Qui a tué Lucy Davis ?

Traduit du grec par Hélène Zervas

Polar très classique avec huis-clos, de nombreux suspects avec tous un mobile différent. de quoi bien occuper le capitaine Markou qui ne peut, par le fait, profiter de vacances pourtant bien méritées sur cette île de Nissos isolée par une tempête. Il est le seul, avec un stagiaire, à pouvoir mener l'enquête.
La quatrième de couverture compare le roman à ceux d'Agatha Christie. L'auteur ne s'en cache d'ailleurs pas. Effectivement, il y a de nombreuses références à Hercule Poirot dans le livre.
Pas vraiment un coup de coeur, mais le job est fait et c'est déjà bien.

Cet auteur est venu en dédicace dans ma région il y a peu mais je n'ai pas pu me rendre au salon le seul jour où il y était.

Cette couverture m'a fait penser à un cosy mystery, genre dont je ne suis pas très fan, pourtant il n'en est rien. L'histoire est même assez sombre finalement.
Par contre, l'auteur aime son pays, on le sent bien.

Il place son histoire sur l'île de Nissos. En Grèce.
Un crime au marteau lors d'une soirée entre amis.
Un policier en vacances sur cette île qui est présent lors de la soirée. 10 suspects et pas de possibilité de s'enfuir à cause du temps.

Le tout n'est pas sans rappeler différents livres de ma chère Agatha Christie mais l'auteur ne s'en cache pas et les cites même.

Malheureusement, encore une fois, ça ne suffit pas.
J'ai eu du mal à rester dans l'histoire. C'est dû au fait que l'auteur ne décrit pas assez certains de ses personnages dés le départ et en plus on les retrouve avec d'autres noms dans le roman clé.
Il y a un côté assez décousu et j'ai eu l'impression que l'enquête se faisait sans moi.
Une suite d'interrogatoire, des réponses qui n'apparaissent qu'aux yeux de l'enquêteur. Des personnages assez clichés et un mandat de perquisition qui tombe comme un cheveu sur la soupe.

Bref, je ne suis pas convaincue par ce polar mais par contre, je le suis par les îles Grecs.
L'avenir me permettra peut-être de découvrir ces îles et vous de lire ce roman.

Qui a tué Lucy Davis ?
Voilà une question qui vous torturera l'esprit lors de la lecture de ce polar de Christos Markogiannakis, un roman qui vous emmènera sur l'île de Nissos où Lucy Davis, jeune journaliste anglaise, fut lâchement assassinée puis découverte morte par la jeune Sophie lors d'une soirée festive sur cette île à première vue paradisiaque. Une histoire macabre dans un cadre pourtant si tranquille. C'est à travers de nombreux interrogatoires, rebondissements, doutes et réflexions que Markou, inspecteur pourtant en vacances à l'heure des faits mais néanmoins resté dévoué, et vous, lecteurs, éluciderez peut-être le mystère de la mort de cette jeune femme. C'est dans cet état d'esprit que l'écrivain nous fait voyager à travers son pays, sa culture, et nous partage son amour pour celui-ci ainsi que pour ses résidents qui, au final, ne sont peut-être pas si innocents.
Dans un écrit et une enquête à l'allure pourtant classique, une histoire plus qu'intrigante vous attend dans ce roman à clé.

Lucy Davis, la jolie fille que tout le monde trouve sympa et attachante, sur une île jet-set grecque, se fait massacrer au début du roman. Un coup de marteau derrière la tête lors d'une des soirées huppées organisée par l'un des immenses riches de l'île. Pas de bol pour le meurtrier. Un super inspecteur malade de son boulot à Athènes est en vacances sur cette île de Nissos, et présent à la soirée qui plus est. Il prend l'affaire en main. le destin ne veut pas laisser reposer son instinct de flic aguerri. Autre coup de malchance pour l'assassin de Lucy : un vent terrible coupe toute possibilité de départ de l'île, pour au moins deux trois jours, le temps qu'il faudra à l'inspecteur Markou pour résoudre cette enquête chez les riches en vacances.

Le roman m'a donné l'impression de lire un récit Agatha Christie transposé à notre époque, sur une île grecque. le récit est émaillé de références à notre reine du whodunit. Malheureusement, la tenue en haleine marche un peu moins, cela en partie à cause du pâte-à-modelage des personnages, aussi peu crédibles et creusés que ceux que l'on retrouve dans les films d'horreur de série B. Ici l'organisatrice de soirées huppées, aussi intéressante à entendre que s'il s'agissait d'une huître, là le vieux monsieur grand patron dans l'édition, effondré suite à la nouvelle du meurtre, toujours à la limite d'être le pervers papy sans qu'on le sache vraiment, ce qui aurait été plus marrant, dans ce coin du récit le cliché de l'homo ragotteur, dit la salope, dans un autre le turc frimeur qui fourgue de la dope aux Grecs et aux touristes de leur pays… Et il y en a d'autres des clichés de ce genre.

