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EAN : 9782866454791
318 pages
Le Félin (16/01/2003)
3.38/5   4 notes
Résumé :
Ils sont partis, poussés par la nécessité ou par l'envie, la chance ou l'inquiétude. Une fugue de quelques jours ou de plusieurs années. Louis XI, Marie de Médicis, Mozart, Chateaubriand, Lord Byron, Karl Marx, Victor Hugo, Alexandre Dumas, Baudelaire, Verlaine et Rimbaud, Octave Mirbeau ou encore Barbara, et bien d'autres, se retrouvent ainsi à Bruxelles. Ils sont venus pour fuir, pour s'exiler, se protéger, réfléchir sur le monde, trouver du travail, renaître... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Pas désagréable à lire, fourmillant de détails sur les personnalités venues pour une raison ou une autre se réfugier à Bruxelles que ce soit pour des raisons politiques ou économiques. Pas essentiel non plus, on y trouve des chapitres intéressants et d'autres qui le sont nettement moins. A l'Histoire se mêle trop souvent la « petite histoire »…
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Passionnant pour qui aime L Histoire, et d'autant plus si on connaît Bruxelles, Les notes de bas de page sont malheureusement trop détaillées, ce qui alourdit la lecture. Mais le livre se lit par chapitres de longueur raisonnable et par ordre chronologique. J'ai été particulièrement intéressée de découvrir que la chanteuse Barbara avait elle aussi "fugué" à Bruxelles.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La recherche de la femme blonde. Théophile Gautier et Gérard de Nerval ne s’en cachent pas. Leur voyage à Bruxelles n’a d’autre objectif que le « pourchas du blond », ainsi que Gautier intitulé leur quête. Les deux amis veulent vérifier l’existence de ces Flamandes plantureuses peintes par Rubens ou des beautés blondes de Veronèse. La Belgique leur paraît le meilleur terrain d’exploration. Ils partent grâce à la générosité de leur éditeur parisien’ Eugène Renduel, à qui ils promettent d’écrire ensemble un roman d’amour et d’aventures : Les Confessions galalantes de deux gentilhommes périgourdins.
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A l’instar du voyageur de 1806 à qui le Manuel du touriste en France recommandait de se «munir d’une paire de pistolets à deux coups et de s’adjoindre un domestique ayant quelque notion de chirurgie», l’automobiliste de la Belle Époque est un aventurier moderne. Chacun de ses départs prend l’allure d’une expédition. D’évidence, il prend des risques. Et d’abord celui de ne pas arriver.
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Car la venue à Bruxelles traduit le plus souvent une crise, personnelle ou collective, atteignant son paroxysme. Le passage par la capitale belge représentant en retour un moment souvent décisif de son dénouement, une étape de sa résolution. Dans un sens où dans un autre. Bruxelles lance à ainsi la carrière de Jean-Nicolas d’Hannetaire, d’Auguste Rodin, de Nelly Melba, de Barbara, donne l’occasion à Mozart de composer sa première sonate, à Hugo de publier Napoléon le Petit, à Marc et Engels de rédiger le Manifeste du Parti communiste, à Edward Dowes Decker d’écrire Max Havelasr, sous le pseudonyme de “Multatuli », à Toulouse-Lautrec d’exposer ses toiles, refusées à Paris, à Elisée Reclus de jeter les bases de la géographie moderne, à Octave Mirbeau de lancer la « littérature automobile «  avec la 628-E8. Au contraire, Bruxelles voit Baudelaire se heurter dramatiquement à l’insuccès, le général Boulanger se suicider, Gérard de Nerval commencer à perdre la raison, Verlaine tirer sur Rimbaud.
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Une première balle atteint Rimbaud au-dessus du poignet gauche. Une seconde se fiche dans le plancher. Le bruit des coups de feu, le sang qui s'écoule dégrisent tout aussi brusquement Verlaine qui s'effondre. Sa mère calme le jeu, panse Rimbaud à qui Verlaine propose le revolver pour qu'il lui décharge dans la tempe.
En une minute, on est passé du drame au Grand-Guignol.
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Bruxelles est "l'étranger" le plus proche, le plus accessible et, pour les exilés français, le plus francophile. Si près de la frontière qu'elle permet de se remémorer la terre natale, qu'elle invite même à rêver déjà au retour. Gagner Bruxelles, c'est comme visiter un parent.
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