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EAN : 9782375021194
282 pages
Editions Paulsen (07/10/2021)
4.31/5   169 notes
Résumé :
En 1904, pendant la grande période de la pêche à la morue à Islande, le gouvernement français se prépare à légiférer sur la séparation des Églises et de l'État. La population est divisée par la future loi et le pouvoir reprend en main une marine trop longtemps laissée aux religieux. Mais est-­ce pour le bien des hommes ? Dans ce contexte tendu, Marie Brouet, jeune infirmière bretonne à peine diplômée, se retrouve infirmière-­chef d'un hôpital français dans les fjord... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Cette fois-ci, Ian Manook n'a pas bâti une histoire policière comme avec Yeruldelgger, Les temps sauvages et La mort nomade, thrillers qui se déroulent en Mongolie. Il n'a pas non plus parlé du génocide arménien comme il l'a fait avec L'oiseau bleu d'Erzeroum, l'histoire de ses grands-parents, mais il m'a ramené en Islande comme dans Heimaey, thriller qui m'a motivé pour découvrir encore un autre genre littéraire démontrant tout le talent de cet écrivain.
Avec À Islande !, celui qui se nomme Patrick Manoukian confirme sa parfaite connaissance de cette île à cheval sur deux plaques tectoniques et c'est, pour moi, une nouvelle découverte complétée par le monde de la pêche à la morue.
C'est en pleine campagne de cette pêche, en 1904, sur un bateau, une goélette partie de Paimpol, que tout débute. Elle fait voile à Islande, comme on disait à l'époque.
S'inspirant de faits réels, Ian Manook fait vivre ces pêcheurs embarqués sur le Catherine. Leurs conditions de vie sont effroyables. L'hygiène à bord n'existe pas. Ils doivent travailler dur, aller au-delà de leurs forces pour gagner une misère avec le risque du naufrage, de la blessure grave ou de l'épidémie à bord.
Ian Manook utilise le vocabulaire des pêcheurs et son récit est rythmé, prenant. Je fais connaissance avec Corentin Lequéré qui a déjà dix campagnes à Islande et qui connaît bien la pêche et la navigation. Il devient vite un personnage essentiel. Il a pris en charge Kerano, blessé et fiévreux, que le capitaine ne ménage pas. Instituteur en Bretagne, il avait été conquis par Pierre Loti et son Pêcheur d'Islande, « lui qui n'a jamais navigué dans ces eaux. »
Quand la tempête fait rage et que la température descend à moins quinze degrés, il y a une trentaine d'équipages sur la zone et le risque d'abordage est réel. Tout au long de son récit, l'auteur m'apprend quantité d'informations comme cette tempête du 6 avril 1901 qui a vu quatorze goélettes mises à mal dont huit ont coulé corps et bien pour un total de 117 disparus laissant, à Paimpol, 45 veuves et 67 orphelins.
Finalement, le Catherine se fracasse sur le rivage, près de Fáskrúdsfjördur qu'on appelle aussi Búdir. Là, j'apprends comment les locaux organisent le sauvetage des hommes et se rétribuent en récupérant le maximum de choses du bateau.
Au moment où tout cela se passe, un certain Camille Pelletan, homme de lettres, ami de Verlaine et de Rimbaud, s'occupe de laïciser la marine française. Les oeuvres religieuses en place pour s'occuper des marins doivent être remplacées par du personnel laïc. Or, voici Marie Brouet qui, par un hasard que je vous laisse découvrir, se retrouve à Búdir pour seconder le Docteur Gunnarsson, directeur du nouvel hôpital. Les soeurs Elisabeth et Justine, obligées de s'effacer devant cette nouvelle organisation acceptent mal ce qui se passe mais l'histoire développée par Ian Manook révèle encore bien des surprises.
C'est donc à Búdir que se retrouvent Lequéré et Kerano. Ils font connaissance avec Eilin Arthurdottir, institutrice au village et avec son père, Arthur. Ma lecture, comme dans Heimaey, me fait découvrir l'Islande et sa géologie unique, ses bains d'eau sulfurée et ses tremblements de terre avec un volcanisme toujours actif. Entre la découverte des lieux et les échos sur les conditions de vie des marins-pêcheurs, les occasions de trembler, d'admirer, de s'indigner aussi ne manquent pas.
Quand L'Hermine fait escale devant Búdir, elle est en quarantaine à cause d'une épidémie. La typhoïde sévit mais Marie et le Docteur Gunnarsson n'hésitent pas à monter à bord pour constater que le poste d'équipage est un cloaque glauque et visqueux où se mêlent les odeurs de morue et de merde. Les hommes font leurs besoins sur le pont et personne ne nettoie. Les armateurs se moquent de tout ça, ne pensant qu'au profit. de plus, l'alcool fait des ravages car une goélette n'embarque que quatre litres d'eau par jour pour tout l'équipage. Par contre, le vin, le cidre et l'eau de vie abondent…
Ces morues que l'on pêchait au large des côtes bretonnes au XVe siècle, aiment l'eau froide. À cause du réchauffement climatique, elles cherchent les hauts fonds islandais. L'église catholique imposant de nombreuses périodes sans viande, la demande en poisson était importante et nous savons qu'aujourd'hui les problèmes de pêche sont toujours bien réels, surtout que les fonds marins ne sont pas inépuisables.
Avec son talent de conteur que j'adore, Ian Manook mène l'histoire de Marie Brouet, Lequéré, Elisabeth, Eilin, Arthur et Kerano jusqu'au bout donnant même des informations sur la fin de vie de ses principaux personnages dans « Épilogues ».
À Islande ! est un livre captivant, très instructif, témoin d'une époque pas si lointaine à ne pas oublier, foisonnant d'informations très intéressantes et j'ai à nouveau été conquis par Ian Manook. de plus, je connais un peu mieux l'Islande, son histoire et ses habitants sans y être jamais allé…

