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Un scientifique le Dr Barrett et deux médiums Florence Tanner et Benjamin Franklin Fischer ont été missionnés par M. Deutsch pour passer une semaine dans la maison des damnés et lui rapporter la réponse à la question : est-ce que quelque chose survit à la mort. A la clé de cette semaine 100000 $ chacun.
Le Dr Barret compte bien démontrer que ce qui se passe dans la maison des damnés (plusieurs phénomènes ont déjà été constatés dans le passé) peut être expliqué par la science. Florence Tanner veut démontrer qu'il y a une vie après la mort et compte aider les esprits pris au piège dans la maison. Ben Fischer lui est le seul survivant de la dernière "expédition" dans la maison des damnés 30 ans auparavant et il compte "vaincre" la maison cette fois.
Chacun ses raisons, ses convictions mais la maison et ce(ux) qui l'occupe(nt) n'a pas l'intention de se laisser faire.
Je suis entrée avec plaisir dans la maison des damnés. L'histoire a été écrite et se déroule en 1970 et forcément il y a quelques côtés un peu désuets. Mais je me suis prise au jeu, comme devant un film d'horreur des années 80 (le kitsch des images en moins), à dire aux protagonistes : "ne fais pas ça ou non, ne va pas là ..."
Très contente de ma visite à la maison des damnés en 1970.
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Je vous parle aujourd'hui de la maison des damnés de Richard Matheson aux éditions J'ai lu, un livre qu'on me conseille de lire depuis très longtemps.

Alors ça n'a pas été un coup de coeur mais c'est vraiment une excellente histoire à découvrir, un récit ou s'affronte la science et le paranormal avec des rebondissements qui donnent envie d'en savoir beaucoup plus. J'ai trouvé que c'était franchement très intéressant à lire, je comprends maintenant le nombre d'avis dithyrambique que j'ai pu lire auparavant. J'étais franchement obsédée de savoir qui avait raison entre le scientifique Lionel Barret ou la spirite Florence Tanner et je dois dire que la conclusion finale ne m'a pas déçue. J'ai beaucoup aimé également le personnage de Fisher (l'ancien médium).

Les scènes sont tellement visuelles, que j'avais l'impression de regarder un film et c'était très agréable cela m'a d'ailleurs fait penser au film l'exorciste par moment. L'atmosphère anxiogène et horrifique était topissime dans la maison Belasko dite la maison des damnés. On ne sait pas en tournant les pages de ce livre ce qu'il peut se cacher dans chaque recoin, dans chaques couloirs ou alors est-ce peut-être des phénomènes totalement expliqués par la science ?!

Franchement je n'ai rien a dire de mauvais sur ce livre, il a été addictif du début à la fin, original malgré un thème repris à maintes reprises et très riche dans sa construction. Une lecture à lire au moins une fois.

