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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782266082204
415 pages
Pocket (22/06/1998)
3.99/5   101 notes
Résumé :
Victime d'une sauvage agression, Craig Bellman prend quelques jours de repos avec sa femme Effie dans la vallée de l'Hudson.
Au cours de leurs promenades, ils découvrent une magnifique demeure tombant en ruine, Walhalla. Durant la visite du manoir, Effie entend une femme sangloter, puis elle aperçoit un homme étrange. Hallucinations, fantômes, phénomènes de hantise ? Ils apprennent bientôt l'histoire de Walhalla, le palais des guerriers les plus valeureux mor... >Voir plus
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J'avais le goût de lire mon auteur préféré dont j'ai invité avec moi mon amie-lectrice Saiwhisper pour s'y incruster dans la maison hantée Walhalla. On fait donc la connaissance de Craig, un avocat, qui nous amène avec lui un jour de pluie. Et c'est là que tout va mal. C'est la catastrophe quand il se fait agresser en plus par deux hommes, et pas n'importe comment.

«Un homme qui prononce des paroles blessantes finit toujours par se trancher la gorge.» - Proverbe égyptien

À cause de sa mésaventure, Craig a le goût de vivre un gros changement. C'est là qui remarque la maison Walhalla. Il se sent alors en phase avec elle, il force donc sa compagne Elfie à y aller, même pour une nuit. Et c'est là que tout commence : Est-ce que la maison est hantée ?, Pourquoi Craig change-t-il souvent de comportement ? Faisons donc appel à une femme médium… J'entends souvent pleurer la nuit, mais je ne vois personne, comme les planchers qui craquent, est-ce que c'est des vermines ? Qu'est-ce qui peut bien rôder dans les corridors ? On se pose alors des questions inévitables : Qu'est-ce qui est arrivé au propriétaire d'avant ?, Est-ce qu'une fois qu'on y entre, peut-on s'en sortir vivant ? Cela ne disait rien à Elfie et elle suit son mari coûte que coûte par amour se dit-elle. Avec ma copilote, je constate que je retrouve toujours sa plume que j'aime autant, à mon grand plaisir. Il possède une écriture très prenante, tu te laisses porter par les voix des personnages. On se laisse transporter par cet univers très hanté, qui est vraiment possessif et qui est très violent. Il peut avoir des passages qui ne sont pas toujours faciles à cause de la possession. Tout comme ma complice, je déteste Craig mais je m'attache beaucoup à sa femme Elfie qui le supporte, qui reste avec lui et qui essaie de trouver sa place. Elle demande au moins de l'aide à la femme médium, c'est déjà ça. Elle le suit sans écouter sa petite voix, qui lui dit non tu es mieux de ne pas le suivre, tu es mieux de fuir. Va-t-elle l'écouter à temps ? Je sens qu'il se passe quelque chose d'anormal quand Craig répète souvent : «La maison et moi ont fait la même personne», et c'est là que l'atmosphère change, la tension devient très lourd et tout devient cauchemardesque. L'ambiance est très mauvaise et c'est très malsain, qu'est-ce qui se cache donc dans l'ombre ?

«Les maisons anciennes produisent toujours des bruits étranges. Allons, tu as bu trop de champagne, voilà ton problème ! »

C'est toujours mon auteur préféré que j'affectionne énormément à cause de sa touche d'humour, il y ajoute toujours un côté machiavélique et j'aime beaucoup son aspect aussi très psychologique avec ses personnages. Il nous offre un très beau récit qui manie très bien le fantastique, le surnaturel, et l'enquête. On reconnaît vraiment sa plume puissante que j'aime beaucoup. J'adore aussi la fin, qui me fait sourire, c'est bien du Graham Masterton, comme on dit, c'est sa signature et vraiment ça conclut bien l'histoire.

«Il ressemblait à Craig… et pourtant de façon étrange… il ressemblait à quelqu'un d'autre, également… quelqu'un qu'ils ne connaissaient pas.»

