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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782266078627
286 pages
Pocket (12/09/1999)
3.52/5   45 notes
Résumé :
Pourquoi refusez-vous de vous regarder dans la glace ? Surtout après minuit ? De quoi avez-vous peur ? De votre propre visage ? Ou pensez-vous justement que vous pourriez y découvrir autre chose que votre pauvre visage ? Quelque chose de terrible et d'étrange... Des cauchemars qui n'attendent que vous pour prendre forme...

Source : Pocket
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Resté longtemps endormi dans ma pile de livres à lire, j'ai dû me résigner à le prendre. Non pas que je n'avais pas envie de me replonger dans l'univers de Graham Masterton, mais parcequ'après celui-ci, je n'en'ai plus d'autres – bien que j'aie commandé et reçu depuis peu « Le sphinx ».

Après un savoureux recueil « Les escales du cauchemar », dont est issus mon coup de coeur « Le scarabée de Jajouka », le Maître nous propose une seconde anthologie de huit récits sous le nom « Les visages du cauchemar ».

→ « L'ange gardien » (Evidence of angels – 1995)
L'action se déroule dans le pays natal de Graham Masterton : l'Écosse. Si les châteaux anciens, les vallées verdoyantes peuplées de moutons et les lacs brumeux nous évoquent cette nation magnifique, sans parler des kilts et des cornemuses, l'action se rapproche davantage à un huis-clos. Une nouvelle toute légère et sympathique à lire où le fantastique se dresse avec une touche de noblesse sans horreur.

→ « Lune affamée » (The hungry moon – 1995)
Si je déplorais une absence de découpage de membres, cette seconde histoire redonne des frissons d'horreur même si elle reste légère dans son style. Une bonne lecture qui m'a donné l'eau à la bouche. Heureusement, elle n'est en rien comparable au style pompeux de Ramsy Campbell qui n'ont juste qu'en commun ce titre ces titres en V.O et VF. Direction l'Angleterre.

→ « Douleur » (Grief – 1996)
On descend encore plus au sud et l'on passe la Manche pour se retrouver dans le département de la Manche. de là se dresse le Mont Saint-Michel, mais ce n'est pas sur l'île que se déroulera l'intrigue. Après un appel à l'horreur, cette fois-ci l'auteur nous mène vers ses récits érotiques et celui-ci en est bien chargé de ces scènes. Heureusement, ce texte est sauvé par le Fantastique et cette fin sympathique. On notera que Graham Masterton est assez mauvais en géographie, je l'avais déjà remarqué avec « Le jour j du jugement », puisque Caen se trouve à une centaine de Km du Mont Saint-Michel et que la ville se trouve dans le Calvados contrairement à ce qui est écrit dans cette nouvelle.

→ « Le Shin-tan secret » (The Sin-tan secret – 1996)
Voilà le texte qui se démarque du recueil et est à mon sens un récit majeur de l'auteur. On y retrouve de l'horreur, du sexe et une certaine folie. Un dessert à prendre après « Le rituel de chair » comme il se doit. (ooops, j'en ai trop dit). Cette nouvelle nous embarque au pays de Dean Koontz : la Californie.

→ « Les hommes de Maes »
Si « Blue sky mine » est la plus grande chanson au monde, cette histoire ne lui fait pas honneur. Au programme, nous avons une tragédie minière au Pays de Galles – nation où sa femme a vécu – et un fantôme qui se balade. À lire juste pour son ambiance.

→ « Conte de fées » (Fairy story – 1996)
Nouvelle assez longue, ou alors elle m'a paru comme telle, nous suivons une antiquaire venue faire des emplettes en Irlande. Je l'ai trouvé assez confus dans son ensemble et soft.

→ « Suffer Kate » (Suffer Kate – 1993)
Voici la seconde nouvelle majeure du recueil. À coup d'humour, nous suivons avec effroi un suicidaire ou plutôt un homme qui ne jouit que par strangulation. J'ai beaucoup aimé bien que ce récit soit très porté sur le sexe. Californie.

→ « Le retour du Manitou » (Spirit-jump – 1996)
Nouvelle que j'avais déjà lue avec l'intégrale de Manitou. Nous y retrouvons un quatrième combat entre Erskine et Misquamacus.

