Depuis le 24 mars,
La déraison d'
Agnès Martin-Lugand est enfin en librairie. Après quelques péripéties de réception, je peux enfin vous écrire ma chronique, qui je l'espère, vous donnera envie de découvrir ce roman qui m'a profondément marqué. Et pour cause...
J'ai entendu le vent souffler au loin des notes de musique pendant que j'assistais à la fin de vie de Madeleine et l'auto-destruction de Joshua. L'autrice, a-t-elle usé de sorcellerie ? Car c'est avec envoûtement que je me suis plongée dans ma lecture avec la playlist d'
Agnès Martin-Lugand vissée aux oreilles.
Poétique et mélodieux,
La déraison vous emporte dans la profondeur des sentiments. L'autrice nous livre un roman extrêmement sobre, beau, douloureux et immersif. Écrit avec encore plus de finesse qu'accoutumer, elle y aborde la fin de vie, le deuil, l'attente, l'amour, le pardon, la folie, l'espoir.
L'émotion malmène votre coeur du début à la fin, provoquant en vous un sentiment indescriptible. Sans vous en dévoiler le contenu,
La déraison est selon mon avis personnel, le plu beau roman de l'autrice.
La folie brûlante qui consume Joshua est palpable à chaque ligne. J'ai imaginé ses compositions, ressenti sa solitude, sa destruction.
J'ai les larmes qui sont apparues aux bords de mes yeux en découvrant Madeleine, sa force et son secret.
J'ai fermé les yeux un instant quand les lumières de ces deux maisons se sont éteintes.