et son avenir va en être complètement chamboulé.
Avec Harriet, sa "fiancée" de jeunesse qu'il a quitté brutalement en prenant un avion pour l'Amérique un jour avant que prévu, il va parcourir la gamme des évènements inattendus, allant du drame à la joie profonde.
Une bonne histoire, bien " ficelée ", que j'ai eu grand plaisir à lire.

On est comme Frederick : on se laisse emmener, balloter dans et par cette histoire. le roman commence dans le froid (ce fameux bain d'eau glacée), se poursuit dans le froid et dans la mort (les cadavres pullulent, la mort est omniprésente), le remord, la déchéance ... Et puis non, ce ne sera pas la déchéance. Ce sera la chaleur, le respect, la lumière. le pardon.

Un très très joli livre, une écriture simple et fluide. Un message d'espoir.

Ce roman émouvant et bien écrit m'a beaucoup plu. Il raconte l'histoire d'un chirurgien, agé de 66 ans, retraité précocement à cause d'une erreur médicale. Il s'est retiré sur l'île de son enfance dans une région dépeuplée de la Suède. Se croyant à l'abri de presque tout contact humain, il vit avec une chienne et une chatte, elles aussi vieilles et usées. Quant un jour, au milieu des glaces, le passé resurgit et ne veut plus s'effacer ; obligeant ce misanthrope à assumer ses erreurs. Mais comme dans toute rédemption, la vie que l'on croyait finie n'a pas dit son dernier mot... Mon premier Mankell, un style sobre mais sensible et des personnages attachants malgré leur dureté. Petit bémol cependant, l'histoire s'essoufle un peu à la fin mais l'impression reste excellente.

Certains livres vous touchent en plein coeur et celui-ci en fait partie. de la solitude glacée de la vieillesse , du chemin de croix du malade , de la rage désespérée des abandonnés , de la lâcheté ,du remord , Mankell fait sourdre , comme le murmure de la source qui annonce le dégel, le chant profond de son amour de l'humanité. Magnifique et bouleversant.

Frédrick Welin ne s aime plus, il vit en ermite sur une île de la baltique depuis un événement traumatisant survenu dans sa carrière de chirurgien . Comme compagnie , un chat et un chien et comme activité , la rédaction de son journal et son immersion matinale dans le lac glacé au bout du ponton prolongeant sa maison. le seul contact humain est un facteur hypochondriaque qui distributio le courrier en hydrocoptere. Tout cet édifice va se fissurer une première fois lorsque Harriet ,son amour abandonnė brutalement par Frédrick sans explication des années auparavant ressurgit dans sa vie en se présentant au bout du ponton en déambulateur et atteinte d un mal
Incurable. d'autres bouleversements surviendrons réminiscences d un passé refoulé au plus profond de Frédrick . Une histoire de femmes et d homme, d amour ratė, de personnes écorchées vives qui ont en fait une furieuse envie de relations authentiques mais dont les maladresses ou les fuites à répétition on fait begayė leurs propres histoires . Un beau livre sur les relations humaines dans leurs complexité , la nécessité de s engager dans les sentiments sous peine
de voir les relations se déliter et s évanouir transformant un bonheur possible en mirage. Mais c est aussi le roman de la reconquête de ces promesses évanouies , du courage d affronter ses failles . Mr Mankell nous a fait un beau cadeau avec ce livre.

L'histoire d'un sexagénaire un peu bourru, reclu sur son île au large de la Suède, qui voit arriver un beau jour un ancien amour de jeunesse. Ce retour va raviver nombre de souvenirs et amener de nouveaux éléments dans sa vie plutôt terne.

Je n'ai pas pour habitude de lire ce genre de livre, mais force est de reconnaitre que j'ai aimé celui-ci. Ce qui m'a plu? le ton, un brin désabusé et plein de note d'humour. Les personnages, attachants et ayant chacun leur personnalité, sans trop en faire (quelques aspects peuvent paraitrent loufoques mais s'intègrent bien à l'histoire). Et enfin les thèmes abordés: la solitude, les liens familiaux, les choix que chacun est amené à faire, le regard en arrière porté sur notre vie...

Une bonne lecture bien sympathique.

vous avez aimé ce livre, je vous suggère "photos volées" de Dominique FABRE;

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