Frère Jack est australien, il vit en Europe et est aujourd'hui frère franciscain.
Il a vécu une jeunesse mouvementée, dont il parle à différentes reprises, par petites touches : recherche de sens, drogue...avant de vivre une conversion à l'âge de 21 ans.
Devenu franciscain, il témoigne dans ce livre de ses rencontres lors de missions dans la rue, que ce soit auprès de migrants, de personnes sans domicile ou de passants tout simplement. Des rencontres inattendues, dérangeantes, profondes, drôles, surprenantes, émouvantes...
J'ai été touchée par le dynamisme de Frère Jack, sa bonne humeur, son audace, son désir de rejoindre ceux qui sont en marge, ceux que l'on pourrait oublier, et par sa volonté de de vivre ce que Saint François d'Assisse avait incarné à son époque : un idéal de pauvreté et de détachement pour mieux rejoindre ceux qui en ont besoin.
Une belle lecture, inspirante (presque trop courte !).
Merci Babelio et les éditions de l'Emmanuel pour cet ouvrage reçu dans le cadre de la Masse critique.
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Qu'il est bon de lire de tels témoignages qui redonnent confiance en l'Homme et nous rappellent que l'Etre doit primer l'Avoir si nous voulons réellement oser vivre la rencontre.
Ce bouquin, c'est l'histoire d'un mec qui part sac au dos, sans argent, sans nourriture et sans plan A ou B ou même C, à la rencontre de l'autre. C'est l'histoire d'un mec qui n'a pour seule ambition que de témoigner de sa joie et de sa foi. C'est l'histoire d'un mec qui n'a pour seules richesses que l'écoute et la prière.
Et le mieux c'est que cette histoire dure depuis plus de 800 ans.
A mettre de toute urgence entre les mains de tous les coeurs blessés, endurcis, solitaires...et de tous les autres !
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Très beau témoignage qui nous replonge dans l'atmosphère du livre "Fioretti du Bronx", mais c'est fois-ci dans la congrégation franciscaine de Bruxelles ! L'un de ces Franciscains a décidé de vivre son appel sur les routes, à la rencontre des plus pauvres, des plus éloignés de l'Eglise et ce livre est un recueil de ces rencontres étonnantes. Réjouissant.
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Antonio et moi sommes silencieux, down. Alors arrive le combat contre le doute et le découragement. Pire que l'indifférence et les refus, des pensées négatives nous assaillent : "Mais bon sang qu'est-ce qu'on fout ici ? J'ai envie de rentrer. Notre mission ne sert à rien."
Dépouillé de sécurité et de "pouvoir", j'ai appris, grâce à la mendicité franciscaine vécue pendant nos temps de mission itinérante, que dans la vie, tout était don. Conviés à table pour manger un bon repas chaud ? C'est un don. Accueillis dans une maison pour la nuit ? C'est un don. Invités à aller boire un petit café dans un bar ? C'est un don. Et recevoir la permission de passer la nuit sur le parvis d'une église franciscaine...ce n'est pas un dû !
Quand on est mendiant, rien n'est dû, tout est cadeau, donné gratuitement pour être reçu avec gratitude. Et devant Dieu, qui sommes-nous, sinon de pauvres mendiants qui recevons tout de notre Créateur ? "Qu'as-tu que tu n'aies reçu ?" (1Co4,6)
C'est une école de vie, une attitude qui peut être cultivée au quotidien.