Un beau rêve ou la métamorphose
L'auteur, rencontré lors du salon du livre au Mans en 2019, m'avait prévenue, "c'est mon seul roman non historique !", mais j'ai voulu essayer…
Un jeune homme Raphaël Granger se réveille dans la chambre d'une demeure inconnue, la
Villa Imago.
Il ne se rappelle pas comment il est arrivé ici ; son dernier souvenir, remonte à un voyage en train.
Il rencontre le "dirigeant" de cette belle maison, Matthias, puis les autres résidents.
Personne ne veut lui révéler pourquoi et comment il est arrivé ici. Il ne peut s'enfuir, ne peut téléphoner et commence alors à s'intégrer et discuter avec les autres.
C'est un peu le scénario du téléfilm britannique "Le prisonnier"... Il ne sait pas pourquoi il est là, les gens sont un peu étranges et il ne peut partir de ce domaine.
Un vieillard, un colonel alcoolique, deux femmes bien gentilles, une petite fille et un adolescent rebelle sont les autres personnes présentes avec lui.
Une nuit il assiste au départ vers la forêt environnante du vieillard, salué par tous les résidents.
L'intrigue est très (trop) vite révélée et cela a nuit à ma lecture, même si je l'avais devinée assez rapidement.
Le style de
Eric Marchal manque de profondeur et de réalisme ; sur ce thème, il aurait pû développer les réflexions, or on assiste plus à des parties de scrabble et de soirées, comme dans un centre de vacances…
Comme si l'auteur désirait que cette Villa existe, comme s'il l'avait inventée pour son propre bonheur, sa confiance en la vie…
J'ai trouvé ce roman particulièrement triste et indolent.
Donc, une fois, le secret dévoilé, je me suis ennuyée et j'ai été déçue.