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EAN : 9782878272086
80 pages
Rackham (13/06/2017)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Dessiner un Tarzan. Se replonger dans le premier récit : naissance de Tarzan, mort de ses parents, substitution par une guenon du petit humain au bébé qu’elle a perdu, ceci jusqu’à la mort du singe dominant que Tarzan remplacera. Travailler avec l’arrière-plan de Johnny Weissmuller cognant des crocodiles et des lions, avec les bandes dessinées furieuses de Hogarth, mais aussi avec les médiocres adaptations surnuméraires de Sagedition…
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ne pas ennuyer.
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Ce tome contient un essai complet, indépendant de tout autre, une connaissance très superficielle de Tarzan suffit pour l'apprécier. La première édition date de 2017. Il s'agit d'une bande dessinée de 74 pages en noir & blanc, entièrement réalisées par LL de Mars.

Une page entourée de feuillage, avec 9 cases carrées bien tracées, chacune rapidement gribouillée pour la noircir, en surimpression une main qui tient un livre ou une bande dessinée ouverte, ainsi que des motifs de feuilles apposés au tampon sur la partie supérieure gauche. En bas le titre : Seigneur des signes. Une page découpée en trois cases de la largeur de la page. En haut un marin de dos qui semble dire quelque chose, mais seule une petite portion de son phylactère est incluse dans la case. Au milieu, deux hommes discutent de dos. En bas, l'eau est troublée par une embarcation. Sur la page de droite : la structure de 9 cases carrées disposées en 3 par 3, avec un texte qui court sous chaque bande. Celles-ci montrent la tête d'un chien, une sorte de pelage, et une roue en bois tombées à l'eau. le texte évoque le premier et impératif devoir de tout bon narrateur : ne pas ennuyer. La page de gauche suivante comprend 4 cases dont une en insert sur celle inférieure, avec une femme dans un salon, et un navire qui fend l'eau. En vis-à-vis, les 9 cases, avec un angelot, des nuages, des farfadets sur une branche. le texte continue d'évoquer les choix de l'auteur : une histoire dans un genre vulgaire, une réelle érudition. Par exemple, un personnage secondaire peut évoquer son goût pour Opicinus de Canistris (1296-1353, écrivain et artiste italien), ou pour l'iconographie du Devisement du monde (écrit par Rustichello de Pise, sous la dictée de Marco Polo).

Sur le bateau, un jeune garçon observe les oiseaux. Une bagarre éclate. Un coup de feu part. À droite, un visage prend forme dans les esquisses du dessinateur. Puis il effectue un travail d'étude graphique pour savoir comment une main tient une étoile de ninja. Enfin, il analyse comment placer 5 poissons identiques dans un cercle. le texte continue de s'interroger sur la manière de s'y prendre de l'adaptateur des aventures de Tarzan : des références culturelles, mais légères pour ne pas indisposer le lecteur qui ne les connaît pas, surtout ne pas assommer le lecteur d'ambitions idéologiques, ne pas l'abreuver de références historiques, d'exemples édifiants, de métaphores appuyées car ce serait de la pire inconvenance. Page de gauche, le coup de feu retentit, une exclamation retentit, un homme pleure. Page de droite, la première bande explique comment fixer deux crochets sur une tige pour y faire passer une cordelette. La bande médiane montre un drapeau à tête de mort sur fond noir, sur lequel est scotché un dessin de tibia, puis un deuxième. Enfin dans la bande du bas, un tibia dressé semble prononcer des propos inintelligibles. le texte évoque la possibilité d'intégrer de petites pauses pédagogiques, pour constituer un répertoire d'anecdotes prêtes à l'emploi pour discussion entre lecteurs adultes.

