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Juge Bao tome 5 sur 6
EAN : 9782359660081
160 pages
Editions Fei (08/11/2013)
4.41/5   27 notes
Résumé :
En route pour la ville de Taiyuan, le juge Bao échappe de justesse à un terrible accident. En pleine tempête de neige et séparé du gros de sa troupe, il trouve refuge dans un monastère, où un bouddha miraculeux attise les convoitises, un fantôme terrorise les moines, et où notre magistrat, seul et sans protection, va devoir lutter pour sa survie...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Grâce à Babelio et aux Éditions Fei, j'ai eu l'opportunité de lire mon premier manhua. le manhua est le nom donné à la bande dessinée en Chine. A ne pas mélanger avec le manga qui est nippon ou avec la manhwa, proche du manga japonnais, mais spécifique à la Corée du Sud.
La particularité du manhua est son petit format et le réalisme de ses personnages. Contrairement au manga, il se lit de gauche à droite comme une BD occidentale.
Les albums du Juge Bao ont une présentation à l'italienne, autrement dit un format paysage, et les dessins sont en noir et blanc.

Juge Bao et les larmes de Bouddha est le cinquième tome des aventures du Juge Bao scénarisé par Patrick Marty et dessiné par Chongrui Nie. Je n'ai pas lu les précédents tomes mais j'ai bien l'intention d'y remédier tant l'histoire m'a enthousiasmée.

Le Juge Bao n'est pas un personnage de fiction mais une figure historique qui vécut en Chine de 999 à 1062 sous la dynastie des Song du Nord. Haut magistrat, il travailla pour l'empereur Ren Zhong avec droiture et fidélité. Homme de lettre, il s'est battu contre toutes les formes de corruption et symbolise encore aujourd'hui en Chine le combat contre l'injustice et la corruption.

Le fait de ne pas avoir lu les premiers tomes ne m'a pas posée de problèmes puisque Patrick Marty présente judicieusement son personnage dans une préface passionnante. Bien évidemment, il m'a tout de même fallu un petit moment avant de bien cerner tous les personnages mais cela vaut pour toutes les BD.
Le format à l'italienne ne m'a pas gênée non plus, au contraire, j'ai apprécié d'avoir un "petit" livre entre les mains plutôt qu'une grande BD rigide difficile à manipuler.

Ce cinquième tome conduit le Juge Bao dans un monastère étrange après avoir miraculeusement échappé à la mort suite à l'effondrement d'un pont. Miracle, un mot qui reviendra souvent dans la bouche du Juge pendant son séjour parmi les moines tant des choses étonnantes se dérouleront dans l'enceinte du monastère.

Le scénario est très intelligent : Juge Bao et les larmes du Bouddha est un vrai polar médiéval haletant dont le suspense grandit page après page. L'auteur installe petit à petit un climat de danger et d'angoisse sans délivrer totalement le lecteur puisque l'histoire ne s'achève pas à la fin de ce tome. Ce qui est intéressant aussi c'est la découverte des coutumes et des moeurs de la Chine médiévale (les croyances religieuses, l'évolution des sciences, le respect de la Justice...).

La lecture est extrêmement agréable d'autant plus que les illustrations de Chongrui Nie sont à couper le souffle. Je n'ai jamais vu une BD en noir et blanc aussi belle et des dessins aussi réalistes. Chaque case est une petite oeuvre d'art à elle seule.
Si je devais formuler un bémol, il concernerait les scènes de bataille qui ont un aspect un peu figé probablement à cause du petit format des cases.

Juge Bao et les larmes de Bouddha est un superbe livre que j'ai eu grand plaisir à découvrir. J'espère que le tome 6 paraîtra rapidement pour connaître la fin de cette aventure.
En attendant je vous conseille vivement cette lecture aussi passionnante qu'exotique.
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
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Le juge Bao, suite à un désastreux accident, se retrouve coincé dans un monastère où il se passe de drole de chose. Entre maladie mystérieuse, revenante hantant les moines, et miracles divins notre juge impartial aura du travail pour faire la lumière.
Une intrigue captivante dans le huis clos d'un monastère de cette chine impériale. Beaucoup de suspence et de retournement de situation.
Un scénario bien amené, conduit de main sure jusqu'à la fin qui nous donne envie de nous plonger immédiatement dans le tome suivant. Car l'auteur sème ses petits cailloux pour l'histoire suivant.

Un dessin toujours aussi époustouflant. Je ne me lasserai jamais de le dire. Un petite modification dans ce tome. L'utilisation du gris en plus du noir et du blanc. J'ai longtemps réfléchi si je préférais avant ou pas. Je n'ai pas encore réussi à me décider! C'est que ça doit être tout autant plaisant! ^^
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A l'occasion de la lecture du tome 5 de cette série : Juge Bao & les larmes de Bouddha, je me penche sur cette oeuvre. le format à l'italienne peut au premier abord étonner le lecteur de BD français, mais ces petits livres de 160 pages en noir et blanc se dévorent d'une traite. le trait est magnifique : la qualité du dessin reste continue, c'est-à-dire au niveau de ce que vous pouvez observer en couverture. Il ne s'agit pas à proprement parler de manwa, la BD chinoise, puisqu'il s'agit d'une collaboration entre un scénariste français, Patrick Marty, et un dessinateur chinois : Chongrui Nie. Ayant eu l'occasion de les rencontrer en dédicace, je précise qu'ils sont fort sympathiques : l'un intarissable sur la période historique, l'autre croquant d'une main experte tout en devisant avec vous grâce à sa traductrice. Cette BD unique en son genre est fascinante, plongez vous dans les premières pages sans a priori et vous verrez…

[...]

