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3,75

sur 948 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Qu'est-ce que c'est que ce sac de noeuds de 580 pages ??? J'aimerais dire que cela jump the shark très rapidement, mais en fait ça jump the shark tout le temps… (sans parler des What The Fuck ? et des deus ex machina)


L'IGS (ça existe en Mongolie ?), la Sécurité Nationale (ça existe en Mongolie ?), les services secrets chinois, Vladimir Poutine, le FSB et les mafias russes, Angela Merkel et le Bundesnachrichtendienst, David Cameron et le MI6, des enlèvements, des assassinats, des trafics de clandestins, du vol à la tire à l'échelle internationael pour au final un banal règlement de compte entre homines crevarices... OK, on est dans un mélange entre Rocambole et John le Carré avec un John McLane des plaines, mais passé un cap le joyeux délire de la Série B jamesbondienne devient juste un gros nanard à la Steven Seagal et j'ai arrêté de chercher à comprendre la logique du roman policier où criminels et enquêteurs mettent tous la charrue avant les boeufs. Pire, je ne savais même plus pourquoi on avait commencé par deux scènes de crime à la Les Experts Mongolie / NCIS Oulan Bator, dont tout le monde y compris les enquêteurs et les lecteurs finissent par se contrefoutre (qui était le cavalier gelé ? OSEF ! Pourquoi il a été écrasé par yack jeté d'un hélicoptère ? OSEF !! Pourquoi des bidasses en délire ont-ils été tués à cause de cela ? OSEF !!! Bref faire simple et cohérent quand on peut faire compliqué et incohérent…)
Et pour ne rien gâcher, l'auteur se fait plaisir avec Armen l'Arménien (humour j'imagine), le barbouze au placard qui reprend du service. Allez zou, déjà que cela part des tous les sens parfois sans aucun sens, il faut ajouter Laurent Fabius, la DSGE, la BAC et la ferroviaire, OSS 117 et Jason Bourne avec l'inévitable évocation du génocide de 1917... Soupirs

Le personnage principal qualifié de ninja shaolin (sic), emprunte consécutivement à Kojak, Dirty Harry, Starsky et Hutch, Crockett et Tubbs, Rick Hunter, Martin Riggs, Robert Goren, Horatio Caine et surtout Chuck Norris. OK l'auteur l'envoie où il veut le voir sévir à grands coups de révélations à la Docteur House, sans se soucier de la cohérence de l'ensemble (genre le gros délire à la Tarantino sur le hockey européen en pleine séance de passage à tabac…). Mais malgré le second degré et l'autodérision cela se prend quand même au sérieux avec moult passages dignes d'un polar nordique sur la misère urbaine d'Oulan-Bator, la misère rurale des steppes infinies, les cités minières pourries de Russie et les cités dortoirs pourries de France... Yourtes, isbas, banlieues même combat ? L'auteur s'attarde maintes fois pour basher l'héritage du Régime d'Avant aka celui de l'URSS, mais quand on voit le résultat de 25 ans de capitalisation et de libéralisation des pays anciennement soviétiques il faut parfois bien plisser des yeux pour voir les différences… Avant t'étais pauvre et dans la merde, maintenant t'es pauvre et dans la merde, mais avec un i-machin pour aller râler sur les réseaux sociaux et aller voir les überrichs péter dans la soie... Ironie inside j'espère ? Oui parce que dans la Mongolie de Ian Manook, tous les protagonistes de l'intrigue ont un i-phone TM, un i-tab TM, un mac-book TM… Bonjour la suspension d'incrédulité !!! (sans parler de la facilité pour les jeunes diplômés de trouver un emploi dans la conception et la maintenance de sites web, des distributeurs automatiques des derniers sodas light à la mode, des centres commerciaux type mall et des cybercafés dans un pays où un tiers de la population est encore nomade… ou de la couverture intégrale du pays par Google Maps à laquelle n'importe quel quidam peut accéder... mdr)
Sinon que reste-il des autres personnages ? Solongo ne sert à rein, Gantulga est cantonnée au rôle de MacGuffin, et Oyun est de nouveau le centre d'intérêt de toutes les scènes grimdark du récit (censément traumatisée par ce qu'elle a subi dans le tome 1, elle s'envoie en l'air dès les premiers chapitres du tome 2 avec un couple adepte du triolisme à voile et à vapeur… c'est n'importe quoi !)


Plus que jamais on sent le polar occidental mainstream plaqué sur un décor exotique pour être plus vendeur, mais pourquoi raconter une histoire qui se déroule en Mongolie pour se retrouver avec un personnage principal qui cite Victor Hugo, Voltaire, Lamartine et Baudelaire à tout bout de champ ?
Après cela reste un page-turner qui remplit son office grâce aux capacités de dialoguiste de l'auteur, et pas mal de répliques m'ont bien fait rire quand même (genre les truffes de l'opération « Goldorak » ^^)… Mais je ne serai pas du tome 3, car les nombreuses descriptions culinaires mongoles, russes ou françaises ne compensent pas la pénibilité de devoir se caguer le placement commercial de tous les véhicules automobiles ou de tous les i-machins créés par Steve Jobs.


