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sur 9741 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier roman pour moi d'Agnès Martin-Lugand. Nous rencontrons Diane qui a perdu son mari et sa fille un an plus tôt. Alors qu'elle a la tête sous l'eau, les circuits l'amènent à décider un voyage en Irlande qui va lui permettre de prendre un nouveau départ.
JE ressors mitigée de ce roman. La lecture est facile et fluide même si l'histoire est assez classique. J'ai trouvé le personnage principal de Diane plutôt attachant et son histoire difficile mais j'ai trouvé pas mal de situations un peu trop caricaturales et aussi qu'il y avait trop de rebondissements avec une fin un peu bâclée.
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"Les gens heureux lisent et boivent du café".
Un titre que j'avais plusieurs fois vu dans la bibliothèque de ma mère, sans m'y attarder. Hors voilà, ma propre PAL était épuisée, et je n'avais rien de meilleur sous la dent. Aussi aies-je choisi de me détendre avec ce titre prometteur, et très léger.

Première page, première réflexion.
Ce titre est un beau mensonge sur le contenu du livre. La détente prévue s'est vue être chamboulé, pour me plonger dans le deuil, la tristesse et les sentiments mal exprimés.
D'une écriture légère, peut-être même trop, l'auteur nous fait découvrir les étapes pour se reconstruire après un drame terrible. le mieux est de fuir, de partir dans un endroit paumé afin de se reconstruire, ou du moins de faire semblant.
J'ignore si le deuil comporte une étape nommée "Flirter avec le voisin taciturne mais canon", en tout cas, cette légèreté est la base du roman.
Selon mon point de vue, l'histoire traite trop légèrement un sujet bien trop dramatique, accélère dans la reconstruction personnelle, et nous dévoile un personnage féminin inconstant, auquel nous avons du mal à nous attacher.

Bon point, qu'il faut souligner tout de même, réside dans l'utilisation intelligente, juste dosée, des clichés sur la nationalité des personnages. Ainsi que de la leçon morale de ne jamais abandonner.
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Depuis longtemps je voyais passer le nom d'Agnès Martin-Lugand sur booksta, et au détour d'une librairie pendant mes vacances, j'ai jeté mon dévolu sur son premier roman, Les gens heureux lisent et boivent du café. Etant habitué aux romans de quatre cents pages ou plus, la lecture des 187 pages de ce court roman s'est faite dans la journée. J'ai été séduit par ce format, cela donne un dynamisme à l'histoire, pas le temps de se lasser, pas de longueurs, cela change des pavés.

Les gens… relate l'histoire de Diane, la trentaine passée, qui a perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture un an auparavant. Depuis, rien ni personne n'arrive à la faire sortir de son appartement. Elle vit dans les vestiges de sa famille partie, le sweat de son mari, le shampoing à la fraise de sa fille, et ne lave plus les draps pour garder l'odeur de son mari. Toutefois, pour fuir son meilleur ami Félix un peu trop envahissant, elle décide sur un coup de tête de partir vivre en Irlande pour changer d'air et essayer de recommencer à vivre. Là-bas, Diane fera la rencontre d'un agréable couple de retraités, Abby et Jack, de leur nièce Judith et son frère Edward.

Agnès Martin-Lugand joue ici la carte de l'émotion en mettant en scène une Diane totalement perdue et ne sachant plus bien quoi faire de sa vie ni comment se remettre de la perte de sa famille. Cependant, je ne trouve pas que le deuil soit un sujet traité à la hauteur de sa gravité, je n'ai pas l'impression que ce soit le sujet central du roman, je dirai plutôt que c'est une histoire de rencontre amoureuse sur fond de deuil familial. L'autrice tombe aussi dans la facilité avec des personnages très cliché.

J'ai été séduit par le style de l'écriture, même si la taille du roman empêche toute description. Il n'y a pas de saveur particulière à être en Irlande par exemple, la barrière de la langue ne semblant pas non plus poser de problèmes.

En conclusion, l'autrice signe ici un petit roman agréable à lire ; même s'il n'est pas exempt de défauts, il faut avouer que je l'ai tout de même dévoré dans la journée pour savoir comment Diane se sortirait de sa situation, ce qui lui vaut ses trois étoiles.
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La vie de Diane bascule lorsque son mari et leur fille de cinq ans sont fauchés par un camion. Un an après, Diane n'a toujours pas fait son double deuil et s'accroche à sa vie passée. Elle vit recluse dans l'appartement qu'ils occupaient tous les trois, et ne veut voir personne, si ce n'est son meilleur ami, avec qui elle a fondé un café littéraire, Les gens heureux lisent et boivent du café, mais auquel elle a complètement renoncé depuis l'accident. Pour essayer d'aller mieux, elle décide de repartir de zéro et déménage en Irlande, dans un village qu'elle a pointé au hasard sur une carte. Elle n'aspire qu'à de la solitude et du calme, mais c'est sans compter sur son voisin imbuvable, rustre et taciturne…

J'ai beaucoup aimé les deux premiers tiers du roman, où on découvre des personnages certes stéréotypés, à savoir le meilleur ami gay et chaud lapin, un voisin détestable et potentiel candidat pour une romance (et ça n'a pas loupé…), une nouvelle amie volubile qui se déclare limite nouvelle meilleure amie en trente secondes chrono. J'ai bien aimé le personnage de Diane dans cette première partie du roman. Même si ce qu'elle a vécu l'a fragilisée, elle n'en est pas moins forte et refuse de se laisser dicter sa conduite.

En revanche à partir du dernier tiers du roman environ, l'histoire prend une tournure absolument incompréhensible. Incohérente. À se taper la tête contre le mur.



Bref, j'ai été extrêmement déçue par cette fin sans queue ni tête. C'est un roman qui partait très bien, mais qui est retombé comme un soufflé.