Recueil en deçà de « Les escales du cauchemar » qui brille néanmoins par ces deux nouvelles excellentes « Le Shin-tan secret » et « Suffer Kate ». À noter que ça fait toujours plaisir de lire quelques phrases de l'auteur sur son intimité et sur lien qui unis son travail.
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Recueil de nouvelles composé de huit récits : L'Ange gardien - Lune affamée - Douleur - le Shin-tan secret - Les hommes de Maes - Conte de fées - Suffer Kate - le retour du Manitou (nouvelle contenue dans l'intégrale de la série du même nom.
On voyage d'un pays à l'autre et d'un thème à l'autre, de l'horreur, épouvante, au sexe. C'est sanglant, c'est violent, c'est du Masterton.
J'ai mis très longtemps à apprécier les nouvelles en général, une impression récurrente de rester sur ma faim, mais quelques unes sortaient du lot, et celles-ci se taillent une place de choix dans ma liste de préférées. Toutes très différentes, aucun problème pour en piocher une par-ci, par-là au gré de notre humeur. de très bons moments en perspective.
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Recueil de nouvelles de Masterton, que je découvre depuis peu (j'ai ainsi lu récemment La maison de chair, L'enfant de la nuit et le djinn), je dois avouer que j'ai été globalement déçu. le maître de l'horreur en romans ne m'a pas vraiment emballé dans ses nouvelles…


L'ange gardien : On retrouve ici une bonne ambiance de début, on s'attend à quelque chose de fort, plein de démence. D'autant plus qu'étant la première nouvelle, je pensais retrouver la qualité des romans de Masterton. Et puis au final, non, ce n'est qu'un fade délire à base d'ange, et ça semble décousu.

Au moins, ça ne va pas là où on s'attend, mais le revirement de l'héroïne est trop rapide pour être crédible.


La lune affamée : Sympathique, sombre et glauque, c'est peut-être ma nouvelle « préférée ». On y retrouve une bonne créature et mise en scène superbe (le héros enquête à partir du dessin sur un paquet de céréales !). C'aurait mérité un texte plus long et plus axé sur la créature. Il y avait matière à faire un très bon roman.


Douleur : Après deux nouvelles passables, pour moi c'est ici que se trouve la véritable chute dont le recueil ne se relèvera pas. Ici, j'ai l'impression qu'on ne fait qu'enchaîner des scènes de sexe sans intérêt. L'idée (car il y a tout de même une histoire) est intriguante sur la durée et originale, mais c'est bien trop longuet et la fin est peu mémorable. le genre de nouvelle où on se dit au final « tout ça pour ça ».


Le Shih-Tan secret verse dans le gore et le malsain avec succès. Mais l'histoire reste assez convenue, même si bien amenée (Masterton a un don pour la mise en scène dans ses nouvelles !). C'est peu mémorable à mes yeux, d'autant plus que le gore n'est pas ma passion première en terme d'horreur.


Les hommes de Maes : Peut-être parce que j'étais fatigué pendant ma lecture, mais ici l'immersion m'a été difficile. L'histoire est sympathique mais bien peu innovante et peu marquante.


Conte de fées : Idée sympathique encore une fois, et début intriguant à souhait. Mais la suite manque de surprise pour qui remarque le parallèle sans doute volontaire entre ce texte et le conte du nain Tracassin.


Suffer Kate : Nouvelle immersion dans le genre à tendance malsain, encore une fois assez réussite. Mais l'histoire traine en longueur et ne m'a pas particulièrement emballé (là encore, il y a un manque d'innovation à mon sens, et fin courue d'avance).


Le retour du Manitou : C'est ici le Masterton que j'aime, qui joue avec l'angoisse et les vieilles légendes. Malheureusement, je n'ai encore rien lu du Manitou, entité récurrente dans les textes Mastertoniens. Je me suis donc spoilé pas mal de choses, ce qui m'a dégouté de ma lecture et empêché de vraiment l'apprécier.


Au final, Les visages du cauchemar m'ont peu emballé. La lecture est généralement fluide et les pages défilent. Mais une fois le recueil terminé, force est de constater que ce n'est pas là le Masterton que je cherche. A part L'ange gardien, à la limite, La lune affamée et le retour du Manitou, ce recueil joue à mon sens bien plus sur le malsain ou le mystère que sur l'épouvante et le cauchemar. Bien dommage. Je pense que d'ici quelques mois, j'aurais déjà oublié la plupart de ces textes.