Qu'est-ce que c'est que ce truc ? le lecteur ne remarque peut-être pas tout de suite le léger décalage du titre : l'inversion de la lettre N et de la lettre G faisant passer Tarzan de seigneur de singes à seigneur des signes. En revanche il se rend compte dès la première page que ça va être plus compliqué que ça. Il y a quelqu'un qui tient un livre ou une bande dessinée entre les mains, même si on ne voit que la droite, et le dessin de l'une des cases sort de la bordure, comme s'il se trouvait sur la page du livre tenu par l'individu qui lit : mise en abîme, le lecteur tenant lui-même la bande dessinée dans laquelle un lecteur invisible tient sa BD avec une case à cheval sur deux plans d'existence narrative. Pour autant, pas sûr que les autres éléments dessinés fassent sens : le motif imprimé de feuilles, ou les 8 cercles en haut à droite de la page. On passe en page 2, numérotée 3, et là 3 cases de la largeur de la page qui raconte peut-être quelque chose, mais pas sûr. En page 4 (numérotée 2, faut pas chercher), le lecteur reconnaît une lampe avec son abat-jour, une coiffure de dame, et un navire. En page 6 (numérotée 4), un enfant et une bagarre qui éclate. En page 8 le coup de feu, en page 10 la bagarre généralisée. Cela s'avère un brin compliqué à suivre car les dessins semblent mal cadrés, ne montrant qu'un détail d'une vision que l'on devine être plus grande. En plus il apparaît des éléments de construction (gommage, hachures, noir non rempli) comme si tout n'était pas fini. Il faut un peu de temps pour que la lumière se fasse : ce sont des éléments iconiques de l'histoire de Tarzan. En fait sur les pages de gauche, l'auteur raconte l'histoire bien connue sous forme de dessins évocateurs, n'explicitant à chaque fois qu'un détail. le lecteur qui connaît bien le roman retrouve chacune des étapes de la vie de John Clayton III, Lord Greystoke, esquissées et vues par le petit bout de la lorgnette, avec des cases en cours de finition, cadrées sur détail.

Bon, quelques cases des pages de gauche sont parfois indéchiffrables, mais le lecteur retrouve l'histoire de Tarzan, sous réserve qu'il la connaisse déjà. Ça se gâte un peu avec la page de droite. Elles se présentent toutes sous la même forme : 3 bandes comprenant chacune 3 petites cases carrées de dimension identique. Page 1 : 8 cases mal noircies, gribouillées, et une case avec 3 formes géométriques qui sont décalées hors cadre comme si elles se trouvaient sur la page de la BD dans la BD. Les 3 bandes de la page 3 semblent sans rapport avec le moment du roman d'Edgar Rice Burroughs sur la page de gauche. Elles aussi donnent l'impression ne pas être finies, en particulier avec des traits de crayon non effacés, et un bout de scotch transparent. Page 5 : ça ne va pas en s'arrangeant : une première bande dont on ne sait pas trop quoi faire, une deuxième avec des nuages et un truc inidentifiable dans la troisième case, une troisième avec une sorte de tige végétale et deux petits personnages surnaturels. Au secours. Tout du long, le lecteur ne peut pas deviner le rapport logique entre la page de gauche et les 9 cases de la page de droite. Il voit passer des éléments aussi hétéroclites qu'un Hira Shuriken, un tibia qui parle, une maison en ruine, un phylactère noirci, des traits non figuratifs, un homme en train de balayer, des panneaux d'interdiction de signalisation routière, un homme qui se fait sauter le caisson en nettoyant son fusil, une photographie d'une poêle à frire avec des oeufs sur le plat, une case avec un Schtroumpf, un code barre, etc.

Laissant de côté les cases de la page de droite, le lecteur s'intéresse au texte. Pour la majeure partie des pages de droite, le texte court sous les 3 cases d'une bande plutôt que case par case. L'auteur a laissé les lignes tracées pour écrire droit, comme il a laissé des bouts de ruban adhésif semi transparent sur certaines cases, ou comme on peut voir la main du dessinateur en train de réaliser une case. Ce texte est écrit au conditionnel indiquant une éventualité. Il a pour objet ce qu'aurait fait un potentiel bédéaste pour adapter le roman Tarzan seigneur des singes (1912) d'Edgar Rice Burroughs. L'auteur se montre assez taquin en passant en revue les différentes facettes d'une telle entreprise narrative. Il estime qu'un tel narrateur aurait bien pris garde à ce que les personnages restent les mêmes tout du long du récit, pour être facilement identifiables, et qu'ils parlent tous la même langue, qu'ils soient le plus neutre possible pour que tout le monde puisse s'identifier à eux. Il pointe ainsi du doigt des conventions romanesques bien pratiques. Il faut qu'il garde bien à l'esprit de s'en tenir à l'essentiel : un héros, une arme, une mission, une femme. Il rappelle que l'enjeu pour l'auteur est de se montrer divertissant, et surtout pas de faire réfléchir, encore pire de heurter la sensibilité de ses lecteurs. Il continue avec les trucs et astuces pour donner du goût à l'adaptation : intégrer quelques éléments pédagogiques facilement assimilables, utiliser des signes conventionnels connus de tous qu'ils soient connotatifs, allusifs ou structurels, donner de nouveaux noms à de vieilles choses, écrire un texte descriptif pour ménager le lecteur et rester dans le distractif, mettre en place une distance ironique, utiliser des éléments rassurant renvoyant à des cadres familiers, pour éviter de surprendre le lecteur de manière désagréable, c'est-à-dire en fait briser toute surprise.