Pour finir j'ai quelques reproches de plus à faire : le tabagisme. Je n'ai pas compté le nombre de fois où l'autrice mentionne qu'un tel s'allume une cigarette. À chaque chapitre, c'est sûr et certain. À un passage, Diane s'est bien enfilé trois cigarette en moins de dix minutes. Ok ça reflète en partie leur état de stress, mais je n'ai pas besoin de ça pour le savoir. Ça m'a clairement dérangée, d'autant plus qu'à aucun moment on n'évoque les dégâts liés au tabagisme. Ça m'a fait l'effet d'une banalisation de cette addiction, et ça m'a profondément répugné.

Si les cigarettes sont trop présentes dans ce roman, les descriptions des paysages d'Irlande sont bien trop rares selon moi. Pas une description de l'île d'Aran alors que c'est le sanctuaire d'Edwart. Niet. Je me serais bien passée des soixante-douze cigarettes de Diane, au profit de plus de descriptions.

Enfin des détails concernant l'accident de Colin et Clara auraient été les bienvenus. Comment ça s'est produit ? Où ? Qui était en faute ? Qu'en est-il du/de la camionneur/se ? Y a-t-il eu une enquête ? Un procès ? L'accident a été classé trop vite, alors que tout part de là.

Et pour finir, mais là c'est vraiment parce que je cherche la petite bête (c'est le syndrôme de la déception littéraire, je me fais les dents sur tout ce qui passe pour compenser), j'aurais aimé des mentions quant à la barrière de la langue. Peut-être que Diane parle parfaitement anglais, auquel cas ça aurait pu être souligné, compte tenu de la renommée des français en la matière… Si ça se trouve, c'est juste moi qui n'ait pas percuté quand la mention est apparue dans le roman, auquel cas je m'en excuse, mais il me semble que non. Bref, je sais, je cherche la petite bête, mais il me semble pertinent de souligner ce point dans un roman où les personnages sont confrontés à une langue étrangère, même si c'est de l'anglais.
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se lit facilement (style fluide) et rapidement ( court roman) mais l'histoire est un peu clichée,non? il m'a quand même fait passer un bon moment de détente. Je vais lire la suite ...
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Mitigée…….Les gens heureux lisent et boivent du café, si c'est l'avis d'Agnès Martin-Lugand, ce n'est pas le mien !
Je ne vois pas le rapport du titre avec ce roman, dramatique certes puisque Diane perd son mari et sa fille dans un accident de voiture. Anéantie, elle s'éloigne de ses parents et se contente de l'amitié de Félix, homosexuel fantaisiste, alcoolique. Elle décide d'aller vivre en Irlande dans un tout petit village où (on se demande avec quels moyens elle vit ?) elle essaie de se reconstruire. Alcool, tabac sont au rendez-vous dans ce livre (que j'ai lu d'une traite !) c'est une chose qui me déplaît pourquoi pas les livres et le café comme dit dans le titre ? En Irlande elle fera la rencontre d'Edward, personnage antipathique. Je tais la suite.
Drôle de fin, drôle de livre.
L'écriture est légère, facile à lire, on n'a pas besoin de revenir en arrière, c'est fluide, ça coule mais je reste sur ma faim, il manque pas mal de choses à ce livre pour en faire un chef d'oeuvre.

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Ce livre m'a beaucoup été présenté comme un livre qui faisait pleurer. Je me suis donc lancée dans cette lecture dans cette attente.
Finalement, Agnès Martin-Lugand survole beaucoup trop à mon goût les premières étapes du deuil, pour transformer son livre en une romance où tout est attendu et peu probable.
La petite taille du livre permet de le lire rapidement et avec beaucoup de facilité, mais empêche considérablement de développer les différents sujets.

Une histoire semblable à plein d'autres que je vais certainement oublier rapidement.
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C'est un charmant petit roman qui se lit très facilement et très vite (à peine 200 pages).
Le drame que vit Diane nous touche l'âme et le coeur. Et j'imagine parfaitement combien il peut être extrêmement difficile de refaire surface après une telle tragédie.
La vie semble parfois révéler à certains êtres humains touchés de plein fouet combien ils sont plus forts qu'ils ne le pensent, même si l'épreuve est dure à surmonter, il arrive que la lumière se fasse.
Je considère ce roman comme un beau message de force et d'espoir face à une vie parfois cruelle.
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Cela fait un bout de temps que je tourne autour de ce roman dont le titre m'attirait mais dont le résumé en quatrième de couverture me donnait à voir une histoire loin de ce que je lis habituellement. L'histoire commence par un double deuil et c'est l'occasion de jouer sur la corde sensible, mais ce n'est pas mal fait. J'ai bien aimé l'exil irlandais et le rudesse du premier abord auprès de ce peuple insulaire, puis la chaleur et l'amitié qu'il dégage. le reste de l'histoire m'a paru très convenu avec des personnages qui semblent ne pas savoir ce qu'ils veulent et au final un fond fleur bleue qui ne m'a pas totalement convaincu.
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Dois t'on encore présenter les livres d'Agnès Martin-Lugand ? Et bien oui !

Oui, parce que pour moi c'est une découverte pas si ancienne que ça. Je trouvais les couvertures un peu triste et avait l'appréhension de me plonger dans une histoire que je pensais triste.

Finalement, ce fut une belle surprise car même s'il me laisse peu de souvenirs quelques années après, il se laisse lire.

Un livre assez court (moins de 200 pages) qui raconte l'histoire de Diane, qui vit un deuil et décide de tout plaquer.

Cet exil, choisi par Diane pour fuir sa situation, va lui permettre de se poser, de réfléchir et pourquoi pas de se retrouver.

En tout cas le décor fait voyager.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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