Et y a Markou, l'enquêteur, qui sauve un peu le tout je trouve. Il a le potentiel de devenir un héros récurrent de romans policiers. Il fait son job, point barre, et le narrateur nous fait part parcimonieusement de son ressenti face à ses interlocuteurs, face à l'enquête, comme le faisait Agatha Christie avec Hercule Poirot par exemple. Des grands enquêteurs charismatiques, mieux vaut ne pas trop en savoir sur leurs émotions. L'auteur a créé une aura qui marche avec son Markou.

L'auteur a aussi astucieusement préparé la saisie de son assassin, avec les indices présents quasiment dès le début de l'enquête, et que Markou remarque à temps, vers la fin, avec une explication du comment qui tient la route, bien que la personnalité et les motifs de son assassin ne convainquent pas.

Un roman qui se lit facilement, qui permet de tuer le temps pas trop désagréablement, comme un film Netflix qu'on mate pour s'occuper deux heures sans trop d'efforts d'attention. Et le décor sur une île grecque, en plein été, fait du bien, en particulier quand on est soi-même enfermé dans un salon impacté par un froid d'hiver. L'auteur nous donne envie d'y être pour de vrai sur sa Nis desos ensoleillée, aux habitants ne dépassant pas la centaine et aux cafés restos occupés surtout par des touristes. À défaut de convaincre par ses personnages, l'auteur nous fait poser la question de savoir si nous ne devrions pas aller sur une île grecque l'été prochain.

Qui a tué Lucy Davis ? est le dernier roman de Christos Markogiannakis (2022). C'est une histoire qui se déroule en Grèce, pays d'où est originaire l'auteur. L'oeuvre a été bien reçue par le public. le public grec, malgré leur réticence sur les romans policiers, ont apprécié cette histoire. Pourtant, Markogiannakis ne mâche pas ses mots et n'hésite pas à montrer les côtés cachés du peuple grec.
Sur l'île de Nissos, une jeune journaliste anglaise est retrouvée morte dans un débarras alors que la fête bat son plein. L'île paradisiaque est frappée par un crime et les révélations que la jeune Lucy délivre dans le roman qu'elle écrivait. le Capitaine Markou identifie dix suspects, tous ayant un motif: bien qu'aimée de tous, quelqu'un aurait pu découvrir les secrets de chacun.
L'histoire est intéressante et nous fait voyager bien que ce ne soit pas de tout repos. Nous en apprenons plus sur le milieu social de la Grèce et surtout sur les tensions qui peuvent régner dans une petite île. Il y a beaucoup de personnages qui défilent très rapidement entre les lignes. J'ai ainsi eu du mal à avoir une attache émotionnelle pour eux, ce qui a rendu ma lecture compliquée. Nous aimons nous identifier à un personnage ou en aimer un, or, ici ça n'est pas arrivé pour moi. de plus, les chapitres sont assez courts, les événements s'enchaînent trop vite et je n'ai pas eu le temps de rentrer dans l'histoire. En revanche, j'ai trouvé les derniers chapitres bien plus envoûtants que le reste du livre, le rythme instauré s'accélère, ce qui permet de tenir le lecteur en suspens et le retournement de situation est surprenant.
J'ai bien aimé le fait que l'on découvre un deuxième meurtre puis un troisième, car l'on ne s'y attend pas du tout et cela redonne du rythme au récit.
Malgré tout, le style d'écriture est facile d'accès, ce qui permet une lecture rapide. J'ai beaucoup aimé la formule de certaines phrases : «A l'âge où la réalité et l'imaginaire se mélangent, la mort n'était peut-être qu'une expérience de plus», phrase qui a suscité une réflexion personnelle. C'est poétique et violent à la fois. Une autre phrase m'a semblé vraiment importante : «On avait beau enfouir les secrets, tenter de les faire disparaître, il venait toujours un moment où ils remontaient à la surface». Je trouve que certaines phrases sont captivantes et émouvantes, forçant le lecteur à réfléchir sur sa propre vie.
Le roman policier est un genre complexe et Qui a tué Lucy Davis ? respecte les règles telles que le suspens, la révélation finale qui surprend les lecteurs, l'enquête et une intrigue bien ficelée.

