Lefranc, tome 33 : Le scandale Arès

Le 16 juin 1940, une colonne de Panzer allemands est entièrement détruite par deux chasseurs inconnus. Ce jour-là, le colonel Karl von Lieds perdit tous ses chars mais survécut tout en abattant l'un des deux avions. Il mémorisa le lieu de chute mais il n'en fit jamais part à l'état major. de plus, on ne revit jamais ses armes dévastatrices qui auraient pu donner un avantage considérable à l'aviation française. C'est là qu'intervient le journaliste Lefranc. Lors d'un déjeuner quelques années plus tard, en 1956, il rencontre la fille du colonel allemand qui lui raconte tout l'histoire. le rédacteur en chef du Globe lui demande donc d'enquêter sur cette histoire qui promet un scoop exceptionnel. 

Vous le savez sûrement si vous lisez régulièrement les aventures de Lefranc. L'alternance entre les auteurs est de mise pour la publication des albums. C'est donc au duo Régric et Seiter que nous devons cette aventure. Enfin presque.. En effet, le scénario est basé sur un synopsis de Jacques Martin. Une très bonne adaptation de celui-ci car le récit est captivant. Il n'est pas précisé quand l'auteur original a créé ce synopsis mais on imagine bien qu'en tant que proche collaborateur de Jacobs et d'Hergé au journal Tintin, ils se sont inspirés les uns des autres. En effet, l'appareil est très différent. L'histoire est également différente mais on sent indéniablement une influence Jacobsienne. Concernant le dessin de Régric, je vous avoue que je ne suis pas fan. le visage de Lefranc est souvent différent. Les personnages sont rigides dès qu'ils font la moindre action. Il se débrouille sur les paysages et est impeccable sur les engins… Malheureusement, il souffre de la comparaison avec Alves (la fameuse alternance) qui est bien plus précis à tous les niveaux. 

Le scandale d'Arès est une enquête indéniablement à ne pas manquer car elle est écrite par Jacques Martin, l'auteur qui a créé Lefranc

Lu et commenté sur izneo

Paris, 1956

Lefranc est invité à déjeuner par son rédacteur en chef, qui lui présente une jeune fille allemande, Marlène von Lieds.

Marlène enseigne L Histoire à Berlin, mais elle est venue demander de l'aide à Lefranc pour comprendre ce qui était arrivé à son père en 1940 près de Luxeuil-Les-Bains à une petite centaine de kilomètres de Besançon.

Son père,le colonel Karl von Lieds y a en effet perdu une centaine d'hommes et toute sa colonne de chars, une trentaine, de par le seul fait de deux avions non-identifiés.
Un exploit dont étrangement, on ne retrouve aucune trace dans les journaux de l'époque, et qui aurait dû marquer les esprits tant l'armée française n'a pas vraiment eu droit au chapitre face à l'invasion allemande.

Étrange que même le ministère de l'armée semble également gêné à fournir la moindre explication.

Lefranc décide donc d'aller directement mener l'enquête à Luxeuil-Les-Bains sur base du dossier, des photos et des documents récoltés à l'époque par le colonel von Lieds.

Une très belle enquête, très bien écrite, qui nous révèle quelques faits historiques d'avant-guerre tout en nous tenant en haleine pendant la quasi totalité de l'album.
Un très bon moment de lecture.

Je termine la série sur ce dernier tome à ma disposition. Ici, nous découvrons une histoire plutôt originale et une intrigue prenante. En 1956, Lefranc enquête sur un mystérieux avion doté d'une technologie de pointe qui aurait détruit une colonne de blindés pendant la seconde guerre mondiale. Je suis ravie d'avoir pu lire cette série qui dans l'ensemble m'a plutôt  passionné, avec des pauses, entrecoupées d'autres lectures.

Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu une aventure de Lefranc et je dois dire que sortant il y a peu de la lecture du dernier Jacobs, Huit heures à Berlin, j'ai eu envie de poursuivre dans la tradition de la ligne claire.
Mauvaise idée... certes l'intrigue est assez bien construite; il y a du suspens et de l'action.

On retrouve bien l'influence de Jacques Martin auteur du synopsis et surtout collaborateur de Jacobs et d'Hergé au journal Tintin.

Mais le personnage de Lefranc est moins attachant et le thème (une enquête sur la disparition de 2 mystérieux avions à la technologie révolutionnaire en 1940) trop proche de certains incontournables de Jacobs.

Le dessin manque de relief et de finesse; les scènes d'action paraissent assez statiques.
Dommage; mais encore une fois, lire de façon rapprochée le dernier Blake et Mortimer et ce tome 33 n'était probablement pas une bonne idée.

Il y a longtemps que je n'avais pas lu un épisode de Lefranc... et cela me ramène il y a de nombreuses années quand je découvrais "Le repaire du loup" dans le journal Tintin. Ensuite, j'ai lu plusieurs aventures avec Alex Borg dans le rôle du méchant, à Venise ou ailleurs.
Cette fois, le méchant est lié à l'armée française et à des magouilles d'avant la Seconde Guerre Mondiale. Sur fond de réconciliation franco-allemande et de prémices de la guerre froide, c'est une intrigue qui nous ramène aux années 1950 et que j'ai lue avec plaisir !