À mes yeux, c'est toute une aventure que je fais avec ma partenaire, je lui dis merci de m'y avoir accompagné, et surtout j'apprécie beaucoup nos échanges qu'on fait autour de la maison hantée Walhalla qui nous a bel et bien laissées partir… On ne s'ennuie pas, même si parfois il y a un quelques petits défauts tels que la répétition, et la longueur, je lui pardonne tout. C'est plus fort que moi, tu veux savoir comment ça finit ! C'est une très belle lecture, je le conseille vraiment aux amateurs de ce genre, il est classé parmi mes incontournables à mes yeux. Tu peux poursuivre en continuant d'aller lire Saiwhisper.

- Merde, vous avez vu ça ? Il y a un type là-bas, empalé sur les grilles. Il a dû sauter d'une fenêtre.

Bienvenus !

Siabelle
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Les histoires de maisons hantées m'ont toujours fascinées.
Ici, aucun risque d'être déçu, tous les ingrédients habituels sont réunis : une vieille et grande demeure abandonnée avec un passé mystérieux, des secrets anciens, des bruits étranges, des accidents horribles, des forces maléfiques, des fantômes et des personnages loin d'être lisses, certains sont même carrément antipathiques dès le départ, et je me suis réjouie à chaque fois qu'il leur arrivait malheur, comme quoi, les romans d'horreur ne font pas ressortir que le meilleur de nous !
La demeure en question est merveilleusement bien décrite, ce qui fait qu'on se sent carrément happé par l'intrigue, qui est haletante du début à la fin.
L'histoire est assez classique, puisqu'un couple décide d'acheter et de rénover une demeure immense qui a été magnifique mais qui est complètement pourrie de partout depuis qu'elle a été abandonnée il y a 50 ans.
Très vite, des événements étranges se produisent, et ce qui ressemblait à un roman d'épouvante assez commun va vite devenir plus que ça, le passé, le présent et le futur se mélangent, les personnages se confondent, et des éléments relevant de l'occultisme apparaissent.
Graham Masterton sait tenir son lecteur en haleine avec des descriptions réalistes, des scènes gores, des réparties pleines d'humour et toujours de la misogynie, une de ses marques de fabrique.
Dans ses romans, les femmes sont belles et désirables, mais complètement idiotes, elles sont au mieux crédules, voire carrément décérébrées le plus souvent et ne servent qu'à assouvir les fantasmes des hommes.
Ca pourrait être agaçant à la longue, mais cela s'explique quand on sait que l'auteur, en plus de ses dizaines de romans d'épouvante, a également écrit plusieurs manuels sur la sexualité et travaillait aussi pour la revue de charme Penthouse, visiblement le sujet lui tient à coeur.
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Que je le veuille ou non, j'en reviens toujours à Graham Masterton quand il s'agit d'horreur. Je commence à avoir pas mal d'expérience littéraire dans ce genre et force est de constater qu'il surclasse les autres. Une bonne vingtaine de ses livres lus et je suis encore étonné de voir comment il arrive à imaginer de nouvelles mutilations.

Walhalla (ou Valhalla) est la maison où repose les guerriers Vikings, mais c'est aussi le nom de cette immense bâtisse né de la mégalomanie d'un milliardaire joueur invétéré de jeux d'argent. Tout bascule le jour où Craig insulte un chauffeur de taxi. Sous une pluie torrentielle cet avocat rencontre une jeune femme qui jure que son amie est attaquée par une bande de voyous. La suite, elle est typiquement Mastertonnienne. On la sent venir, on la redoute et paf : Ça gicle, c'est violent. Je suis désolé de divulguer les premières pages de ce livre, mais c'est succulent pour tous fans d'horreur.

Les maisons étranges ou hantées ont toujours fasciné les êtres humains. Nombreux sont les écrivains à s'y être attelé avec plus ou moins de réussite. Graham Masterton à lui aussi écrit quelques textes sur ces bâtisses aux phénomènes étranges. On pense bien sûr à « Démences », mais aussi à « Apparition ».