On entend souvent qu'il y a des auteurs à romans et des auteurs à nouvelles. Certains anéantissent cette théorie en excellant autant dans l'un que l'autre. Mais pour ma part, même s'il faudrait que j'en lise un peu plus encore, je pense que Masterton est un auteur à romans, et non pas à nouvelles.
Lien : http://murphypoppy.canalblog..
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Voilà un livre qui traîne depuis plusieurs années. A cause d'une première nouvelle au thème classique si peu motivante je l'avais relégué derrière une pile. cependant je me souvenais de céréales au petit déjeuner.

A lire sans hésiter en mode 5/5:

- lune affamée
- douleur
- shi tan secret
- suffer kate

Sont mauvais et/ou inutiles:
- hommes de maes
- conte de fée(j'ai presque sauté des pages)

Juste un poil meilleur: ange gardien

Déçu que les bonnes nouvelles n'aient pas constitué des romans, surtout douleur et shi tan.
Déçu que les personnages féminins soient toujours décrits de façon insistante "fines" à gros seins: de 1) c'est lassant car systématique 2) ce n'est pas ma silhouette préférée alors les ébats sexuels décrits par l'auteur font un gros flop de mon côté
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Les visages du cauchemar est un recueil de nouvelles de Graham Masterton, auteur d'horreur qui a connu son moment de gloire dans les années 80-90 grâce notamment à la collection Terreur de Pocket.

Dans les 8 nouvelles qui composent ce recueil, on retrouve bien sa touche, à savoir un mélange de gore, d'humour et aussi de sexe. Alors que ses romans ont tendance à privilégier l'aspect gore, dans ces nouvelles, c'est plutôt le côté érotique qui a été mis en avant. Avec notamment la nouvelle Suffer Kate que l'on pourrait carrément qualifier de pornographie déviante. Lors de la lecture, il faut aussi garder à l'esprit l'époque à laquelle ces nouvelles ont été écrites. de nos jours, elles seraient sans doute jugées impubliables parce que trop misogynes (en effet, la place des femmes - qui ont invariablement des "gros seins" - dans ces récits se limite bien souvent à de simples objets de désir). Il n'en demeure que cela fait aussi partie du charme suranné de ces textes qui sont plutôt divertissants et de bonnes factures.

Si je devais en sortir l'une ou l'autre du lot, ce serait "La lune affamée" et "Le Shih-Tan secret".
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le père de Graig lui avait toujours dit que la cuisine était exactement comme le sexe. Elle vous excitait, elle vous conférait des pouvoirs. Elle vous permettait de jouer à Dieu avec les sens d’autres personnes. Ensuite, elle vous laissait en sueur et épuisé, mais la pensée de ce que vous alliez préparer demain vous taquinait déjà, à l’instar d’une jeune fille qui jouerait distraitement avec votre pénis avachi.

« Le Shihi-tan secret »
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" Je voudrais montrer que la vie a toujours plus d'un visage... qu'il y a d'autres existences et d'autres réalités, certaines terrifiantes, mais d'autres magiques et irrésistiblement attirantes. Je voudrais montrer comment des personnes appartenant à des cultures très différentes partagent la même peur fondamentale... La peur de mondes parallèles où les morts continuent d'aller et venir, où toute sorte d'horreur est concevable."
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- "La peur revêt de nombreux aspects. Elle peut avoir le visage d'un inconnu, qui vous observe avec un intérêt anormal. Celui d'un ami disparu depuis longtemps. Parfois sa forme peut être imaginaire... une bête menaçante qui apparaît dans votre papier peint, ou dans les volutes du bois de votre armoire, alors que vous essayez de dormir. D'autres fois, elle peut presser sa face pâle et horrifiée, contre votre fenêtre."

~ Introduction ~
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- "Qu'est-ce qui peut préoccuper une enfant de quatre ans ? Trop de rediffusions du Muppet Show ? Le prix des M&M's qui grimpe ?"

~ Le retour du Manitou ~
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- "Le danger n'est pas tant que vous oubliez les visages de la peur. Le danger est qu'ils ne vous oublieront jamais."

~ Introduction ~
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Vidéo de Graham Masterton
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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