En lisant le texte, le lecteur peut commencer à établir des liens logiques avec ce que montrent les 3 cases juste au-dessus. Elles ne sont ni explicatives ni redondantes, elles fonctionnent par association d'idées. En fait LL de Mars fait travailler l'esprit de son lecteur, l'oblige à utiliser ses neurones pour que l'ensemble prenne un sens. D'ailleurs, le lecteur se rend vite compte que le texte constitue une puissante mise en abîme de ce que l'auteur est en train de faire. Il réalise une adaptation de Tarzan, tout en se tenant à l'écart de toutes les recettes narratives toutes faites pour réaliser une adaptation. Il va beaucoup plus loin car, une fois passés les ingrédients d'une recette d'adaptation, il envisage la réception d'une telle oeuvre et les potentielles critiques vite écartées comme étant de simples malentendus, ou un mépris congénital pour la bande dessinée en général. du coup, le texte agit comme une autoanalyse de sa propre démarche, mais aussi comme une critique d'une adaptation postmoderne qui viendrait couronner toutes les autres en piochant dans chacune une analyse systémique de conseils d'écriture prêts à l'emploi, pour aboutir à une oeuvre consensuelle, gentille et prévenante. À l'opposé se trouve Tarzan seigneur des signes qui relève à la fois d'une bande dessinée et d'un essai sur la bande dessinée, qui contraint son lecteur à réfléchir sur les liens de causalité, en évoquant tout ce que cette adaptation n'est pas.

Cette adaptation est à la fois une vraie adaptation très personnelle du premier roman consacré à Tarzan, à la fois un exercice de mémoire sur les moments de l'oeuvre inscrits dans la mémoire collective, à la fois un essai sur les techniques mécaniques d'adaptation d'une oeuvre, à la fois une bande dessinée dépassant toutes ces techniques postmodernes devenues artificielles, à la fois une réflexion par l'exemple, sur les interactions entre images et texte dans une bande dessinée. Il s'agit donc d'un essai en bande dessinée sur la bande dessinée consensuelle, réalisé de main de maître, et s'adressant à un lecteur consentant avec du temps de cerveau disponible, prêt à accepter de ne pas recevoir toutes les réponses clé en main, et de bousculer ses idées reçues plutôt que d'être douillettement conforté dans ses idées reçues avec prévenance.
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« Tarzan, seigneur des signes», tresse trois récits, trois formes que pourrait prendre un livre appelé «Tarzan, seigneur des signes»
Le premier est un livre naufragé, émietté, dont la lointaine beauté muette réveille l'origine du récit de Burroughs : la naissance de Tarzan, la mort de ses parents, la substitution par une guenon de cet enfant humain au bébé qu'elle a perdu, histoire déroulée jusqu'à la mort du singe dominant de la horde que Tarzan viendra remplacer.
Le second est un récit satirique qui voit peu à peu un mode d'emploi (celui d'une adaptation idéalement adaptée au marché d'un Tarzan contemporain) se colorer de voix multiples et dissonnantes : c'est la mise en branle agitée et bavarde d'un monde d'éditeurs, de collectionneurs, de journalistes, de maniaques de toutes sortes, tourné vers cette nouvelle adaptation de «Tarzan» et les implications poétiques, politiques, esthétiques qu'elle entraine, malgré toutes les précautions prises pour en faire LA bonne adaptation du moment.
Le troisième est celui que vous avez entre les mains qui, par le mode impressionniste des relations établies entre les pages de gauche et celles de droite et par l'autonomie des images qui les composent, raconte une toute autre histoire, celle des liens puissants de la bande dessinée contemporaine avec son passé, avec les grands récits mythiques dont elle fait son socle et sa propre histoire de l'art, modeste et grandiose.


Notice de l'auteur :

Dessiner un Tarzan. Se replonger dans le premier récit : naissance de Tarzan, mort de ses parents, substitution par une guenon du petit humain au bébé qu'elle a perdu, ceci jusqu'à la mort du singe dominant que Tarzan remplacera. Travailler avec l'arrière-plan de Johnny Weissmuller que je regardais avec mon père cogner des crocodiles et des lions, avec les bandes dessinées furieuses de Hogarth, mais aussi avec les médiocres adaptations surnuméraires de Sagedition.

