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4,1

sur 1967 notes
« La Déraison », c'est l'histoire d'une femme qui va mourir alors qu'elle aimerait tant vivre. C'est aussi l'histoire d'un homme qui n'aime plus la vie et souhaiterait mourir.

« La Déraison », c'est une question qui tourne en boucle dans la tête: ai-je des regrets? Avec l'histoire de Madeleine et son urgence de vivre, l'autrice nous rappelle l'importance de profiter de chaque moment. D'oser réaliser nos rêves. de s'autoriser à vivre, tout simplement.

« La Déraison », c'est une ode à la vie et à l'amour. Mais c'est aussi la dépression et la souffrance. La maladie et le deuil.

Agnès Martin-Lugand nous fait vivre un panel d'émotions grâce à sa plume douce et humaine mêlant musique et poésie. J'ai d'ailleurs eu la chance d'assister à la lecture musicale de ce roman lors de l'édition 2022 du salon du livre à Genève. L'autrice était accompagnée d'un pianiste talentueux et tous deux ont fait honneur à ce roman, rendant ce moment très émouvant. J'en garde un excellent souvenir.

Si vous me connaissez bien, vous savez que cette autrice a une place particulière dans mon coeur. Mais ce roman ne m'a malheureusement pas transportée ou émue comme je l'attendais. J'ai trouvé qu'il manquait un peu de profondeur. Mais cela ne va en rien m'empêcher de continuer à dévorer ses livres.
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Ce roman est une merveille malgré des thèmes profonds tels que la vie, la mort, l'amour inconditionnel et l'espoir.

Ce récit alterne entre deux personnages principaux, chacun racontant son histoire à la première personne.

L'un est un homme perdu, rongé par la douleur, seul avec son piano, au bord du suicide, mais qui hésite, sauvé finalement par la pensée puis la venue de son fils.

L'autre est une femme, que l'on devine, en fin de vie, victime d'une maladie qui ne sera pas nommée. Elle a deux soeurs, aimantes, un ex-mari qui est aussi son meilleur ami, une fille étudiante, pleine d'attentions pour elle.

Les deux personnages ont vécu un amour fou et en sont sortis meurtris.
La déraison invite et nous fait prendre conscience et nous invite à la réflexion sur les sujets importants dans notre vie


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Il est rare que je post "à chaud", car je viens littéralement de lire la dernière ligne de ce livre qui m'a fait pleurer et surtout qui me touche beaucoup.
Madeleine est sur le point de mourir , elle est entourée de sa famille, son socle. Mais il manque une personne auprès d'elle, son premier amour. Elle va retourner sur les plages de son enfance, pour raconter son histoire à sa fille. Elle ne veut pas que sa fille découvre ses secrets après son départ. Un secret va revenir à la vie et lui permettre de partir paisiblement et sereinement.
C'est un roman d'amour poignant, amour pour ses enfants quand la mort arrive, tout ce que l'on veut leur donner afin qu'ils continuent à vivre sans nous. Amour pour ceux qui nous ont aimé à perdre la "raison" et qu'ils arrivent à nous survivre et nous faire vivre à travers eux.
La relation entre Madeleine et sa fille Lisa m'a touché intimement. Ceux qui me connaissent et auront lu le livre sauront pourquoi.
Vous l'aurez compris, Agnès Martin Lugan m'a encore emporté dans son monde, et je pense que ceux roman me manquera encore longtemps.
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Ceux qui me suivent savent que je suis une fan inconditionnelle d'Agnès Martin-Lugand. Néanmoins, je pense être capable de faire le distinguo s'il devait s'avérer qu'un de ses livres devait être moins bien écrit.

Subjectivité mise à part, je pense pouvoir affirmer que La Déraison tient, une nouvelle fois, ses promesses.
Quelles promesses ?
Celle de traiter d'un thème qui n'est pas courant en littérature contemporaine ; celle de se laisser embarquer par sa lecture ; celle d'être en empathie avec ses personnages ; celle de ressentir des émotions... Car, au-delà, de l'aspect documentaire, ce que j'attends d'un livre, c'est ça.

Traiter d'un thème pas courant en littérature ?
Tout un chacun est bien sûr mal à l'aise face à la maladie incurable (ici, le cancer pour Madeleine, mais aussi la dépression sévère pour Joshua) et face à l'inéluctabilité de la mort. Traiter de ces thèmes dans un roman peut paraître choquant et peut rebuter certains lecteurs qui aspirent, le temps de leur lecture, à s'évader d'un quotidien souvent difficile. Et pourtant, la fonction de la littérature n'est-elle pas aussi de nous faire réfléchir ? Pour ma part, j'ai apprécié la façon dont ces questions ont été abordées par l'auteure. En effet, les évocations plus difficiles restent soft et l'accompagnement bienveillant des proches adoucit certains aspects et permet d'être sensibilisée sans toutefois être choquée.