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Ian Manook n'est pas Pierre Loti. Il pose un autre regard sur les pécheurs d'Islande du début du XXe siècle. Un regard qui n'a rien d'esthétique ni de romantique puisqu'à travers une fiction richement documentée il raconte ce qu'il y a de moins glorieux et de plus sombre dans ces campagnes de pêche à la morue qui voient s'éloigner des côtes françaises les islandais de Paimpol pendant six mois.
L'auteur s'attachant à rendre sensible l'itinéraire de ces pêcheurs dans sa dimension sociale et politique, on découvre des marins amarrés à presque rien naviguant entre deux drames, le pire de l'existence qu'ils mènent c'est la dureté et la maltraitance érigées en mode de fonctionnement élémentaire à bord des goélettes, conséquence du cynisme des appétits des armateurs.

Il y a donc de la noirceur et un sentiment d'impuissance qui embrassent le récit mais l'humanisme et le volontarisme qui animent les protagonistes éloignent la tentation du misérabilisme. Dans ces eaux receleuses de désastres, l'auteur a su se tenir à bonne distance de tout ce qui lesterait son histoire. Les personnages dotés d'une noblesse morale et de caractère sont attachants, l'écriture particulièrement immersive nous laisse voir ce que les légendes préfèrent ignorer et le texte dense est mené magistralement.
J'ai véritablement été fascinée par la précision du langage, des phrases réfléchies capables de renvoyer des images qui transpercent les yeux, pénètrent l'esprit et trouvent facilement prise sans que la langue soit spécialement travaillée ou sonore. En aventurier qu'il a été, Ian Manook donne richesse à un texte en décrivant parfaitement les paysages minéraux, ces falaises de basalte baignées par des eaux noires toujours menaçantes qui attendent leur heure en léchant les rochers des côtes islandaises.

Ce roman à la puissance incomparable n'est certes qu'une fiction mais l'exactitude de ses évocations l'érige en véritable recueil commémoratif.
Lecture passionnante.
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Ce roman se passe en Islande, et ce n'est pas un polar.
L'auteur de ce roman est Ian Manook, et je confirme, ce n'est pas un polar.