Mon Tarzan retrace autant la genèse de Tarzan que la découverte d'une vieille adaptation, muette, à moitié détruite, parcellaire, de cette genèse. En parallèle, dans une constellation de commentaires en strips, se déroule l'histoire éditoriale d'une nouvelle version de Tarzan qui fait un scandale miteux. Il fallait au moins autant de voix pour revenir au monde la bd, à ses lecteurs, ses auteurs, se déchirant sur des questions aussi stupides que bd populaire/bd pas populaire, avant-garde/ringardise, sérieux du message/nécessité de la distraction etc. de bien inutiles et inféconds couples d'opposition pour penser quoi que ce soit...
Tout en conduisant — sans soucis de savoir si mon Tarzan est un récit populaire ou pas — un récit classique muet, pour cette histoire mille fois racontée, je déroule une autre histoire en regard, qui l'éclaire de façon bavarde et agitée, sur un mode burlesque ; jouer entre le mode explicatif et sa singerie, entre le sérieux et le ridicule, le profane et le sacré.
Lien : https://vimeo.com/lldemars/t..
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critiques presse (2)
BoDoi
09 octobre 2017
C’est donc quitte ou double : soit on se laisse emporter par cette expérience de lecture qui réveille les neurones, soit on reste dubitatif devant un tel ovni.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
28 août 2017
Un encouragement à ne pas prendre (trop) au sérieux aussi bien nos mythologies modernes que "l'art de la bande dessinée".
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'auteur aurait (évidemment) eu le bon goût de ne rendre la connaissance de ces détails savants en aucun cas nécessaire à la bonne compréhension du récit afin de satisfaire le premier (et impératif) devoir de tout bon narrateur : ne pas ennuyer. On reconnaîtrait à l'auteur, malgré la vulgarité du genre auquel ressortirait son récit, une immense érudition. En effet, il n'aurait pas manqué d'épicer sa robuste aventure exotique de quelques anecdotes, de décors, de moments de dialogues ou même de personnages secondaires évoquant allusivement son goût pour Opicinus de Canistris ou l'iconographie du devisement du monde. Il s'agirait de touches discrètes dont la présence garantirait le plaisir gratifiant d'une lecture de qualité, mais dont le caractère adventice se devrait, d'une façon ou d'une autre, d'être appuyé pour ne pas embarrasser les lecteurs moins cultivés. Ces connotations érudites resteraient donc légères : assommer le lecteur d'ambitions idéologiques, l'abreuver de références historiques, d'exemples édifiants, de métaphores appuyées serait de la pire inconvenance.
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Quelques signes conventionnels, principalement dans les moments de plus grandes agitations, viendraient essaimer dans les pages, et certifieraient au lecteur qu'il a bien affaire, tout au long de sa lecture, à une bande dessinée. Un lecteur entraîné depuis l'enfance à sauter d'une espace à l'autre au gré du récit pour en suivre le cours se satisferait aisément de ces agencements résiduels. Ces signes pourraient aussi bien être connotatifs (puisant dans les effets de poncif du dessin un nuancier de formes simples aisément identifiables, même à l'état fragmentaire.), qu'allusifs (faisant appel au tissu bariolé des nombreuses lectures enfantines), ou structurels (rejouant à l'économie le montage des cases, le régime des ellipses, les effets de régulation des masses), sans jamais perdre de vue l'essentiel : un héros, une arme, une mission, une femme.
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Le journal Harmonie démocrate et l'Institut de Réconciliation Statistique auraient alors fait circuler un sondage destiné à apporter cet éclairage définitif que seuls les chiffres peuvent apporter, sur les accusations de racisme colonial qui auraient frappé le Tarzan de notre auteur. Quel n'aurait pas été son soulagement en lisant les résultats de cette enquête et d'y découvrir que 100% des lecteurs blancs ne verraient pas du tout en quoi le colonialisme poserait problème dans ce Tarzan (plus d'un tiers d'entre eux en contestant même la présence) et que 100% des noirs ne liraient pas de bandes dessinées.
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Une série de sentiments considérés comme nobles par le plus insoucieux des lecteurs, inviterait, par une implication minimum de chacun, à y reconnaître les invariants d'un récit digne d'être lu par tous sans engager d'inconfortables mouvements de fond.
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Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

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