Chaque histoire est différente et entière, bien qu'il y ait toujours une ouverture vers le prochain épisode dans le dénouement. Dans ce tome 5 le juge Bao est clairement visé par un complot, et se trouve par ailleurs bloqué dans un étrange monastère où une statue du Bouddha géante charrie des pierres précieuses. Nullement superstitieux, il entend bien résoudre l'énigme. Méfiez-vous de votre première impression, ce n'est pas forcément la bonne… La conclusion de l'affaire m'a vraiment surprise, alors que dans les enquêtes précédentes la solution était plus aisée à deviner. Bravo au scénariste qui crée la surprise tout en restant toujours sur un rythme identique.

Une BD à relire tant pour observer minutieusement les détails du dessin, que pour le plaisir de voir le puzzle se mettre en place. le dessin est parfois classique, parfois époustouflant mais toujours très beau. Les visages et les postures sont travaillées à la perfection. Comme tout bon polar, la relecture procure un véritable plaisir : celui de voir le travail de l'auteur qui distille ses informations pour vous faire prendre de fausses pistes.

Il reste un ultime tome à découvrir : le juge devrait arriver à la cour, et ses ennemis y sont nombreux. J'ai hâte de le lire, et suis un peu triste que la série de termine déjà. Une série qui plaira à tous les amateurs de policiers, ou de BD, ou d'histoire, ou… bref qui plaira. A offrir à quelqu'un que l'on aime.
Lien : http://lireetclaire.wordpres..
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Voici encore une découverte pour moi (grâce à babelio !). Je ne connaissais pas le Juge Bao et maintenant, j'ai envie de lire les premiers tomes et vais pour cela me précipiter dans ma bibliothèque... Il y a aussi un 6ème tome qui est en préparation et dont je vais guetter la sortie. le Juge Bao a réellement existé en Chine. Il a fortement marqué l'histoire au travers de son combat contre la corruption.
J'ai vraiment adoré la présentation en format A5 dont il me semble qu'elle contribue à rythmer et faire couler la lecture qui se fait ainsi d'un trait.
Le dessin est magnifique en noir en blanc. Chongrui Nie maîtrise les contrastes lumineux de façon incroyable et rend ses personnages très expressifs. On apprécie pleinement les différentes planches d'autant que les textes de Patrick Marty sont très bien équilibrés avec les images. C'est une très jolie BD.
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Comme les autres titres de la série, cet album en noir et blanc est dans un format « à l'italienne » (horizontal), de 13 sur 18 cm. le dessin au trait à l'encre est toujours aussi détaillé et rend très bien les visages, les détails d'architecture, etc. J'ai particulièrement admiré la machine hydraulique qui alimente en eau le Bouddha… et ses larmes « miraculeuses ». L'histoire est cette fois plus facile à suivre, sans récits imbriqués comme dans Juge Bao et l'auberge maudite. Si la question de la justice sociale est abordée (le riche monastère redistribue-t-il bien ses riches réserves aux pauvres des alentours qui souffent de la famine?), ce volume se centre plus sur l'intrigue « policière », le savoir scientifique des Chinois au Moyen Âge (l'hydraulique, la poudre, le savoir savant et sa copie dans des livres…). le tome 6 est annoncé!
Lien : http://vdujardin.com/blog/ma..
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critiques presse (2)
Sceneario
06 décembre 2013
Le scénario de Patrick Marty continue d'être vraiment habile et captivant. Mine de rien, sous les dehors d'une vague enquête le scénariste raconte surtout les us et coutume d'une Chine moyenâgeuse, même si ici cet aspect est bien moins appuyé que dans les précédents albums.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BulledEncre
25 novembre 2013
Patrick Marty se fond totalement dans la culture asiatique et élabore des intrigues aussi passionnantes qu’intéressantes [...] Rarement une œuvre en noir et blanc aura été aussi époustouflante graphiquement. Une série magnifique qui a prouvé que son absence manquait !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Abbé Tang ! Suivez-moi immédiatement ! Pourquoi avez-vous fouetté Tian Yi ? Expliquez-vous !
- Mais...mais... Il a enfreint les règles...Il s'est enfui du monastère sans autorisation, ce qui revient à renier son engagement de moine ! De plus il a répandu de fausses allégations à propos des trois moines coupables et punis par un magistrat de l'empire.
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Par sa perception clairvoyante du genre humain, son engagement et son intégrité en tant que magistrat, Bao m'a amené à considérer l'idée de justice comme un bien commun. Un bien commun et un instrument dont le but final serait d'assurer l'équilibre de la société, et non une chimère politique qui hisse le tout répressif en étendard, en glaive se posant comme seule alternative au maintien de l'ordre, oubliant la balance.
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Auparavant j'exerçais la médecine dans la recherche scientifique auprès du Ministère de la Guerre. A Kaifeng, il y a quelques années, j'ai fait partie des scientifiques qui ont perfectionné l'utilisation de la poudre à canon. Je me suis rendu compte ensuite pour avoir soigné les blessés sur les champs de bataille que je préférais préserver la vie que de travailler à répandre la mort.
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L'âme humaine est insondable, et la quête spirituelle ne parvient pas toujours à la garder de ses démons. A ce propos... Les femmes ne sont pas admises dans le monastère.
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A ceux qui ne connaissent pas encore les aventures du juge Bao, je tiens à signaler ici qu'il s'agit d'un personnage historique (999 - 1062), haut magistrat qui s'illustra dans la lutte contre la corruption, sous la dynastie des Song du Nord (960 - 1126) et l'empereur Ren Zhong.
Personnage hors du commun, brillant lettré, il s'est érigé contre toutes les formes de corruption à tous les niveaux de l'Etat. Il symbolise encore aujourd'hui en Chine ce combat contre l'injustice et la corruption.
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