Catalogue post-impressionniste avec
Van Gogh en tête. Je suis toujours admiratif de ses tournesols dont l'un a fait l'objet récemment d'un mauvais traitement par des connards d'écologistes à Londres.
Je ne connaissais pas cette peinture : Usines à Asnières, 1887, moyen format, fondation Barnes. C'est sublime ! Ce travail sur les bruns, ces rehaussements de noir, de rouge ..Et dire que Monet répudiait les noirs ! Les produits fabriqués occupaient à même les trottoirs : ce n'est pas aujourd'hui qu'on verrait ça, d'ailleurs il n'y a plus d'usines, comme ça c'est réglé ! Tout ce fatras déballé, composite, prêt à partir, offrait un charme particulier ! Ca n'a pas échappé à l'oeil du maître !
je ne connaissais pas cette copie d'
Emile Bernard : Femmes bretonnes et enfants, aquarelle 1888, 48,5 x 62. J'aime bien
Emile Bernard, mais là je dois dire que son idée est sublimée, transcendée par Vincent. C'est époustouflant, bluffant !
Pour quelqu'un qui n'a jamais mis les pieds en Bretagne, chapeau l'artiste ! (*)
Anquetin né à Etrépagny dans l'Eure, à part son Avenue de Clichy (1888), je ne vois pas trop sa plus-value ?
Nadia Marchioni à qui nous devons ce beau-livre insiste sur l'influence japonisante de Vincent (dans le sens reçu naturellement) !..
Il est clair dans l'exposé que
Van Gogh avait des accointances avec Gauguin mais l'épisode d'Arles qui a tant fait jaser mit fin à leur relation. Et puis je pense qu'il faut mettre Gauguin et Bernard avec les Nabis, eux en tête d'ailleurs, avec Sérusier aussi dont il est question dans le livre. L'école de Pont-Aven a tout de même créé un clivage et Vincent a plutôt fait bande à part. Y eût-il la place pour deux monstres sacrés, ben non ! Une divergence de taille tout de même à noter chez ces deux acteurs majeurs : le schéma mental de la création, à l'origine de leur brouille.
(*) Sous réserve.