Milomir KovacevicFrançois MasperoAndrea Lesic/5
1 notes
Résumé :
1992 rend la ville de Sarajevo tristement célèbre à travers le monde. Le photographe Milomir Kovačević, dit Strasni, suit de près les événements et réalise plusieurs séries de photographies. Qu’il soit lui-même un habitant de Sarajevo rend son regard sur la guerre radicalement différent de celui des photographes étrangers. Ses images sont à la fois violentes et empreintes d’une extraordinaire sérénité. Leur qualité réside avant tout dans la force picturale... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Une série de photographies de Sarajevo entre 1985 et 1993 de Milomir Kovacevic, qui fut le témoin des évènements subis par la capitale bosniaque. L'ouvrage s'ouvre sur deux jolis textes de François Maspero et Andrea Lesic, puis les photos défilent : enfants, passants, vieillards, morts bien sûr...Les jours semblent s'égrener, des manifestations pour la paix à l'incendie de la bibliothèque national, des trous d'obus dans les murs aux enfants qui jouent avec des armes en plastiques.
Les photos en noir et blanc sont magnifiques et fortes, et parlent d'elles-même ; l'ouvrage se clôt sur une série de photos d'objets et de courts textes manuscrits : les seules possessions que des réfugiés bosniaques eurent tout juste le temps d'emporter sur leur fuite vers Paris, et ce qu'elles représentent pour eux. Poignant, surtout au regard de l'actualité.
Les photos en noir et blanc sont magnifiques et fortes, et parlent d'elles-même ; l'ouvrage se clôt sur une série de photos d'objets et de courts textes manuscrits : les seules possessions que des réfugiés bosniaques eurent tout juste le temps d'emporter sur leur fuite vers Paris, et ce qu'elles représentent pour eux. Poignant, surtout au regard de l'actualité.
Citations et extraits (1)
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Il ne s'agit pas de nostalgie stérile ou d'archéologie de l'intimité collective. Chaque petite histoire qui accompagne la photographie de l'objet évoque la vie antérieure. Chacune représente un morceau d'un puzzle infini. Dans le même temps, elle nous invite à nous joindre au jeu, à construire, à partir de ces fragments broyés, une image de la vie commune nouvelle, complexe et tournée vers l'avenir.
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