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Une histoire de vampires qui se déroule durant la seconde guerre mondiale, voilà qui me tentait bien.
Le héros de ce roman est à la poursuite d'un vampire très particulier, qu'il va traquer des années durant, ce qui nous amènera aux années 60.
J'ai bien aimé l'originalité de l'intrigue, les ambiances des deux époques décrites et la personnalité du héros.
Un roman de vampires assez sympa, distrayant et qui change un peu des vampires traditionnels.
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Débuter une chasse aux vampires pendant la seconde guerre mondiale est plutôt une bonne idée de départ et modernise un mythe tant de fois utilisé. Les Strigoï ou Screechers (qu'il ne faut pas confondre avec les Nosferatu) ont évolué en même temps que notre société et les combattre n'est plus seulement une affaire de religion, la science s'en mêle aussi.

Il n'est pas question ici de romantisme, loin s'en faut. La violence est bien au coeur de ce livre : celle des vampires vis-à-vis de leurs victimes, mais aussi celle des chasseurs vis-à-vis des Strigoï. Et ces descriptions répétées finissent pas devenir lassantes (en plus d'être écoeurantes).

La fin du roman, un peu longue, tente une dernière touche d'originalité mais manque son objectif et paraît un peu fade après le déchaînement de violence qui précède.

Malgré ces bémols, ce premier aperçu de l'oeuvre de Graham Masterton m'a donné envie d'en lire plus.
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Une histoire de vampires pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous retrouvons la plume de Graham Masterton dans un genre un peu différent, tout en maintenant le rythme et le suspense qui le distinguent de tous les autres.
Néanmoins, cette fois, l'auteur a choisi de narrer l'histoire à la première personne du singulier, ce qui ne recueille pas toujours l'unanimité des suffrages.
Personnellement, c'est ce que je préfère, parce que je m'identifie plus facilement au personnage, donc à chacun son appréciation.
Toujours est-il qu'on en a pour notre argent en dose de terreur, d'horreur, de suspense, de style d'un niveau impressionnant, et j'ai encore une fois trouvé largement mon compte dans ce récit. En parlant de dépendance et d'addiction, j'ai bien peur d'en être victime.
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Un bon petit roman d'épouvante qui me reste en tête depuis pas mal de temps.

Pourtant rien de très original : des vampires, un maître vampire, un chasseur de vampires, une enquête, une poursuite.
Et pourtant si : des vampires revisités à la sauce bien gore, carnage et éventration au programme, un chasseur de vampire mi-espion pour les services secrets américains mi-chercheur universitaire, une femme fatale maître-chien pour la police britannique, une enquête pleine de revers et de rebondissements, une ambiance so british, des révélations bien dosées dans l'ensemble.
Bref, ça passe plutôt bien.

J'en attendais rien mais j'ai passé un bon moment. Plus surprenant, cette histoire et ses détails restent gravés dans ma mémoire. Un bon point pour ce roman.

Pour les amateurs de vampires bien cruels qui déchiquettent du nourrisson sans sourciller : âmes sensibles s'abstenir.

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Graham Masterton visite le mythe du vampire, dans un roman horrifique bien loin des bluettes végétariennes hollywoodiennes. Dans ce récit, les carpaccios de tripes copieusement arrosés sont au programme, accompagnés d'un cocktail aortique de prime fraîcheur. le lecteur assiste au maniement du couteau de cuisine avec plus ou moins de maestria des apprentis-bouchers, progéniture malade et nauséabonde des immortels assoiffés de sang et affublés d'un lourd complexe de domination.

Les Strigoï vii sont des vampires en puissance, à la condition d'opérer leur transformation complète en buvant une dernière gorgée du sang de leur maître, les Strigoï mortii. Ce dernier est représentatif du mythe vampirique véhiculé par la plupart des romans du genre avec les forces et faiblesses typiques de cette créature fantastique (ail, crucifix, argent, religion,…). L'auteur écossais ne fait qu'une petite concession à l'époque moderne, mais elle demeure une belle trouvaille dans ce domaine.

Le roman est court, sans grande originalité ou étincelle, avec une trame assez prévisible. Mais tout est globalement bien fait et le récit est suffisamment prenant, l'aspect horrifique plutôt réussi pour qu'il se lise d'une traite. le lecteur se retrouve à tourner les pages pour étancher sa soif de manière compulsive.