Si on met de côté cet événement tragique du début, j'ai trouvé que l'histoire peinait à décoller. L'écossais aurait-il prit un coup de vieux, s'est-il assagi ? Je serais tenté de répondre par l'affirmatif quand on voit les ouvrages qui ont suivi ce livre. Pourtant, c'est mal connaître le bougre et quand on ne s'y attend pas, on est littéralement transpercé par l'effroi.
Le roman pourrait être divisé en deux parties. L'auteur ayant choisi de suivre en premier lieu Craig comme personnage central puis l'a délaissé pour le remplacer par sa femme. Il pourrait être intéressant de voir l'évolution de Craig dans cette histoire. Pourtant sa métamorphose m'a énervé tant il devient antipathique, misogyne, sexiste et phallocrate. Effie m'a paru très effacée et dominée. Même les protagonistes secondaires m'ont paru bien fades hormis peut-être Norman. L'immonde Jack Belias n'a pas le charisme d'un Maurice Gray.

Malgré une histoire intéressante – une maison hantée en apparence –, du Fantastique avec un F majuscule, ce récit m'a paru bien fade et ennuyeux, cela est dû à ces personnages quelconques avec des défauts trop accentuer, mais aussi à ces trop nombreuses scènes de sexe. J'ai trouvé la fin longue – mais est-cela dû au fait aux sentiments ressentis sur ce livre ? Quelques passages m'ont paru un peu fouillis. Sur ce roman, j'ai senti déjà que le Maître entrait dans une période moins féconde avec la suite que l'on connaît et ces livres moins percutants que ses années folles, même les scènes d'horreur se font plus discrètes. Je trouve dommage qu'il soit passé à côté de son sujet.
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Au début du mois, mon amie Siabelle m'a proposé de lire ensemble un titre d'un auteur que nous affectionnons : Graham Masterton ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas plongé dans la plume de ce maître de l'horreur. J'ai donc accepté sans hésiter. Une fois encore, nous avons été transportées par l'ambiance horrifique qui a su nous intriguer dès les premières pages. Il faut dire que, durant le premier chapitre, le pauvre Craig va subir le pire avec une journée particulière qui finira dans la violence, le sang et la douleur… L'horreur frappe directement le lecteur qui ne pourra que compatir pour l'avocat. Bien qu'exécrable et hautain, celui-ci ne méritait pas un tel sort… Or, c'est avec une pointe de compassion que j'ai suivi les mésaventures de cet homme traumatisé et de sa compagne Effie.

Dans un but thérapeutique, le couple va décider de voyager afin de permettre à Craig de surmonter ses démons. hélas, tout semble perdu jusqu'à ce que Craig s'arrête devant les portes de Walhalla, un manoir abandonné et lugubre dont l'ancien propriétaire, un mégalomane lubrique et adepte de jeux d'argent, a mystérieusement disparu il y a plusieurs années. Dès que l'avocat aperçoit la bâtisse, c'est le coup de foudre : il veut la posséder ! Et c'est à partir de là que commence la descente aux enfers pour le duo, qui est loin de savoir ce qui les attend derrière ces murs… Contrairement à d'autres écrits, j'ai trouvé que l'on mettait un peu de temps avant d'entrer dans le vif du sujet. Heureusement des passages effrayants et violents surgissent ponctuellement, glaçant alors d'effroi le lecteur. J'ai aimé les clins d'oeil de l'auteur à ses confrères, notamment le moment des rats qui n'est pas sans rappeler la trilogie de James Herbert

Le mystère va progressivement s'épaissir lorsqu'Effie va réaliser que son époux change radicalement de comportement au fil des jours, que ce soit avec les autres ou avec elle… Certes, le déroulé du scénario est classique néanmoins, Graham Masterton ne se contente pas de proposer une énième histoire de fantômes dans une vieille maison. Cette idée de possession épouvantable m'a conquise ! Que je n'aurais pas aimé être à la place d'Effie ! D'ailleurs, j'estime qu'elle s'est montrée courageuse, patiente, aimante et sûre d'elle. Bien sûr, elle s'est parfois montrée dominée, larmoyante et à vif, mais qui ne l'aurait pas été face à son aimé qui se comporte comme un goujat ? J'ignore si j'aurais toléré les mots ou les actes de mon conjoint s'il avait agi comme Craig… Ce dernier m'a paru détestable misogyne, sexiste, vulgaire et calculateur. Pour ma part, je pense que j'aurais mal réagi rien qu'au fait que l'on me traite de « pute » pendant l'amour…

