AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782846792233
Ginkgo (28/02/2009)
3/5   1 notes
Résumé :
"Sujets français", c’est le témoignage émouvant d’un acte de résistance, des pages intenses choisies par un auteur francophile et francophone dans ses sept tomes de Sujets de littérature universelle publiés entre 1971 et 1988 dans la Roumanie de Ceaușescu : un rempart, quoique fragile, contre la médiocrité et le marigot culturel des années du communisme.
Lectures pour la soif et pour le plaisir, offrant à Nicolae Manolescu l’occasion de ressusciter ses p... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Sujets FrançaisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans l'article "Le Sentiment de la ville", page 207 Nicolae Manolescu note : "Citadin, paysan : ce sont des notions typologiques dont on peut déduire certaines particularités de mentalité ou de comportement, mais qui ne nous autorisent en rien à faire des comparaisons de valeurs. "Un paysan, quand il se rend à Bucarest, ne fait que rechercher la compagnie d'autres paysans", dit, avec humour, dans la toute première phrase, le narrateur du roman "Le Grand Solitaire"" ("Un paysan, s'il vient à Bucarest, c'est toujours des paysans qu'il cherche." [Un țăran dacă vine la București, tot țărani caută]). Vraisemblablement la traductrice ne s'est pas référée à la traduction déjà existante de ce roman de Marin Preda, par Claude B. Levenson, chez Grasset (1975) et dont voici la première phrase : "Un paysan, s'il vient à Bucarest, c'est d'abord des paysans qu'il cherchera." Cela me permet d'interpeller sur une certaine forme de continuité encore fort lacunaire dans le fond de traduction littéraire du roumain. Pour quelle raison Dominique Ilea propose-t-elle une autre version du début du "Grand Solitaire"? Ignore-t-elle l'existence de la traduction de 1975, n'y a-t-elle pas accès, ne la trouve-t-elle pas pertinente ?
J'éprouve ce livre un peu comme un avatar du complexe d'infériorité roumain : alors que Manolescu a beaucoup écrit sur la littérature roumaine, notamment une histoire, ce recueil rassemble ce qu'il a écrit sur… la littérature française et, en plus, des auteurs assez rebattus (j'aimerais que quelqu'un me recense en millions le nombre de pages écrites sur Balzac). Ceci étant, pour rester positif, je relève tout de même la bonne idée de mettre parmi les premiers auteurs évoqués Villiers de l'Isle-Adam et surtout Allain-Fournier et son grand Meaulnes, livre souvent un peu relégué dans l'histoire de la littérature française et pour lequel j'éprouve beaucoup d'admiration sans l'avoir exprimée sur Babelio, tant tout a déjà été dit et très bien et tant je doute de pouvoir ajouter utilement quoi que ce soit. Pour citer Manolescu, entre la réalité et l'imaginaire, "Deux contrées voisines, et pourtant coupées l'une de l'autre à tout jamais, dans une continuité irréalisable, décevante, comme celle des eaux d'un étang avec la lune qui vient s'y refléter."

Commenter  J’apprécie          201

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Stendhal est pour Camil Petrescu ce que Racine est pour Anton Holban : dans les termes de Malraux (légèrement remaniés), on pourrait dire que chacun, à sa manière, ordonne l'esthétique de son émule, lui imposant un goût qui sera le contrôle absolu de la raison sur l'art.

(p. 137)
Commenter  J’apprécie          220
Je relis les lettres de Prosper Mérimée, en pensant à celles de Costache Negruzzi, de Vasile Alecsandi, d'Alexandru Odobescu ou de Mateiu Caragiale. Certains aspects concernent directement l'histoire de la littérature.
(p. 55)
Commenter  J’apprécie          50

autres livres classés : littérature roumaineVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (1) Voir plus




{* *}