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Un anti-Twilight sympathique mais un peu plat par moments et surtout prévisible

J'ai globalement apprécié ma lecture (particulièrement le long épilogue -même s'il aurait gagné à l'être encore plus-, la traque de l'antagoniste dans Londres, et le personnage principal qui combine John Constantine, Indiana Jones et Jack Bauer), ainsi que le fait que nous ayons affaire à un anti-Twilight qui respecte les fondamentaux du vampirisme, sexe, érotisme, séduction, côté classe du Vampire et dimension bête sauvage et inhumaine respectée. L'histoire, qui se balade entre Seconde Guerre Mondiale, 1957 et début des années 2000, est intéressante, tout comme le genre, qui peut, selon votre vision de la chose, relever de l'uchronie (variante Histoire secrète) de Fantasy ou de la Fantasy Historique.

Toutefois, une immersion qui tarde à se mettre en place, un roman trop court pour vraiment développer ses personnages, de très gros points communs sur le fond avec Dracula et une révélation finale téléphonée font que je ne classifierais tout de même pas ce livre dans mes « romans vampiriques de référence ». Malgré tout, si vous voulez faire comprendre à un inconditionnel de Twilight ce qu'est un vrai roman de vampires, voilà un candidat assez intéressant, notamment sur le plan gore (sur le plan sexe, Masterton est tout de même un poil en-dessous de sa réputation sur ce livre).

Vous trouverez la version détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Une superbe histoire de vampires revisitée par Graham
Le theme des vampire pendant la guerre.
Un tres bons romans d'horreur qui glace le sang, un chasse aux vampires originale
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C'est grâce à une lecture commune lancée sur le forum SFFF que j'ai lu enfin mon premier Masterton.
Croyez-moi, dès les premières pages vous saurez où vous avez mis les pieds. Masterton n'est pas estampillé "terreur" pour rien ...et ce ne fut pas pour me déplaire, au contraire! Les parties sanglantes sont d'autant plus appréciables qu'elles s'alternent habilement avec des explications sur le "folklore vampirique" (il doit exister une bien meilleure terminologie)
J'ai trouvé le style fluide, parfait pour une lecture dans le hamac et surtout, j'ai adoré l'humour!
Malgré tout, j'ai quelques déceptions.
Je trouve que le personnages manquent un peu de profondeur (qu'il s'agisse des parents de James ou de Jill ) et certaines scenes sont du coup peu crédibles.
Par ailleurs, je ne connais pas bien l'époque des 50s, mais j'ai trouvé que l'ambiance était peu retranscrite. Tout semble simple comme au XXI eme siecle tant pour les déplacements que pour les communications etc. Bien évidemment, les 50's ne sont pas si loin, j'aurais aimé ressentir davantage cette époque (des détails sur les voitures, la vie quotidienne ou autre)
Enfin, j'ai trouvé l'histoire très prévisible (et je ne suis pourtant pas ce qu'on appelle un fin "limier" lorsqu'il s'agit d'anticiper un dénouement) et cela a un peu ralenti l'engouement que j'avais ressenti en début de lecture.

Contrairement aux apparences , j'ai passé un agréable moment.
Et cette lecture commune m'a mise surtout en GRAND appétit pour découvrir très prochainement un autre roman de Masterton!
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Je crois que «Descendance» c'est mon 17e livres que je lis, de mon auteur, que j'affectionne particulièrement. Il est écrit en 2006, il est apparu chez les éditions Bragelonne, il fait partie de ses livres les plus récents. C'est avec notre lecture commune, une idée d'Alberthenri, que je décide de me lancer dans l'aventure.

«Frank était un chien très obéissant, mais il avait de temps en temps un petit grain de folie. Roger du Croix m'avait dit que cela se produisait quand il sentait l'odeur des rats morts.»

Espionnage, Créature, Attaque

Dans «Descendance», je reste totalement surprise car je découvre une nouvelle histoire qui nous amène dans le monde des vampires. Je me familiarise avec sa nouvelle plume et je me laisse enchanter par ce récit qui se lit très bien, au fil des pages. Tu découvres qu'à chaque chapitre, il écrit des sous-titres révélateurs et que tu accompagnes James dans sa traque.

Le récit :
En 1957, le gouvernement engage notre héros James Falcon pour éliminer les créatures. On se rend compte qu'il y a beaucoup de meurtres étranges dont on soupçonne leurs existences. C'est une mission dangereuse et totalement confidentielle. Au cours du récit, on fait un retour dans le passé, on comprend l'histoire de notre héros et comment sa mission est partie pour en comprendre le sens.

