Monologue d'une femme rongée par l'espoir (désespoir) que son mari, accidenté de la route, ranime leurs amours perdues. Jour après jour, le mari récupère mais ne parle pas. La colère, le ressentiment, les souvenirs scandent cette plainte ponctuée d'éclaircies lumineuses ( voir son mari tenir son petit garçon par la main de retour de l'école; plier les draps blancs avec lui dans le jardin; rêver de partir en voyage; apercevoir de loin l'amante, «blanche, sur le point de pleurer»). Très beau texte, triste comme une séparation inéluctable.
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Je n en retiendrai que deux pages, flamboyantes, foudroyantes. Là où son écriture concentre toutes les colères et tout l art d incarner une femme rongée de solitude...
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Si l'écriture est forte et originale, ce livre étant une sorte de cri sourd permanent, il n'est pas parvenu à mes entrailles et je suis resté en-dehors. Dommage.
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J'avais pris ce livre chez Emmaus pour essayer cet écrivain et au vu de la quatrième de couverture au mois de juin. Et voilà... je l'ai dévoré en une soirée. Un court monologue a couper le souffle, d'une écriture impressionnante de maîtrise, de finesse, de précision, de minutie pour faire parler tout ce qui ne parle pas, tout ce qui ne se dit pas de la douleur, de la perte, de la fin d'un couple et d'une famille , de la haine, de la culpabilité, de l'amour , de l'espoir. J'en ressors hébétée. C'est MAGNIFIQUE
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La douleur d'une histoire d'amour qui touche à sa fin. Une femme qui veut y croire encore, qui refuse de voir l'inévitable...
Un monologue sur la douleur, la peur de la solitude et la haine qui s'installe après l'amour.
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Je n'ai pas réussi à « rentrer » dans ce roman. Pourtant la 4° de couverture du livre me plaisait. Dès les premières pages, je n'ai pas accroché sur ce style d'écriture : de longues phrases qui ne permettent pas de reprendre son souffle, un long monologue.
Une lecture inachevé
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