Se laisser embarquer par sa lecture ?
J'ai lu ce livre en quelques heures, tant j'avais comme l'héroïne de l'auteure, Madeleine, ce sentiment d'urgence face à la mort qui, inéluctable, l'attendait. L'écriture fluide et particulièrement vivante, les dialogues ciselés, les courts chapitres et l'alternance entre ce qui se passe "Quelque part" (vie de Joshuae) et ce qui se passe "Autre part" (vie de Madeleine) impriment un rythme qui rend la lecture addictive.

Etre en empathie avec les personnages ?
Comme toujours, Agnès Martin-Lugand a l'art et la manière de nous donner à voir et à vivre des personnages qui nous ressemble et auxquels il est possible de s'identifier. D'emblée, militante de l'association du droit à mourir dans la dignité, je ne pouvais que me sentir en empathie avec Madeleine désireuse de profiter de ses derniers instants pour retrouver des lieux qui lui sont chers et revivre l'un de ses meilleurs souvenirs de jeunesse... et de ses proches qui comprennent la finalité de ce besoin et font tout pour le lui permettre.
En empathie aussi avec cet homme Joshua qui, malgré ses masques, souffre de son amour perdu et apparemment de l'impossibilité de le retrouver. A travers lui, on comprend tout le poids d'un fonctionnement dysfonctionnel dans une famille. Et à travers son fils qui, manifestement, a fait les frais de son père souffrant, on comprend toute la difficulté à donner de l'amour quand on en a guère reçu...

Ressentir des émotions ?
Très tôt dans le livre, les larmes ont glissé sur mes joues. Parce que je suis bon public ? Parce que j'ai un coeur d'artichaut ? Non, je crois que c'est parce que je suis très sensible à la façon dont le ressenti intérieur des personnages (l'une confrontée à sa mort prochaine et à la nécessité de révéler à sa fille tout un pan de sa vie qu'elle ignore ; l'autre confronté à la dépression sévère et à la tentation du suicide... et à la nécessité de reconstruire le lien père/fils) est mis en lumière par l'auteure (qui, par ailleurs, a indiqué lors d'une interview que ce livre était celui qui lui était le plus proche, le plus intime).
Et la fin... prévisible, bien sûr... mais là, il y a vraiment de quoi se sentir émue... et finir en larmes.

Certes, on pourrait attendre dans ce contexte une réflexion plus philosophique ou intellectuelle sur ce que l'on ressent à l'approche de la mort... mais, ce sont les actes, les mots, les ressentis des personnages qui nous éclairent sur ce qui est vraiment important : donner et se donner de l'amour pour partir en paix, c'est la seule chose qui compte !

J'ai lu ici ou là des critiques. Oui, il était toujours possible de faire plus, de faire mieux, de ne pas envisager une fin cousue de fil blanc, d'avoir une réflexion plus philosophique sur la fin de vie. Pour ma part, je n'ai pas du tout ressenti ce livre de façon négative (mais c'est clair, je suis une fan...). J'ai pris en pleine figure l'histoire de ces deux-là que la vie avait réunis avant de les séparer et je me suis laissée totalement emporter, sans chercher à analyser le pourquoi du comment, par la force de cet amour inassouvi qui, malgré le temps et la distance, explose de toute sa force et de sa lumière, alors même qu'il est trop tard.

Et, pour celles et ceux qui en ont envie, il est toujours temps, après avoir refermer ce livre, de réfléchir à ce qu'il ou ce qu'elle ferait si confronté(e) à la même situation. Idem pour les proches qui, ici, ont la force de refuser l'acharnement thérapeutique pour permettre à Madeleine de vivre ses derniers instants dans la sérénité. Je dis Respect !

A n'en pas douter, c'est un livre que je ne peux que vous recommander et qui laissera sa trace dans ma tête et dans mon coeur !



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Bon he bien c'était la dernière fois que je tentais un livre de l'auteure, une fois de plus je suis restée totalement spectatrice de l'histoire. Pourtant le début m'a beaucoup plu et même beaucoup touché, mais un peu comme un soufflé c'est retombé au fil des pages... J'ai fini par rapidement me lasser en comprenant où l'auteure allait nous mener, et même par m'ennuyer. À oublier pour moi...
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Quel bonheur de retrouver la plume d'Agnès Martin-Lugand à travers ce roman !