Dès le début, on s'attache tout de suite à James Falcon, à son chien nommé Franck. Il nous amène avec lui, il ne pense qu'à bien mener sa quête. Je trouve que l'intrigue est bien construite, le suspense est présent et au fur et à mesure que l'histoire avance, on voit des nouveaux décors, avec des passages mêlés de l'histoire, autour de la guerre. Avec Jim Falcon, on va aussi à la rencontre de d'autres personnages. Lorsqu'il ne peut plus avoir son chien Franck, il doit avoir un autre chien. Et c'est là qu'il rencontre Jill et sa chienne. Elle va jouer un rôle très important dans l'histoire. Il va même lui arriver quelque chose, en lien avec James. Avec Jill, on voit un autre côté de lui, il se laisse attendrir, elle amène un peu de légèreté à l'histoire.

«Descendance», c'est avant tout une histoire fantastique où on rencontre des créatures étranges. On ajoute également les ingrédients comme la peur, la souffrance, l'horreur sont au rendez-vous. On reconnaît bien ici son côté surnaturel, qui insère bien dans son récit : «Comment ils ont fait pour entrer, il n'a aucune trace ? Est-ce qu'ils passent par le mur, par les fenêtres ?» Il reste fidèle à sa thématique, il aime bien faire douter ses personnages et le lecteur par la même occasion. Graham Masterton possède le tour de nous faire souvent lever le coeur. Il décrit bien les tortures qu'on inflige aux victimes, ainsi ce que James fait à ses créatures quand ils les attrapent. La violence, le sang, le supplice sont présents lors de ses scènes. Il ne faut pas tout comprendre car c'est un peu irréalisme par moments, l'auteur détient une imagination débordante.



Dans l'ensemble, c'est une écriture fluide, l'auteur est capable de maintenir ton attention. On constate que les chapitres ne sont pas longs au début, car ça peut amener parfois de la frustration mais ça se replace, en avançant dans le livre.
On poursuit donc notre lecture car on veut savoir ce qui va arriver. Tu es toujours sur le qui-vive, car tu ressens une atmosphère sous-tension, on sent dans l'air que c'est fragile et que ça peut exploser en tout temps.



À travers cette histoire, je suis fascinée par ses étranges créatures, la chasse est mise à l'avant. On est également impressionnée par son matériel. Je fais un clin d'oeil également à Duca, qu'il possède un rôle important à jouer dans les événements. Je me demande également ce qui est arrivé à Terence, le collègue de James. Je ne sais pas si c'est l'auteur qui oublie de le dire, ou je n'ai pas porté attention. Ce qui est très intéressant dans le récit, c'est qu'on apprend un peu plus sur la vie de James Falcon. En cours de route, il découvre alors, des secrets dans sa famille. Je trouve que la fin m'a laissée sur mon appétit, je suis un peu déçue de ne pas en savoir plus.

Pour terminer, c'est une belle lecture où on voit bien que l'histoire comporte ses forces et ses faiblesses. Je suis ravie de découvrir un nouveau style de mon auteur, qui nous transporte dans tout un univers. Je reconnais son talent de conteur ainsi que sa touche d'humour, qui ajoute comme à son habitude. Je constate encore une fois que c'est une histoire qui est bien écrite, elle se lit facilement. J'en garde un bon souvenir, surtout celui que je partage un bel échange avec mes ami(e)s. La lecture ouvre la porte aux discussions et à l'amitié. (Je remercie également Saiwhisper, avec qui j'ai partagée beaucoup nos ressentis par courriel et c'est très agréable d'échanger avec toi. ) Est-ce qu'on est alors en danger ? C'est certain qu'après cette lecture, il faut être sur nos gardes, n'est-ce pas ? Je vous laisse, alors sur ses mots : «Les vampires ne vous pardonnent jamais rien. Jamais rien. »

Ma note : 3.5/5

Siabelle
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*Début de la transmission* Scrrrrtch... "Descendance" était un titre que j'ai précommandé en avant-première lorsque j'ai vu que Bragelonne rééditait cet ouvrage avec une main ensanglantée en couverture. Je me suis dit que ce serait parfait pour frémir cet été ! Siabelle et Alberthenri ont proposé d'en faire une lecture commune sur le forum de Babelio, ce que j'ai accepté avec grand plaisir ! D'autant plus que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. le résumé me faisait fortement songer à "The strain" une série TV adaptée d'une saga de Guillermo del Toro et de Chuck Hogan. En effet, dans cette oeuvre, il est également question de guerre mondiale et de strigoï. Pleine de questions, je me demandais ce que le Maître de l'Horreur nous avait réservé...

