Les gens heureux lisent et boivent du café

Diane tente de fuir tout ce qui lui rappelle Colin et Clara, son mari et sa fille perdus dans un accident de la route. Les phases de tristesse et de colère liées au deuil sont les dominantes du récit et nous invitent à suivre l'héroïne dans sa reconstruction. Afin de sortir du gouffre qui la dévore depuis le décès de sa famille, Diane décide de s'envoler vers l'Irlande, voyage qui va se révéler être une véritable catharsis.

La phase d'exposition pose les bases du récit et révèle au lecteur l'impact du drame vécu par le personnage principal : refus de sortir, crises de larmes, famille désunie, amis indispensables, oubli de soi-même... chaque étape est décrite (ou plutôt survolée !) de façon à situer l'environnement dans lequel évolue les protagonistes. J'ai apprécié cette phase de description où on s'imagine les émotions vécues par Diane. En revanche la suite m'a beaucoup moins emballée... J'ai fait la connaissance d'une femme moins touchante, maladroite, un peu agaçante lorsqu'elle arrive en Irlande. Je m'attendais peut-être à plus de profondeur dans les sentiments, plus d'introspection et d'évocations des souvenirs.

J'avoue être plutôt contente d'avoir lu le deuxième tome "La vie est facile, ne t'inquiète pas" avant celui-ci... Je ne peux pas dire qu'il ne m'a pas emballée mais j'ai trouvé Diane un peu moins attachante en milieu de roman et le ressenti du deuil ne m'a pas touché aussi fortement que dans "La vie est facile, ne t'inquiète pas". Je pense d'ailleurs que si je ne l'avais pas lu en premier je ne m'y serais probablement jamais penchée 😕.

Pour avoir lu tant et tant de critiques dithyrambiques concernant ce livre, je m'étais dit que je ne pouvais pas ne pas le lire.
La couverture m'ayant de plus fait penser au merveilleux roman de Delphine de Vigan " rien ne s'oppose à la nuit", je me suis donc lancée dans cette lecture, espérant y trouver le même enthousiasme que l'engouement général.
Bien que j'ai apprécié ce roman qui se lit facilement, j'ai trouvé les éloges excessives.
Une lecture sympathique certes, avec des personnages tout aussi attachants ( ma préférence allant à celui de Félix qui m'aura fait sourire maintes fois) mais le style reste cependant très classique et le sujet n'est pas traité en profondeur selon moi.
Un petit roman agréable ceci-dit et je lirais certainement la suite à l'occasion mais je ne vais pas m'y précipiter.

On m'a conseillé ce livre, après avoir lu plusieurs critiques, je me suis dit, pourquoi pas...

Je pense que ce n'est tout simplement pas mon style de lecture.
J'ai trouvé l'histoire trop légère sur ce thème (le deuil).

J'ai trouvé l'histoire un peu culcul la praline.

Quant au style d'écriture, lui, je l'ai bien aimé. Simple, léger, prenant tout de même, comme quoi, nous pouvons faire de moyenne histoire avec un bon écrit !

Que dire de ce roman ? Certes il se lit très facilement et très vite (quelques heures). le début m'a semblé prometteur. Puis quand Diane part en Irlande, l'histoire devient très prévisible : roman à l'eau de rose (n'ayons pas peur des mots), avec une rencontre orageuse entre Diane et Edward (le beau ténébreux) que Diane hait... En fait, tous les ingrédients d'un soap. Et puis l'irruption de cette méchante Megan dont Edward ne sait pas comment s'en débarrasser... Je n'ai pas vraiment compris ce que cela apportait au livre.
La couverture ainsi que le titre me laissait entrevoir quelque chose de plus abouti.
Bon, j'ai passé un bon petit moment mais je ne suis pas prête à lire la suite si c'est le même mode opératoire !

Sous la forme d'un journal, un bref roman un peu "mélo" mais efficace qui vous tirera quelques larmes mêlées de Guiness. Les ficelles sont un peu trop grosses cependant pour adhérer pleinement. Que celà ne vous empêche pas de rejoindre Diane pour quelques heures au pays des "Rugbymen mangeurs de moutons".

Deuxième lecture
Diane a perdu dans un accident son mari, Colin et sa fille Clara. Depuis un an, elle survit. Elle ne quitte plus son appartement, ne voit plus sa famille, a laissé tombé son café littéraire "Les Gens heureux lisent et boivent du café", elle est incapable d'aller au cimetière se recueillir sur leurs tombes. Il n'y a que Félix, son ami et associé qui arrive encore à communiquer avec elle.
Mais elle prend la décision d'essayer de revivre et pour cela elle part en Irlande, dans un petit village typique, avec son pub, ses colosses, sa bière et sa nature sauvage et indomptable.
Tout doucement elle va tenter de se reconstruire et fera des rencontres qui vont peut être l'aider à accepter et peut être à se diriger vers la voie de l'acceptation.
Après avoir lu et aimé 'Désolée je suis débordée" j'ai donc relu en une demi-journée ce roman, le premier d'Agnès Martin Lugand.
J'ai pris du plaisir car on passe par toutes les émotions : la tristesse, la joie, des scènes assez cocasses (whisky, cigarettes, bagarres dans les pubs etc...) mais le soucis c'est que j'ai retrouvé un peu les mêmes ressorts que dans le Désolée je suis...... Bien sûr chaque écrivain a sa patte, son style, sa ligne d'écriture mais je n'apprécie pas trop de retrouver dans chaque livre les mêmes histoires : dès qu'on le commence on sait plus ou moins comment cela va se terminer.
Un bon livre d'été, de vacances....... mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..