Madeleine, 43 ans, est atteinte d'une maladie incurable. Nous allons la suivre au rythme d'un chapitre sur deux dans sa tentative de séréniser sa fin de vie, accompagnée de ses proches. Ces chapitres sont à la fois emplis d'une grande douceur, mais aussi d'humour, de force et de courage.
En parallèle, Joshua, la quarantaine, est lui atteint d'une maladie de l'âme. Ses démons les plus noirs l'ont poursuivi depuis sa tendre enfance et continuent à le hanter à l'âge adulte. Agnès Martin-Lugand a su laisser transparaître très subtilement la violence des sentiments qui l'assaillent jour après jour. Cet homme met tout en oeuvre pour se faire détester et délaisser de son fils, la seule personne qui lui reste, sans succès.
À l'écart de ces deux protagonistes que tout oppose, ou presque, il y a l'éclat de la jeunesse, au travers de Nathan, le fils de Joshua et Lisa, la fille de Madeleine.
L'amour qui les lie à leur parent respectif, plus fort que tout, sera-t-il suffisant pour panser des blessures restées à vif pendant de longues années ?

J'ai encore une fois été touchée en plein coeur par l'écriture de cette autrice que j'affectionne particulièrement depuis que je l'ai découverte.
Elle a cette faculté exceptionnelle de livrer des mélanges de sentiments vrais, honnêtes, complexes, torturés même, et ce dans une grande simplicité qui permet de s'identifier aux personnages.

Les livres sur la maladie sont ceux qui j'ai généralement tendance à fuir car ils me rendent souvent très mal à l'aise. Pourtant, ici, rien de tout ça. J'ai été happée par l'histoire dès les premières pages et j'ai accompagné avec grand bonheur (et aussi un peu de tristesse, il faut le dire) le cheminement de Madeleine et de Joshua à travers ces maladies si différentes et à la fois si proches.

La mer est un autre personnage très présent dans le livre. de nombreuses scènes ont pour décor la mer, tantôt agitée à l'image de ce qu'il se passe dans la tête des personnages, et tantôt calme et apaisante. Ce sont d'ailleurs les passages que j'ai eu le plus de facilité à imaginer et à me représenter.

Un titre de plus à ajouter à ma liste de coups de coeur de l'année 2022. Un grand merci à Agnès Martin Lugand pour ce magnifique et émouvant moment.
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Elle sait qu'elle va mourir à cause de son cancer qui la ronge. Lui n'a plus goût à la vie. Chacun aborde à sa façon cette fin désirée pour l'un et non pour l'autre.
Deux destins où la mort règne. Et s'il était possible de vivre avec ce poids ?
Un livre commun et ennuyeux qui n'a pas attiré mon attention.
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Quel plaisir de lire le dernier roman d'Agnes Martin Lugand. J'ai eu le plaisir de lire l'ensemble de ces romans e j'attends toujours chaque sortie avec impatience. Pourtant les deux derniers romans, quoi qu'agréables, ne m'avaient pas transcendé, car ils suivent toujours la même logique ou presque propre aux romans de cette autrice.

Ici, l'autrice rompt avec sa logique habituelle et c'est une réussite. J'ai retrouvé la magie de sa plume qui vous saisit de suite et vous étreint le coeur.

Cette histoire est tragique et nous savons dès le départ que l'issue sera dramatique, malgré tout, une beauté s'en dégagera au rythme d'une symphonie bouleversante.

Pleurer comme une madeleine est l'expression qui m'est venue à l'esprit vu mon état en refermant ce roman, face à lavette tranche de vie de Madeleine et Joshua. Il m'a peut être manqué quelques pages supplémentaires pour mieux m'imprégner de leurs histoires .

Je recommande cette lecture quoiqu'il en soit
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Dans ce roman, on suit Madeleine, la quarantaine, qui est malade. Il ne lui reste que peu de jours à vivre. Elle est entourée de sa famille. Questionnée par sa fille sur son passé, elles vont passer quelques jours dans la maison de famille au bord de la mer.
Il y a aussi Joshua, compositeur de musique reconnu. C'est un homme brisé, rongé par l'alcool. Son fils, Nathan, lui rend visite dans sa maison au bord de la mer où il a l'habitude de vivre reclus.

Au début, je ne savais pas trop où l'autrice voulait nous mener. On alterne les chapitres entre Madeleine et Joshua. Mais petit à petit, on commence à comprendre les liens.

Agnès Martin-Lugand parle tellement bien de l'amour. Elle trouve les mots justes. Sa plume est magnifique, touchante.

J'ai beaucoup aimé ce roman où il est question d'amour. C'est un roman assez court mais j'ai été happée par cette histoire. Certes, c'est triste, mais c'est tellement beau.
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Comme à son habitude Agnès Martin Lugand embarque le lecteur grâce à une écriture fluide et finalement assez addictive. Elle use et abuse de toute la gamme des émotions et ça marche. C'est tout à fait le genre de livre que je dévore jusqu'au bout, quasi d'une traite, sans parvenir à le lâcher et puis quand je prends du recul je trouve finalement que l'histoire est plutôt creuse et cousu de fil blanc.

Dans le style celui ci m'a paru meilleur que la datcha, qui m'avait plutôt déçue.
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