Dans un roman aux personnages très attachants, Ian Manook nous parle de la pêche à la morue, aux abords de l'Islande, dans les premières années du vingtième siècle. Ceux dont on suit l'histoire sont des bretons de Paimpol, pécheurs par tradition, par obligation, parce qu'il ne savent rien faire d'autre, parce que rester à terre ne rapporte rien.
Les conditions de vie à bord des bateaux sont inhumaines et beaucoup y laissent leur vie.
Le Catherine pris dans une tempête s'échoue sur la cote islandaise, les rescapés sont pris en charge dans le tout nouvel hôpital, que le gouvernement français vient d'ouvrir, pour mettre fin à l'emprise du clergé sur les soins apportés aux marins.
L'auteur nous décrit plus précisément pendant les quelques semaines qui suivent le naufrage la vie de quelques personnages, Corentin Lequéré, pécheur expérimenté qui voudrait oeuvrer pour l'amélioration de la vie des marins, Kérano, instituteur, embarqué par romantisme, il voulait vivre par lui-même Pêcheur d'Islande. Il y a Marie, nouvelle arrivée en Islande, infirmière en chef, Soeur Elizabeth, qui jusqu'à présent s'occupait des soins aux marins, Eilin l'institutrice islandaise et son père Arthur. Leurs destins vont s'entrecroiser pour le meilleur et parfois le pire.
Le talent de l'écrivain se révèle tout autant dans ce récit que dans ses polars. l'écriture nerveuse prend aux tripes. L'Islande est là dans toute sa beauté sauvage, les personnages nous deviennent proches et nous captivent. Et chose appréciable pour ceux qui comme moi n'aiment pas quitter ceux qui ont peuplé notre esprit pour quelques heures, l'auteur nous donne dans des épilogues le détail de la fin de vie de chacun.
Un roman surprenant, découvert grâce à la critique de mon ami Fandol et l'appréciation positive de mon mari. Je n'aurais jamais pensé en l'ouvrant l'aimer autant.

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Inspiré de faits réels, ce livre nous conte l'histoire des pêcheurs paimpolais se rendant près des côtes nord-est de l'Islande pour la pêche à la morue. Nous sommes en 1904. Fervents catholiques, les français consomment beaucoup de poissons, seul met synonyme de jeûne lors des très nombreuses périodes de carêmes annuels. Auparavant présente près des côtes bretonnes, la morue s'est déplacée vers des eaux plus froides et c'est près du port de Fàskrùdsfjördur que l'histoire se passe.

En même temps, la France, république laïque et sous l'impulsion du ministre de la Marine, Camille Pelletan, décide de supprimer toutes subventions accordées aux curés et religieuses qui assistaient dans les hôpitaux et dispensaires maritimes, depuis 400 ans, les marins-pêcheurs victimes de naufrages ou de maladies.
La mise en place d'un nouvel hôpital français et la venue d'un chirurgien et d'infirmières bretonnes, attirés par des primes alléchantes, aurait pu susciter rancoeurs et jalousies dans ce petit port situé au bout du monde. Il n'en fut rien, face à l'étendue de malheurs que vivaient les pêcheurs. Gangrène, typhoïde, pneumonie, dysenterie, dues aux conditions de vie déplorables sur ces goélettes, véritables cloaques de merdes et de puanteurs propices aux pires maladies. En effet, les armateurs et capitaines étouffaient la honte de leurs hommes à grand renfort d'alcool emportés sur les bateaux en lieu et place de l'eau. Des hommes qui embarquaient, déjà malades, en l'absence de visites médicales obligatoires, attirés par la seule paye du retour ou de la prime de veuve ou d'orphelin pour leur famille, mais seulement quand l'armateur acceptait de payer la prime d'assurance avant le départ. Des hommes que l'on qualifiait de héros de la mer parce qu'ils étaient le chaînon indispensable à l'expansion économique du pays mais qui n'étaient en réalité que des forçats de la mer en raison des conditions infâmes dans lesquelles on les forçait à se maintenir tant qu'ils étaient utiles.

