Journal de l'auteur pour les années 1977 et 1978.
Que fait Gabriel de ses journées ?
Il écrit, il va à l'église, il fréquente l'élite intellectuelle de l'époque, il bronze à la piscine Deligny.... mais surtout il a de nombreux rapports sexuels.
J'ai rapidement arrêté de retenir les prénoms de celles (et de ceux) qui y sont passés.
Comment une tel homme a-t'il pu coucher avec tant de partenaires différents ?
Pour ce qui concerne les filles, il séduisait; pourtant ses conquêtes savaient à qui elles avaient à faire ! Elles avaient lu ses livres.
Pour ce qui concerne les garçons (des petits garçons lors de ses voyages en Indonésie ou en Tunisie), Gabriel couchait parce qu'il payait.
Je vous ai fait grâce dans les "citations" des passages les plus choquants. En fin de ce galop d'enfer, Gabriel prouve que la quête effrénée du plaisir est vaine et qu'elle conduit aux pires abominations.
Je lis sur Internet que Gabriel, au crépuscule de sa vie, regrette. Il peut regretter, mais réparera t'il ?
Pour beaucoup qui sont passés entre ses bras, le mal est fait (Vanessa et Francesca ont écrit leurs douleurs dans des livres).
Gabriel, toi qui semble croyant, tu sais que le pardon est une vertu chrétienne. Je souhaite pour toi que tes victimes te pardonnent. Et que ton galop d'enfer ne te conduise pas ...
... en enfer !
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Chez les pédérastes, j'ai souvent observé cette impuissante à se faire aimer pour eux-mêmes, ce perpétuels recours aux subterfuges. Certes, on les rencontre aussi chez les hétérosexuels, mais uniquement chez les minables: le patron qui saute sa secrétaire, le producteur qui baise la starlette, non pas parce que elles-ci sont tombées amoureuses d'eux, mais à cause qu'ils leur ont fait espéré une augmentation, un rôle. Faut-il en conclure que les pédophiles homosexuels sont tous des minables ? C'est un peu ce que j'écris dans les Passions schismatiques.
Mon actuelle vie érotique:
1) maitresses régulières: Pauline, Thanh, Jessica.
2) maitresse régulière absente: Nadia.
3) maitresses occasionnelles: Béatrice, Danielle, Marie-Ange, Geneviève.
4) flirt: Laurence (qui, j'espère passera bientôt dans le paragraphe 1).
5) filles que j'ai commencé à draguer, sans qu'il se soit encore rien passé entre nous: Anne et Dominique (l'une et l'autre à SOS Enfants), Laetitia, et les deux petites portugaises, Isabel et Maria.
J'ai certainement oublié quelqu'un. Si un nom me revient, l'ajouter à la liste.
Dès mon adolescence, j'ai manifesté une nature sensuelle, un tempérament ardent: et le gout de fasciner, de séduire. Mais aujourd'hui, je ne suis plus contenu par les digues protectrices de la morale mondaine et religieuse: mon âme s'est éloignée de sa source; et c'est vers la mort, non vers la vie, que me porte ce galop d'enfer.
Cherchant une note du printemps 63, j'ouvre mes vieux carnets, et je constate avec déplaisir qu'en cette période je n'ai quasiment pas tenu mon journal. Que c'est idiot ! De tout ce que j'ai vécu chez les Fleurquin (par exemple), je n'ai consigné que le centième. Quelle négligence !
Que ce soit à l'Almilcar ou à Deligny, dans la vulgarité bruyante et la bêtise tous azimuts, ce sont les juifs pieds-noirs qui emportent le pompon.
50 ans après avoir été victime de Gabriel Matzneff, le plus célèbre écrivain pédo-criminel de la Vème République, Francesca Gee raconte, évoque les politiques, éditeurs et journalistes qui le protégeaient.