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Le classique qui envoie les autres romans du même genre à la poubelle ... une maison "hantée", une équipe de scientifiques qui veulent l'investir et la déshabiller, un ancien habitué des lieux, une ombre sombre qui plane sur la légende noire ... et une version filmique aussi impressionnante que la version papier ... la légende de Hell House et d'Emeric Belasco est restée gravée en moi ...
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Quatre personnes pénètrent dans une maison hantée avec pour mission de prouver – ou non – l'existence d'une vie après la mort : un scientifique et son épouse et deux médiums dont l'un est l'unique survivant d'une précédente tentative, trente ans plus tôt.
Un roman bien mené. Un peu lent au début et qui gagne en ampleur. le style très sobre, la volonté de ne pas en rajouter dans la surenchère morbide, distille la peur et en font un suspense très efficace.
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Quatre personnes doivent cohabiter dans une maison réputée hantée pendant une semaine et ainsi gagner une coquette somme d'argent.
Roman baroque par excellence, La maison des damnés plonge le lecteur d'office dans une intrigue au suspense maitrisé via des chapitres renseignant l'heure des actions. On se prend au jeu. Une ambiance entre noirceur et érotisme, entre jeux de rôle et cadavres dans le placard, ce roman écrit en 1971 se savoure d'une traite. le thème a été tant de fois manié depuis, que l'intrigue peut souffrir de « déjà-vu » mais Richard Matheson s'inspire d'Edgar Allan Poe en rendant son récit plus lisible, plus facile à lire. le lecteur est plongé dans une nuit de brouillard, dans un décor cauchemardesque. Chaque porte recèle un secret, un esprit démoniaque, on se délecte de chaque situation, chaque sueur froide que nos pauvres victimes vivent heure après heure. Une énième histoire de fantôme mais maitrisée d'un bout à l'autre. Culte.
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Premier roman à tendance épouvante que je lis depuis des lustres, ce n'est pas mon thème de prédilection. Je l'ai tout simplement englouti, pris entre les tenailles de cette histoire de maison hantée. Dès les premières pages j'ai eu envie de connaître le dénouement, savoir ce qui allait se passer et c'est finalement ce que je retiens du bouquin : cette capacité à t'attraper par le col et te crier au visage : "tu as voulu le commencer et ben maintenant tu vas le finir, et vite!".
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J'ai lu ce roman il y au moins 5 ans et j'en garde un souvenir impérissable tant il m'a angoissé et fichu les boules.
Je suis pourtant difficilement impressionnable et peu de romans m'ont donné tant de frissons.
Équilibré, bien écrit avec une ambiance glauquissime. Il est pour moi une des grandes références de l'épouvante.
A lire et à relire!
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J'appuyais dans ma critique de Je suis une légende, roman bien connu du même auteur, l'aspect extrêmement cinématographique de l'écriture de Matheson (moins présent dans ses nouvelles). Ici, on retrouve cette même façon de décrire, courte et efficace. Je comprends désormais ce que King voulait dire quand il parlait de l'influence de Matheson sur ses propres romans. Cette écriture incisive, qui bannit définitivement les longueurs et les effets de style, à quelques rares exceptions près. Stephen King lui-même est un plus grand bavard, et même ses romans les plus courts n'ont pas la précipitation de Matheson.
La Maison des Damnés illustre tout à fait ce style, auquel je me surprends à adhérer, et cela malgré ma première déception à la lecture de Je suis une légende. Même si le Matheson des nouvelles garde ma préférence, je découvre dans cette écriture ce qui me plaît parfois dans les block-busters américains ; un plaisir de l'instant, une consommation rapide, réjouissante et éphémère. On est à la limite du bâclage, comme parfois chez King, mais on ne peut reprocher au sujet ce qu'il ne nous a pas promis; ce que demandait celui-ci, c'était le mélange assumé de tous les codes de l'horreur et du fantastique.
Les scènes sont crues et rapides. le mystère de la maison Belasco et celui de son hôte, également expéditifs et satisfaisants. On termine la lecture avec l'impression d'avoir lu ce qu'on nous promettait ; un récit facile, rythmé, mené par des personnages auxquels on ne s'attache pas, parce qu'ils ont l'intelligence d'être fades. Ici, ce qui compte, c'est le divertissement à l'état pur, et le divertissement par la peur.
En cela, Matheson mène à bien son contrat.
Lien : http://latheoriedesmasques.c..
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Attention âmes sensibles, certaines scènes, d'une grande violence ou à connotation sexuelle très forte peuvent vous choquer. Belasco était un homme horrible, qui aimait se vautrer dans la décadence, la luxure et la cruauté : il aimait organiser de grandes fêtes qui viraient à l'orgie, et ses invités finissaient par rester chez lui, avant de tomber très bas, commençant par s'enivrer,se droguer et s'empiffrer avant de finir nécrophile, cannibale ou fou. Charmant, n'est-ce pas?

La maison puise dans l'inconscient de chacun des quatre protagonistes : il exacerbe chez Edith la peur de la sexualité et de l'alcool hérités de ses parents, chez Florence l'envie d'aider le fils de Belasco en se servant du souvenir de son frère défunt, par exemple. L'atmosphère est véritablement effrayante, quand l'on imagine cette maison gigantesque, plongée dans l'obscurité car les fenêtres sont condamnées et l'électricité coupée, avec ses pièces désertes qui ont accueillies tant d'horreur. L'atmosphère de "fête perpétuelle", avec des invités qui le sont tout autant, m'a évoque The Great Gatsby, en beaucoup plus trash, bien entendu, puisque contrairement aux fêtes de l'ami Jay, celles de Belasco virent au cauchemar. Une atmosphère donc soigneusement bâtie pour faire frissonner le lecteur, grâce aux souvenirs des horreurs passées, mais aussi à la triste histoire de Daniel Belasco, fils du grand méchant de l'histoire, qui aurait aimé s'échapper de cet enfer et être aimé, mais a finit emmuré vivant, et aux psychoses personnelles de chacun des quatre protagonistes. du grand art, dans le domaine du roman d'horreur. Mais comme je le disais plus tôt, âmes sensibles s'abstenir, car le sexe est très présent, avec un côté blasphématoire qui souligne cet aspect choquant.
Lien : http://well-read-kid.skyrock..
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La question principale de ce roman fantastique est de savoir s'il y a une vie après la mort. C'est pourquoi nous suivons une équipe de 4 personnes qui vont passer une semaine dans cette maison. Entre phénomènes paranormaux et divergence d'avis entre le scientifique et la spirite, nous sommes entièrement plongés dans une maison horrifique qui mêle érotisme exacerbé aux plus grandes caractéristiques d'une maison possédée.
J'ai eu énormément de difficultés à fermer ce livre avant de l'avoir terminé, une très belle expérience de parapsychologie.
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