J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge babelio multi défi. Je devais lire un auteur québécois en lecture commune avec mon binôme PatPepette. Et bien 95% de cette lecture a été une horreur pour moi, un vrai supplice pour le terminer malgré qu'il soit très court.
C'est l'histoire de Corinne qui je pense doit avoir 7 ans mais ce n'est pas clair est handicapée physique. Elle ne peut pas s'exprimer mais elle comprend tout. Elle est narratrice de ce roman et décrit tout ce qu'elle entend et voit.
Pour le moment on peut se dire que la trame de ce livre est très intéressante. Et bien pour moi ce livre est une insulte aux personnes handicapées. L'auteur fait parler Corinne comme un animal et j'ai été choquée par cette narration limitée. En plus on assiste à un défilée de personnes autour qui s'en foutent de Corinne, double insulte. Et puis le style d'écriture est bizarre avec des expressions québécoise dont je n'ai rien compris avec un rajout de quelques expressions anglaises. Je me demandais qu'est-ce que ça faisait là. Au bout de 20 pages je voulais arrêter mais la seule raison qui m'a poussé à continuer c'était quel avenir pour Corinne. Car je peux vous dire que vous serez choqué par la débilité, la monstruosité de sa famille. Certaines scènes m'ont donné envie de vomir.
J'aurais aimé que l'auteure certes nous donne une narration de Corinne plus mature mais qui ne fasse pas d'elle une débile. Elle est intelligente et ce livre ne lui fait pas honneur. Déjà physiquement elle doit faire face aux préjugés mais si en plus l'auteure ne nous la met pas en valeur c'est le flop assuré pour ce livre. Les personnes autour d'elle la traite comme une bête de foire et Corinne relate les faits. Certains passages restent attendrissant avec son frère et sa soeur. Et c'est la manière que l'auteure a retranscrit ses pensées qui est déroutantes et pas adaptés au lecteur.
J'allais au départ vous faire une critique assassine mais le problème c'est que les 4 dernières pages m'ont fait pleurer et du coup je ne sais plus quoi dire sur ce livre. Il faut le noter et j'en suis incapable parce qu'on l'aime ou pas il ne laissera personne indifférente. Cette fin est atroce et intolérable pour moi. Je préfère prévenir si on commence ce livre il faut le finir.
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Pour commencer, je précise que je ne sais même pas comment faire la chronique de ce livre. de la première
page à la dernière, je n'ai rien éprouvé mais alors rien du tout. Dans un premier temps, je me suis dit que
c'était sûrement parce que cette histoire faisait écho à la mienne. Oui en effet, Corinne l'héroïne principale du roman a eu un manque d'oxygène au niveau cérébral comme moi. Certes, elle en ressort beaucoup plus
handicapée mais la cause est la même. J'ai pensé qu'en quelque sorte je m'étais blindée et qu'à ce niveau là plus grand-chose ne me touchais… Travaillant aussi dans ce milieu, il est vrai que je côtoie ses enfants
malmenés par la vie. Puis au final, j'ai trouvé que l'histoire était vraiment très très mal racontée. C'est en majorité Corinne qui parle, à aucun moment je n'ai entendu papa ni maman. Elle s'adresse à nous en les appelant par leur prénom. Certains thèmes et difficultés sont abordées avec une extrême maladresse. Les personnes ne connaissant pas ce milieu là peuvent être grandement choquées. Ce qui n'a pas été mon cas étant donné que mon métier m'amène à baigner dans cet univers. Je me suis forcée à terminer cette lecture tellement je l'ai trouvé dénuée d'intérêt ! Aucun style, Corinne est décrite dans ce livre comme un animal de foire, ce qui m'a profondément énervée ! Même si bien souvent ces enfants-là dans le regard des gens valides sont perçus comme tels. Ils sont même parfois abandonnés par leurs parents.
Pour moi ce roman ne vaut rien et n'apporte rien au lecteur, si ce n'est renforcer la mauvaise image que
peuvent avoir certaines personnes des handicapéesPar moment certains passages m'ont écoeurée et pourtant je suis à bonne école et j'en ai vu beaucoup ! Je ne croyais pas que cela été chose possible… Et pourtant cela l'a été…
Je dois noter ma chronique donc je vais me forcer à mettre une étoile, mais s'il n'en tenait qu'à moi je n'en
mettrais aucune… Voilà tout est dit, je ne conseille cette lecture à personne. Je ne mettrai exceptionnellement aucun extrait ni citation, ce roman ne le mérite pas, ce serait faire trop d'honneur à l'auteur !
Une véritable désolation…
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"Des larmes roulent de ses joues aux miennes. Promptement, elle saisit un coin de sa veste et les essuies."
"Quand Corinne était à la néonatalogie, j'avais tellement peur qu'elle ne survivre pas. C'était mon bébé. Un morceau de moi. Il n’importait peur qu'elle soit parfaite, je voulais juste qu'elle vive."
"C'est plus facile à dire qu'à faire."
"Une vraie mère n'abandonne pas bêtement son enfant au bord du chemin comme un bidon rouillé."
"Soudain, on manque de temps pour prononcer les mots qui doivent d'être avant la séparation."
Prix littéraire Trillium 2013 - Marie-Josée Martin, Un jour, ils entendront mes silences