Challenge Pavés 2015-2016
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Tout ça pour ça... Déçue par l'intrigue. Pas de suspense, trop de longueur, la fin est connue depuis le début ou presque. Bref pas à la hauteur du premier opus. Sinon bien écrit mais pas un thriller pour un poil !
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J'ai découvert ce roman grâce à ma mère il y a quelques mois, et ce qu'elle m'en a dit m'a donné très envie de le découvrir, seulement j'avais oublié qu'il s'agissait d'un second tome. Je mentionne ceci car j'ai l'impression d'être passée à côté de cette lecture en grande partie à cause de cette lacune. Beaucoup de sagas de genre policier/thriller se lisent très bien dans le désordre, parce qu'il s'agit souvent des mêmes enquêteurs mais l'intrigue des tomes précédents n'a pas de fort impact sur la nouvelle histoire, ici j'ai été assez souvent perdue. À vrai dire, je ne serai probablement même pas capable d'en faire un résumé compréhensible.

J'ai été intriguée par ce roman car l'histoire se déroule en Mongolie, un pays qu'on évoque très peu par chez nous et qui se retrouve rarement dans les romans. Je ne connaissais absolument pas cette région et la première partie de l'histoire m'a beaucoup plu parce qu'elle se passe uniquement là-bas et qu'on découvre un pays à la fois magnifique et détruit par certains événements historiques. L'auteur installe une atmosphère très sombre dès le début du roman et nous amène dans un univers bien à lui.

Malheureusement, lorsque l'intrigue s'est étoffée et que les personnages sont partis en France, en Chine ou en Russie, j'ai un peu décroché et je me suis perdue entre toutes les histoires croisées d'enquêtes qui ramenaient au final au même point. Je n'ai pas ressenti de gros suspense et j'ai eu beaucoup de mal à terminer ce roman. Différentes anecdotes concernant l'histoire et les traditions de la Mongolie ont quand même réussi à me remettre dedans de temps en temps.

Je n'ai pas non plus réellement accroché aux personnages, et j'ai encore une fois envie d'accuser le fait que je n'ai pas lu le premier tome, ce qui m'a empêché de bien comprendre leur histoire. Ceci dit, je pense que je n'aurai pas vraiment apprécié le personnage de Yeruldelgger même en lisant le tome précédent, je trouve sa psychologie un poil trop banale : le flic déçu qui devient un pourri, c'est quand même assez commun.

Je ne dirai pas que ce roman est décevant, puisque je pense que c'est moi la fautive dans cette histoire, ce type de thriller mêlé à beaucoup d'action et à de la politique internationale ne m'attire généralement pas trop. J'ai pensé que ça marcherait mieux cette fois-ci compte tenu du fait que l'intrigue se déroulait en grande partie dans un pays que je ne connaissais pas, et ça n'a pas été un succès. C'est pour ça que je tiens à souligner une très grande subjectivité dans cette chronique, et je ne déconseille pas ce roman pour autant. Si vous appréciez habituellement ce genre d'histoire, alors YeruldelggerLes Temps Sauvages devrait vous plaire (mais commencez par le premier tome ;) ).
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Je dois bien avouer que je n'ai pas adhéré à cette enquête ultra-complexe. Pourtant, les persos apparaissent extrêmement sympathiques et le contexte de cette Mongolie post-sovietique est passionnante (et juste pour cela le bouquin est intéressant) mais l'enquête et ses enjeux se révèle extrêmement indigeste... Trop de rappels à la première aventure (ça c'est de ma faute j'aurai dû le lire) et une enquête qui se traine et se perd dans trop de directions. Et dommage de ne pas être resté en Mongolie. J'ai decroché dès que l'histoire nous a amené au Havre. Merci quand même pour le voyage dans ce beau pays!
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J'avais beaucoup aimé le premier volet des aventures de Yerulgelgger... ce second opus me laisse un peu sur ma faim.

Les références au contexte mongol sont moins nombreuses, moins explicitées que dans le premier volume. J'avais gardé le souvenir de descriptions gastronomiques amoureusement détaillées... il en reste bien quelques unes, mais leur place s'est bien réduite. Tous les éléments sur la culture mongole sont de simples reprises, résumées, de ce qu'on a lu dans le précédent roman. Reste une très intéressante incursion dans une ville minière russe irradiée, ainsi que dans une ville fantôme de Mongolie, mais qui renvoie plutôt aux poncifs du roman d'action.

