L'émission "Du jour au lendemain" (qui a pris fin il y a peu), était animée par Alain Veinstein et diffusée du lundi au vendredi sur les ondes de France Culture. Le 12/02/2013, Alain Veinstein s'entretenait avec Jean-Paul Marcheschi, - auteur de "Goya. Voir l'obscur" (Art3).
Jean-Paul Marcheschi, né à Bastia le 17 février 1951, est un peintre et sculpteur français. Au milieu des années 1980, il troque le pinceau pour le flambeau et la couleur pour la suie, la cire et le noir de fumée. "La Divine Comédie" de Dante inspire une grande partie de son œuvre. Le château de Plieux abrite un fonds permanent d'œuvres du peintre ; on peut aussi voir ses peintures à Toulouse, dans la station de métro Carmes, et au Théâtre du Capitole de Toulouse, pour la production de "L'Oiseau de feu" de Stravinsky, commande passée en 1996. Il y a aussi des œuvres de l'artiste au musée d'Auvergne à Riom (Auvergne), à Nice (MAMAC), ou à Paris, à l'école maternelle de la rue des Tourelles (20e arrondissement) dessinée par l'architecte Olivier Gahinet.
Invité :
Jean-Paul Marcheschi, peintre et sculpteur français
Thèmes : Littérature| Essai| Peinture| Francisco Goya| Voir l'obscur
Sources : France Culture et Wikipédia
Jean-Paul Marcheschi/5
1 notes
Résumé :
La peinture a son ombre, et son nom est Goya. Le voyage au bout de la nuit, lui seul le fait. Imaginons, un instant, le monde sans sa peinture. Toute la nuit disparaît. Étrange que l'Espagne ait recueilli tant de ténèbres alors qu'à l'Italie, à la Grèce, à Rome échurent tant de lumière. Si c'est au carme déchaux Jean de la Croix qu'il revient d'avoir, le premier, nommé La Nuit obscure, à Goya incombera, deux siècles plus tard, de la traduire en peinture. Ce n'est pa... >Voir plus
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Citations et extraits (1)
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Tu es noir
Un soir, mon frère Gérard m’appelle de Corse après la projection du film "Le Veilleur", qui m’est consacré. Il avait dans la voix une agressivité qui me surprit. Son seul commentaire fut le suivant : « Tu es noir, mais alors vraiment noir, noir... » À lui, qui allait se suicider quelque temps après, j’ai répondu sans réfléchir : « Oui, noir jusqu’au bout, mais mon âme est claire. »
(p. 110)
Un soir, mon frère Gérard m’appelle de Corse après la projection du film "Le Veilleur", qui m’est consacré. Il avait dans la voix une agressivité qui me surprit. Son seul commentaire fut le suivant : « Tu es noir, mais alors vraiment noir, noir... » À lui, qui allait se suicider quelque temps après, j’ai répondu sans réfléchir : « Oui, noir jusqu’au bout, mais mon âme est claire. »
(p. 110)
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