Merci aux éditions Stock et à netgalley de m'avoir permis de découvrir cet essai qui m'a fait beaucoup réfléchir sur de nombreux sujets de société, de politique intérieure française et internationale sur lesquels la pensée unique est de mise.
Cet essai comporte de courts chapitres abordant des sujets divers et variés qui invitent le lecteur à penser par lui-même au lieu de suivre la ligne tracée par les bien-pensants et le politiquement correct. Un essai rafraîchissant dont le lecteur sort grandi, c'est suffisamment rare pour ne pas passer à côté !
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On ne juge pas un livre, ou un tableau, ou une musique, ou un film, selon les critères de la morale bourgeoise, mais sur sa seul beauté, sa force d'expression, sa scandaleuse véracité.
Pour exprimer l'idée d'un type qui a le cerveau un peu détraqué (...) je suis moins sûr de trouver [dans le Robert 2014] les expressions désuètes mais charmantes : " il a un hanneton dans le plafond ", " il a une sauterelle dans la guitare", "il a une araignée dans la coloquinte".
Le rôle cardinal de l'art est d'être le gardien du souvenir. Si la barbarie brûle les livres, c'est parce qu'elle veut lobotomiser les peuples qu'elle subjugue, les priver de leur mémoire, c'est à dire de l'essentiel, car nous sommes ce dont nous nous souvenons
Nous devons être capables de rendre justice à un auteur dont nous ne partageons pas les idées. Sinon c'est la censure, l'excommunication, la mise au pilori, bref, le contraire de notre liberté chérie.
Ce que [les] misogynes oublient est que sans l'esprit des femmes la vie serait d'un ennui mortel.
50 ans après avoir été victime de Gabriel Matzneff, le plus célèbre écrivain pédo-criminel de la Vème République, Francesca Gee raconte, évoque les politiques, éditeurs et journalistes qui le protégeaient.