Ce livre est écrit comme un roman, avec des personnages plus qu'attachants et des histoires d'amour magnifiques. J'y ai vécu des naufrages, j'ai survécu à une tempête et aux bris des mâts, je me suis perdue dans un brouillard laiteux et opaque. Je me suis réchauffée aux sources chaudes, j'ai contemplé les fjords du haut des montagnes, j'ai bravé les sentiers escarpés, accrochée à la crinière volante de mon cheval. J'ai souffert et espéré avec les personnages et je me suis émerveillée devant cette nature rude que l'auteur décrit de manière flamboyante.
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Ian Manook vient de m'embarquer à la pêche à la morue et ça n'a pas été de tout repos, croyez-moi.
Je suis parti de Paimpol, cité bretonne, pour me retrouver dans les eaux glacées à Islande, c'est ainsi que l'on dit, dans le milieu.
Si vous connaissez l'expression, "les forçats de la mer", elle prend, ici, tout son sens.
Les conditions de vie à bord du Catherine sont quasi inhumaines.
Ces hommes, pour faire vivre leur famille, se sacrifient littéralement, au profit d'armateurs qui les exploitent.
Lequéré et Kerano sont de ceux-là.
Sous la plume du romancier, le lecteur est plongé (croyez-moi, là aussi, le terme est approprié) dans le coeur et dans le corps de ces marins.
Les ordres du capitaine, le roulis, les vagues, le poisson qu'on remonte avec peine, la sueur, la crasse, la fatigue que l'on doit oublier, la maladie, les hommes harassés et soudain la tempête, vicieuse, mortelle.
Marie Brouet, jeune infirmière,  est envoyé pour reprendre, aux religieuses, les institutions françaises établies sur l'île pour prendre en main les soins des quelque cinq mille marins qui, chaque année, se retrouvent dans la région pour ces grandes pêches.
Ce sont ces personnages que vous allez suivre tout au long d'un roman captivant et d'un réalisme incroyable, comme sait les écrire Manook.
Avec lui, vous allez vivre des moments de folie, celle des hommes et celle d'une nature qui a souvent le dernier mot.
À Islande, vous sentirez le vent, le crachin, vous allez vous perdre dans la brume, mais vous allez aussi être tenté de vous baigner nus dans les fameuses sources d'eau chaudes.
Parce que l'écriture de Ian, c'est tout cela qu'elle vous fait vivre et ressentir et vous allez vous attacher à ces personnages aux destins tragiques.
Après la Mongolie (Yeruldelgger) ou le Brésil (Mato grosso) je ne regrette pas ce voyage à Islande, même si, la mer agitée, je ne suis pas très fan...





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critiques presse (1)
LeParisienPresse
07 janvier 2022
Dans son roman «À Islande !», l’écrivain explore la vie des pêcheurs bretons envoyés autrefois dans les mers de cette île de l’Atlantique Nord pour pêcher la morue
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Kerano est subjugué par la beauté du paysage. C'est plus grand et plus sauvage que sa Bretagne. Plus vaste.
Si démesuré que son cœur s'enfle d'une liberté inattendue, un souffle en lui, une évidence.
Il veut vivre là.
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Puis une lame de vent comme un coup de serpe déchire le linceul du monde et tout est là à nouveau, la violence du vent et la furie de la mer, et ce blizzard de neige dont les cristaux acérés fendent les lèvres, transpercent les oreilles et griffent les yeux...
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Hormis les paquets de mer qui les cinglent ou les assomment sur le pont, ces hommes-là ne se lavent que quand ils tombent à l’eau. Le reste du temps, ils s’effondrent de fatigue comme on se laisse couler, épuisés, sans même se déshabiller, dans la paille de leur cabane. S’ils en ont la force, ils n’ôtent que la veste et les sabots-bottes, pour éviter les rixes quand ils mouillent, à travers leur paillasse, celle d’en dessous. Matelas d’avoine et de cordes depuis longtemps avachis et qui ne sont plus qu’un, torchis qui empeste la crasse et le poisson. Même la condensation suinte une sale odeur de morue rance le long des parois. Tout, dans ce gourbi que des architectes ont calculé au plus juste, n’est que puanteur et vacarme dans le chaos permanent des vagues contre la coque.
(pages 11-12)
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Des morues par milliers. Ce n’est plus une pêche, c’est un massacre, une frénésie meurtrière qui leur fait oublier quelques heures le froid acéré qui se rappelle à eux quand la fatigue leur contracte le corps et l’esprit. Alors tout redevient l’Islande. Le vent aigu qui lacère les joues, la blancheur aveuglante qui fend les yeux, et la mer qui se forme, soudain jalouse de ce que les hommes lui volent. Tout se joue maintenant dans ce qu’il reste à prendre avant que la mer ne se fâche.
(pages 27-28)
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- Sais-tu pourquoi nous n’avons, nous les Islandais, que quelques dizaines de bateaux pontés pour pêcher face à vos centaines de goélettes ? Parce que nos ancêtres ont pensé, comme toi, que la nature était inépuisable et ont sacrifié la forêt qui couvrait la quasi-totalité de la surface de cette île, tu m’entends, la quasi-totalité. Ça fait neuf siècles déjà, et rien n’a jamais repoussé depuis. Nous n’avons pas de bateau pour pêcher et nous nourrir, ou pour repousser vos goélettes qui pillent notre mer, parce que nous avons épuisé le bois pour les construire, tout simplement. Plus du tout.
(page 147)
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Vidéo de Ian Manook
À l'occasion de la 33ème édition du festival "Étonnants Voyageurs" à Saint-Malo, Ian Manook vous présente son ouvrage "Ravage" aux éditions Paulsen.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2799018/ian-manook-ravage
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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