Cette lecture fut distrayante et j'ai adoré échanger avec Isabelle. L'une comme l'autre étions horrifiées par la gentillesse d'Effie et par l'emprise de son époux. Nous avons dévoré les chapitres avec avidité, curieuses de voir le dénouement dont l'issue était plus qu'incertaine (Masterton n'est pas du genre à faire du happy-end…). Cela dit, j'ai trouvé que le récit comportait quelques longueurs. Je peux pardonner un début un peu long cependant, j'ai regretté les nombreuses scènes de sexe répétitives qui n'apportaient rien au récit. Certes, c'est l'une des marques de fabrique de l'auteur toutefois, il est inutile de parler de cela pendant un quart du livre ! J'ai également trouvé que l'enquête patinait un peu et que les personnages secondaires entourant le couple auraient pu être développés davantage… Mais tout ceci est une question de goût ! Merci encore à Isa pour ces beaux échanges.
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Une femme pleure dans la maison, j'entends ses plaintes, sa souffrance, elle vibre en moi comme un coup de marteau dans les murs, produit une onde de choc qui se répand dans le mur tout entier, le fait vibrer au diapason d'une même note. Stridente plainte de douleur qui résonne et martèle ma tête et qui s'amplifie plus encore qu'avant, n'ayant de cesse que de croître pour mon plus grand déplaisir moral, ma sensibilité psychique mais qui abreuve ma curiosité de la douleur, de la complexité des émotions, d'un impatient mélange nouveau pour moi et qui révèle une fois de plus des sensations qui m'étaient inconnues.
Le fait même d'aimer à ce point la terreur pour l'ennui, la douleur décrite contre la paix silencieuse, l'engouement des morts pour le bruit fanfaronnesque de la vie, n'est-ce qu'un muet plaisir sadique ? Ou bien n'est-ce qu'un moyen oublié d'assouvir la curiosité de toutes ces émotions qui s'entrechoquent dans notre tête et dans notre coeur ? J'opterais plus pour la seconde hypothèse, non sans moins penser à la première que je viens de vous exposer, je vous laisse réfléchir. Quand vous lirez ce bouquin et dévorerez à la fois révulsés et soumis par l'horreur que dégagent les mots, posez-vous alors ma question, vous verrez, la réponse n'est pas si évidente.
Que diriez-vous si je vous annonçait soudainement que quelqu'un a croisé récemment le chemin de la plus vieille et la plus délabrée de toutes les bicoques en ruine de la région et qu'il a été conquit ? Que penseriez-vous alors si je vous racontais que cette maison a eu des tas de propriétaires qui ont souhaité la rénover et que ces mêmes individus sont tous, sans exception ,morts d'une mort étrange, sauvage et violente avant d'avoir pu terminer de mettre à neuf voire même de mettre un seul coup de pinceau ? Qu'iriez-vous imaginer alors si je vous disais que pour la voir un jour dans toute sa splendeur, il vous faudrait hypothéquer jusqu'à presque vos habits et votre peau ? Vous vous diriez certainement, cette maison n'est pas pour moi, ce n'est même pas la peine d'y penser, ça, une splendeur du passé ?, ce vieux tertre encore à peine visible derrière toute cette broussaille mort et lugubre. En un mot vous croiriez fou un individu ayant la seule idée de l'avoir en sa possession et c'est bien normal. Mais c'est là que cela devient intéressant car cette personne dont je vous disais qu'elle en avait croisé la route, a acheté cette masure. Là vous vous dites pas de problème, ce n'est pas un mystère, il y a des fous sur terre. Néanmoins, étrange ou pas, on pourrait se poser la question, que cet achat. La réponse première et évidente là, se poserait quiètement à votre esprit mais si vous en étiez effectivement à cet achat dans le livre, cela ne serait peut-être pas si évident, je dirais même que ce serait bien plus qu'ambigu car vous commenceriez peut-être à en venir à vous demander qui possède qui.