Qui a tué Lucy Davis ? telle est la vraie question dans une forêt de personnages atypiques, chacun ou presque avec un mobile particulier pour commettre un meutre. le récit se déroule dans une île paradisiaque et fictive grecque, Nissos, où une journaliste anglaise, Lucy Davis réussit à s'immiscer dans la caste sociale supérieure de l'île grâce à l'invitation d'un ami. La journaliste, ayant des ambitions à la Truman Capote, est retrouvée morte lors d'une soirée où toute la caste était bien présente. le capitaine Markou, qui accompagnait un cousin, était aussi présent dans la soirée et doit sortir de ses vacances pour enquêter sur le meurtre. l'Île est complètement bloquée et isolée du monde à cause de la tempête, alors c'est une course contre la montre pour le capitaine Markou pour résoudre l'affaire avant que le monde prenne le large à la fin du déluge.

La narration varie d'un chapitre à un autre, à la troisième personne « Il » (quand il s'agit du capitaine Markou) pour avoir un point de vue un peu global, et à la première personne « je » (quand il s'agit de Lucy Davis) pour emmener au lecteur à s'identifier au personnage qui anime l'intrigue. le récit regorge de rebondissements à chaque passage, plus on avance plus le suspect potentiel s'éloigne des suspicions et plus on soupçonne un autre, ce qui emmène le lecteur et dans un jeu qui demande à résoudre l'énigme de ce meurtre dont le coupable peut être n'importe qui.
Un polar que je conseille aux lecteurs de romans policiers.

Sous la tempête qui s'annonce, 

la musique vibre entre les murs, 

l'île de Nissos ne cesse de fleurir

dans les yeux des touristes, 

tandis que la mort se faufile 

dans les yeux de Sophie. 


Là, 

dans la pénombre, 

un corps gît. 

Un corps luit dans le sang. 


Silence. 

Des larmes, des secrets et des tensions s'élèvent soudain, 

dans la tempête qui ne s'arrête pas,

Les vacances se teignent en noir, 

et l'enquête ébruite les silences interdits. 

 

Christos Markogiannakis nous enivre avec l'odeur de la mer gorgée de sang en nous faisant voyager dans les entrailles d'une île grecque paradisiaque. Qui a tué Lucy Davis? est une lecture accessible, qui illustre parfaitement l'ambiance traditionnelle des polars. 

Un polar huis clos assez classique dans lequel je n'ai pas réussi à me plonger complètement.

L'histoire est sympa, l'intrigue fonctionne mais pour autant je n'ai pas adhéré à la plume et aux personnages. J'ai trouvé le style un peu lent et décousu pour une enquête.

Qui a tué Lucy Davis ? de Christos Markogiannakis situe l'intrigue en Grèce, à Nissos. C'est un endroit paisible où les riches se retrouvent pendant l'été, un lieu où l'on voudrait tous passer nos vacances, une île qui paraît paradisiaque au premier abord mais qui cache bien des secrets.
Alors que le roman débute par une soirée mondaine des plus banales chez Mariama Miladi, on apprend très vite par la petite Sophie que Lucy Davis, une journaliste anglaise venue passer son été à Nissos, a été assassinée. On suit alors l'enquête du Capitaine Markou qui va tenter de trouver l'auteur des faits.
Ce roman se lit rapidement, les chapitres sont courts, les phrases claires et dynamiques, les dialogues sont fluides. L'enquête nous tient en haleine durant toute l'histoire avec une longue liste de suspects qui ont tous une potentielle raison d'avoir tué la victime. L'enquête se complique quand Markou se rend compte que ce n'est pas la seule à laquelle il a à faire et que cette île, que l'on pensait tous idéale, a finalement une part sombre.

« Qui a tué Lucy Davis » est un roman policier construit sur une intrigue qui évoque fortement "Dix petits Nègres" d'Agatha Christie, une filiation qui est revendiquée et assumée par l'auteur Christos Markogiannakis. le décor est celui d'une île fictive en Grèce dans laquelle de riches vacanciers de l'univers du show-biz, se retrouvent chaque année. Assez rapidement, il apparait que le meurtre de Lucy Davis pourrait être lié à un manuscrit qu'elle avait commencé à écrire en secret.

Cette transposition au début du 21è siècle de la construction d'Agatha Christie conserve la forme du roman d'origine. En théorie ce type de dispositif devrait amener à une identification du lecteur avec les personnages et projeter celui-ci au coeur de l'intrigue, pour découvrir le meurtrier au côté du Capitaine Markou chargé de l'enquête. La limite de l'exercice peut se trouver dans la difficulté à éprouver de l'empathie pour la victime, d'autant que le mode d'écriture peut parfois donner l'impression de laisser le lecteur extérieur à ce qui se déroule et à l'univers décrit au sein du roman.