Une femme endeuillée perd tout et s'exile dans un autre pays, vers l'inconnu, pour réapprendre à vivre : rien de bien original.
Néanmoins, le procédé fonctionne : le titre est attractif, l'intrigue prometteuse.

L'histoire est très légère, la protagoniste attachante et le style d'écriture vraiment simple. Tous les ingrédients pour plonger dans le livre et prendre plaisir à découvrir l'histoire. J'ai lu le roman le temps d'un après-midi et j'ai apprécié ma lecture.

Cependant, je garde une légère déception. Je m'attendais à plus. Pus de profondeur, plus d'aventures, plus d'émotions. Si je dois émettre des réserves, ça serait du côté des dialogues, notamment des disputes entre Edward et Diane, qui manquent vraiment de spontanéité et de naturels. La trame de l'histoire n'est pas non plus exceptionnelle : on devine très rapidement comment tout va se passer.

Mais l'auteur a su palier à un scénario et à une écriture un peu simples avec sa ribambelle de personnages touchants, des bons sentiments et une touche d'humour sarcastique pour au final, nous donner un roman plaisant qui se termine sur une jolie note positive. On aime l'idée que tout drame peut être surmonté, et c'est surtout à ça, qu'on se raccroche une fois le livre terminé, zappant tous les défauts qui pourraient laisser un arrière goût d'inachevé.

Diane est propriétaire d'un café littéraire à Paris dont le nom est "Les gens heureux lisent et boivent du café". On apprend vite qu'elle ne s'en occupe pas beaucoup, laissant la gestion bancale à son meilleur ami Félix qui ne pense qu'à faire la fête et sauter sur tout ce qui porte un pantalon.
Avec un titre pareil, on s'attend à lire un roman dans lequel on parlera littérature. Mais non, le sujet tourne autour du deuil, de la dépression et la reconstruction de l'héroïne.
Diane a perdu son mari et sa fille brutalement. Elle perd pied malgré l'aide de Félix qui tente de la secouer mollement. Puis, brusquement elle décide de partir se reconstruire en Irlande. C'est à partir de ce moment que les clichés s'accumulent : l'Irlande verte et ses moutons, les gens accueillants et les pubs. Et, bien sur l'arrivée du voisin, beau ténébreux taciturne. Il est évident qu'ils se détestent sans vouloir se connaître… On devine vite où cela les mènera… On y trouve la petite soeur adorable et la rivale somptueuse. Finalement, la chute rattrape l'ensemble et en fait une histoire touchante.
L'écriture est simple mais intéressante. Malgré les clichés, les personnages sont attachants et on est curieux de voir comment l'auteur réussira à ce sortir de tout cela.
En fait, l'auteur a certainement souhaité parler du deuil et de tout ce côté psychologique. Mais elle a un peu trop enrobé ces sentiments par une mise en situation un peu convenue.
Un roman qui se lit en quelques heures seulement. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais j'ai peur de vite l'oublier.

Lu à sa sortie, c'était les premiers "feel-good" nouvelle génération que je découvrais ... Evidemment, j'ai vibré à l'annonce de l'accident et du décès, surtout de la petite fille, vous pensez bien, la fibre maternelle ... Pas que je souhaite la mort de mon compagnon, mais bon, c'est plus dans l'ordre des choses ... La mort d'un enfant, forcément, ça vous tire des larmes.
La descente aux enfers, le deuil, la solitude, l'envie de mourir ...
Puis la reconstruction, la force de la résilience, et ce titre ... je lis et je bois du café, je suis donc heureuse?
Bref, une lecture sympathique, une trame totalement convenue (que j'ai depuis eu l'occasion de croiser dans tous les livres de ces autrices à succès).
Des clichés à la pelle, il faut toucher un large public, tout le monde doit s'y retrouver.
Du feel-good pur sucre, qui ne fait pas de mal, mais qui fort heureusement pour moi n'est qu'une parenthèse de lectures entre d'autres ouvrages beaucoup plus corsés, contemplatifs ou poil à gratter.

Un livre qui commence par un deuil difficile, qui continue par une quête de soi, la découverte d'un ailleurs, et LA rencontre qui va tout changer. Gentille bluette, mais par moments roman profond, j'ai oscillé entre le sourire sardonique et la larme qui pointait au coin de l'oeil. Finalement, plutôt une belle histoire, parfois empreinte de clichés mais on s'y plonge avec délice.