Car le roman n'est plus réellement un récit policier. Les deux cadavres, découverts au début du roman (l'un mort d'avoir reçu un yack sur la tête, l'autre de s'être encastré dans une falaise) semblent ouvrir deux enquêtes... mais hélas, on les perd rapidement de vue dès qu'il est établi l'existence d'un groupe de militaires corrompus. L'intrigue se centre dès lors sur un complot mené contre Yeruldelgger, dont on comprend mal les raisons. le récit perd en cohérence, devient une successions de chapitres dans lesquels l'un des personnages principaux rencontre un membre de la police / des services secrets / de la mafia et le menace / se fait menacer par une arme...On n'y croit plus ! Surtout quand apparait l'homologue (surhomme) français de Yeruldelgger, et qu'interviennent les pouvoirs des moines de Shaoling, des rêves prémonitoires et une horde de loups qui vient soutenir l'enquête de Yerudelgger...
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deuxième opus des aventures de yeruldelger , flic caractériel, incorruptible , ingérable par sa hiérarchie, respectueux d une certaine idée des traditions mongoles.
L aventure se situe toujours dans les steppes mongoles avec les intervenants du premier roman.
contrairement au précédent j ai trouvé l intrigue alambiquée avec beaucoup de longueur. la magie n opère plus aussi efficacement . Une histoire un peu enchevêtrée qui s essouffle quelque peu avec un final un peu convenu.

personnellement pas emballé alors que le premier m avais enthousiasmé !
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Moins bon que le premier épisode. Il y a des longueurs. J'aime par contre toujours autant l'ambiance de la Mongolie et les descriptions culinaires (pas toujours appétissantes...)
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Oyun, inspecteur de police à Oulan-Bator, et équipière de Yeruldelgger a été appelée pour tenter de démêler un enchevêtrement d'os perdus en plein milieu de nulle part. Les conditions atmosphériques sont très difficiles, un terrible dzüüd (un blizzard de plusieurs jours) souffle autour d'elle, rendant la récupération des cadavres sans matériel adéquat impossible. Elle reviendra dès le lendemain installer une yourte chauffée, et laisser un garde pour surveiller. Il sera tué dans la nuit.

Yeruldelgger quant à lui, est avec un vieux professeur un peu fou. Il lui montre ce que Yeruldelgger prend pour un caillou, et qui en fait est un os brisé, posé en plein vent dans une steppe de glace et de neige. Il provient d'un cadavre à flanc de montagne, que l'on aperçoit aux jumelles.

Le professeur Boyadjian étudie le comportement de rapaces : les gypaètes barbus. Il leur a donné à chacun le nom d'auteurs français du siècle des Lumières et à leurs territoires des noms de romantiques allemands, ce qui rend parfois ses conversations surréalistes. Et c'est en surveillant l'un des rapaces qu'il a découvert ce cadavre. L'os a été arraché à sa jambe par le rapace, qui l'a laissée tomber de très haut afin qu'il se brise et qu'il puisse récupérer la moelle.

Malheureusement Yeruldelgger ne pourra pas aller plus loin dans cette enquête, il est arrêté par les « Affaires Spéciales » pour le meurtre d'une vieille connaissance, Colette, qui lui avait servi d'indic dans une précédente affaire.

Boyadjian, excellent alpiniste décide cette nuit-là d'aller récupérer le cadavre accroché à un python rocheux, mais apparemment il n'est pas le seul à avoir eu cette idée.

Solongo, médecin légiste et compagne de Yeruldelgger vient de recevoir un cadavre à autopsier, elle ouvre la bâche et reste interdite devant le corps qu'elle découvre.

Voilà, la poésie qu'on avait tant appréciée dans le premier tome, s'arrête là. Ensuite ce n'est plus qu'un mélange politico-militaire. Tous sont intéressés par ces cadavres sans que l'on sache vraiment pourquoi, les explications sont alambiquées, nébuleuses.

Chacun mène son enquête dans son coin, ce qui laisserait penser qu'il s'agit d'affaires différentes, et rend la lecture très saccadée et parfois difficile à poursuivre.

Oyun fait cavalier seul, s'aventurant dans de sombres et dangereuses histoires, alors que dans le précédent roman, elle était très dévouée à son chef, et semblait avoir pour lui une profonde et réelle admiration.

Le personnage de Yeruldelgger s'assombrit et s'enrichit de facettes supplémentaires, lui donnant une âme presque noire et désabusée. Seule Solongo semble se rendre compte de l'errance de l'âme de son compagnon.

Une partie de l'enquête se déroule en France, mais elle n'a rien à voir avec le reste, ça devient difficile à comprendre et à suivre, et les explications finales ne sont guère convaincantes.

Une énorme déception, le premier roman de Ian Manoock était un régal, le second, semble écrit à la va-vite, et tellement en dessous de la qualité de plume du précédent.
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