Globalement, je suis satisfaite. Même si la plume est vraiment différente de ce que j'avais lu jusqu'à présent avec cet auteur, j'ai rapidement été prise dans le récit. le rythme est bien mené, c'est dynamique : il y a plusieurs révélations, des scènes de crimes avec des groupes de personnes éventrées et des rebondissements. C'est très fluide et ça "bouge" pas mal, surtout lorsque l'on quitte l'année 1944 et que l'on fait la rencontre de la douce Jill. le fait que les chapitres soient très courts donnent également du rythme. Bon, certes, certains passages sont vraiment trop attendus, mais cela se laisse lire. Par ailleurs, je n'avais encore jamais découvert une histoire de vampires signée Masterton... Et je dois avouer que je suis rassurée de les voir cruels, sanguinaires et agressifs. On est loin de l'image des buveurs de sang que l'on croise dans la Bit-Lit ou dans certaines sagas young-adult ! Non pas que je sois contre cette version des vampires, mais cela fait du bien de les voir plus menaçants. Ici, ce sont des monstres qui n'hésitent pas à ouvrir le ventre des enfants ou à décapiter les membres de familles innocentes. C'est un véritable fléau macabre qu'il faut absolument éradiquer !

Bon, il faut l'avouer, j'aime quand les événements horrifiques s'installent crescendo... Ce qui n'est pas le cas ici. On est directement plongés dans une enquête surnaturelle et on découvre rapidement ce qui cause autant de massacres. C'est un parti-pris comme un autre : au moins, on ne s'ennuie pas. Même si je m'attendais à une montée d'adrénaline ou à des moments terrifiants comme j'en ai l'habitude avec cet auteur, j'ai pris plaisir à suivre Jim, ce chasseur de strigoï qui a besoin de sa valise contenant toute sorte d'armes anti-vampires et qui a besoin d'un maître-chien pour traquer ses cibles. Jim est un protagoniste assez franc qui fait bien son travail, mais qui agit surtout pour des raisons personnelles (la vengeance -classique-). J'ai également apprécié ceux qui l'accompagnaient dans sa quête comme Terence (D'ailleurs, il faudra me dire ce qu'il lui arrive après son enlèvement... J'ai mes suppositions, mais rien n'est dit à son sujet !), Jill ou encore Frank et Bullet, deux compagnons à quatre pattes à l'odorat affuté. Ils apportent tous un petit quelque chose à l'ambiance de ce roman. Quant au grand maître des strigoï, Dorin Duca, il m'a fait songer au premier "Dracula" que j'ai vu en film avec Keanu Reeves (Jill incarnant alors à merveille le rôle de Mina). Cette lecture m'a donc fait ressurgir divers souvenirs de jeunesse. Pour ma part, je n'ai pas remarqué beaucoup de clins d'oeil à d'autres univers. Il faut dire que je n'y ai pas fait très attention...

Après un combat final prenant, la conclusion de ce livre m'a plutôt surprise... Je me demandais comment Graham Masterton allait retomber sur ses pattes et je dois avouer que, même si c'est rapide, c'est bien trouvé. C'est surtout le chapitre "Qui a fait les doïna" qui m'a étonnée... Même si ce n'est pas la meilleure oeuvre de l'auteur, "Descendance" m'a plu... J'avoue que c'est surtout dû au fait que l'on s'attendait entre les chapitres avec Siabelle afin que l'on en discute ensemble. C'était très agréable.

Voilà... Vous savez tout. mais, chut, vous n'avez rien lu. Secret défense, d'accord ? Normalement, il m'est défendu de divulguer cette histoire à quiconque. Vous ne m'avez jamais lue et n'avez pas intérêt à en parler, ni à votre père, votre mère, votre meilleur ami, même votre chat. Si jamais "Ils" apprennent que je n'ai fait ne serait-ce que la plus infime allusion à ce qu'il s'est passé, je pourrai bien le payer de ma vie... Et vous aussi ! Jim m'annonce que cette critique a été classée top-secret, tout comme les autres qui ont été postées avant moi ou qui le seront. Surtout, surveillez vos arrières et faites attention... Scrrrrtch... *Fin de la transmission*

Lien : https://lespagesquitournent...
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