J'ai découvert
Fenoglio grâce à A. Baricco et son 'Une certaine vision du monde'.
Il cite
Fenoglio comme son auteur italien préféré du XXème siècle, devant
Italo Calvino, avec un brin de provocation.
La paie du samedi soir est une nouvelle de 150 pages et se lisant d'une traite.
Comme toujours chez
Fenoglio, cet ouvrage est au confins de l'autobiographie et du roman. Il traite de la difficile réinsertion dans la vie, notamment professionnelle, d'un jeune résistant italien après la 2ème guerre mondiale.
L'écriture est fluide, âpre, va droit à l'essentiel et m'a procuré énormément de plaisir avec un curieux sentiment de nostalgie, moi qui n'ai absolument pas connu cette époque (je suis né en 1976).
Je ne vois pas trop son équivalent en français, mais par contre, des auteurs américains contemporains de
Fenoglio m'ont procuré la même impression, comme
John Fante par exemple.
Je recommande fortement ce livre!