Une histoire de possession originale qui nous entraîne une fois de plus dans toute la magie du génie Masterton. Celui-là même qui sait si bien manier les mots pour nous envoyer dans un univers noir. Explorant un morceau du si vaste univers de l'ésotérisme et de l'occulte et dans un style littéraire riche et rarement très difficile à lire, "Walhalla" nous entraîne dans un récit intéressant dont on a, pour les amateurs de genre, que rarement l'envie de le laisser dans une poche de manteau ou sur sa table de chevet sans l'avoir fini.
Particulièrement pour les personnes avides de détails scabreux et à vous retourner l'estomac, il est conseillé à ceux et celles qui ont tendance à s'imaginer certaines scènes de manière très réelle en les lisant, de faire attention à depuis combien de temps vous venez de manger. Pour les adeptes d'originalité et ceux qui aiment les récits avec une consistance et une structure élaborée sans trop de phrases alambiquées non plus, ce livre conviendra parfaitement. Wouah la la, quel ouvrage que c'est ce "Walhalla" ! Un authentique pur chef-oeuvre ultime très prenant et envoûtant que je vous recommande vivement sans aucune réserve.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Tandis que Craig mettait leurs bagages dans le coffre de la BMW écarlate d'Effie, Jones dit :
- Soyez prudent sur la route, madame Bellman. Vous savez ce que ma grand-mère faisait, chaque fois qu'elle partait en voyage ? (Il se donnait une tape sur l'épaule droite.) C'est pour chasser le diable. Comme ça, il ne vient pas avec vous et ne vous chuchote pas à l'oreille des choses mauvaises.
- Des choses mauvaises ? fit Craig en haussant un sourcil.
- On ne sait jamais, monsieur Bellman. Le diable a plus d'un tour dans son sac, et son haleine ressemble à la fumée qui sort d'une cheminée. Elle vous étouffe avant que vous ne vous en rendiez compte.
- Merci pour le renseignement, lui dit Craig.
Il monta dans la voiture et claqua la portière.
- Et merci pour le pourboire, murmura Jones, tandis qu'ils s'éloignaient.
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''Les prêtes mayas avaient un calendrier de cérémonies qui régissait treize fêtes de vingt jours chacune. Le calendrier de cérémonies couvrait toute l'année en tournant comme une roue, et par conséquent les fêtes avaient lieu à des jours différents chaque année mais toujours dans le même ordre.
Les prêtres pouvaient calculer dans le futur ou dans le passé exactement ce que le peuple ferait, entendrait ou verrait à n'importe quelle date donnée. Ils disposaient de cartes truquées.''
William Burroughs
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Même dans le vestibule, il percevait l’étendue du délabrement de Walhalla. C’était comme un bifteck haché qui à légèrement tourné. Il ne sent pas encore trop mauvais, mais pour rien au monde vous ne vous décideriez à le manger
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''Si le temps était un étang, nous pourrions nous agenouiller au bord et contempler
nos reflets, et puis apercevoir au-delà ce qui se trouve encore plus profondément.
Au lieu de regarder en arrière dans le temps, nous pourrions le regarder
au fond de l'eau comme on écarte les couche d'un palimpseste et par moments, différents traits du passé-images, sons, voix, et rêves remonteraient à la surface : ils remonteraient et se stabiliseraient, et l'étang les contiendrait tous, de telle sorte que rien ne serait perdu et que rien ne disparaîtrait jamais.
Lucie Duff Gordon
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Mais cette maison est foutrement différente ! Elle n'a pas été construite pour qu'on y vive, mais dans un autre but très spécial. Les fenêtres sont disproportionnées, les portes sont trop larges, les planchers sont construits d'une façon bizarre... Je n'avais encore jamais vu des planchers comme ça. On dirait la maison en folie d'une fête foraine vous savez ? Elle a été conçue dans le but délibéré de diminuer tout visiteur, de le faire sentir mal a l'aise.
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Vidéo de Graham Masterton
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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