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3,57

sur 9548 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Le titre m'attirait, des avis étaient positifs annonçant une lecture sympa et originale, alors je me suis laissée tentée en le voyant sur le rayon de la médiathèque!
... et bien quelque chose dans le style fait que je n'accroche pas du tout et que je m'arrête à la 50e page... Les personnages ne prennent pas corps et on tombe vite, à mon goût, dans une certaine vulgarité inutile.
Je ne trouve aucun intérêt aux réflexions banales et fades qui apparaissent sans être toutefois développées.

Tant d'autres bons livres m'attendent et le temps est précieux!
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Aimes-tu aller au cinéma ami lecteur ? Ou louer des dvd ? Si oui tu as sans doute déjà vécu cette déception atroce : suite à une bande annonce merveilleusement alléchante, tu te précipites voir un film et là, patatra, le seule chose qui était de qualité dans ce dernier c'était justement cette bande annonce. Ben le mec de la tombe d'à côté m'a fait le même effet. le titre, excellent, ainsi que les avis sur le net, m'avaient vraiment donnée envie de lire cet ouvrage, et là, patatra. Les quinze premières pages sont plutôt bonnes, parce qu'il y a de l'idée, comme l'alternance des narrateurs, un chapitre pour Désirée, un pour Benny. Ensuite c'est assez terrifiant. L'humour semble aussi désespéré que le sont les ovaires de notre personnage féminin. On nous fait croire à une histoire d'amour difficile entre deux personnes trop différentes mais ce n'est pas cela. Nan. Ce sont juste deux clichés -pourris- qui se rencontrent et qui ont très envie de baiser ensemble.

Nous avons la citadine beigasse caricaturale ; bien sur elle ne connait pas l'orgasme et elle intellectualise tout. D'ailleurs elle est bibliothécaire et aime l'opéra et le design. Et Lacan aussi. En face, on peut trouver un bon agriculteur bien beauf. Qui aime le foot et la bière. Et surtout qui n'aime pas les livres. Puis il s'habille mal aussi tant qu'à faire. Les lecteurs qui ont aimé cet ouvrage mettent en avant la profondeur de tout cela, la manière dont nos héros tentent désespérément de faire rejoindre leur univers. Mais c'est aussi subtil qu'un film de Marc Dorcel. Si l'auteur avait mis un peu de finesse dans tout cela, si elle n'était pas tombée dans ces caricatures grotesques, j'aurais peut-être pu adhérer. Mais les ficelles sont grosses. Et indiquées par des panneaux d'autoroute. Reste la bonne idée de la construction de l'ouvrage avec un récit à deux voix. Sauf que là aussi c'est manqué. Si les points de vus des personnages sont à l'opposée, leurs styles respectifs restent simplement celui de l'auteur. C'est le jour et la nuit, pourtant Désirée et Benny s'expriment presque de la même façon. de tout cela il ne reste donc qu'un bouquin pas terrible avec seulement quelques touches d'humour qui font de belles citations. Toutefois je m'interroge, pourquoi ce roman, qui à un cheveu près aurait pu figurer dans la rubrique culture pourrie du vendredi, a-t-il eu ce succès phénoménal ? Que les lecteurs l'aient trouvé distrayant pourquoi pas mais que des hordes de fans clament que le mec de la tombe d'à côté est un bijou d'humour et de profondeur, cela me dépasse. Alors si tu veux un éveil de la sensualité entre une intellectuelle et un homme des bois, va lire L'amant de lady Chatterley, c'est quand même vachement mieux.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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De la Suède, je ne connais pas grand chose : le génial Ikéa et ses dédales aux petites babioles "innocemment" disposées ça et là qui ne manquent pas de remplir nos caddies gonflés de satisfaction, et les Krisprolls à la simplicité addictive (crounch crounch crounch)...
Et c'est à peu près tout. Voyez mes lacunes ! Ah non, je connais un peu la littérature suédoise, ou du moins le plus souvent, ce qu'on appelle les romans feel-good... "Vieux, râleur et suicidaire : La vie selon Ove", "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", "La bibliothèque des coeurs cabossés",... Autant de piètres souvenirs !

Gloups ! En voyant que l'auteure du "Mec de la tombe d'à-côté" était suédoise, je me suis dit que ça partait mal, mais pas complètement butée non plus, je me suis dit "voyons voir, peut être une bonne surprise". Que nenni ! Je suis définitivement fâchée avec l'humour suédois. C'est peut être culturel après tout ?

L'histoire est simple : un gars du genre paysan (j'ai failli dire gros bourrin pour coller avec le style) mais vraiment le bouseux sans finesse, sans culture (à part celle de la terre, ahaha ! qu'est-ce que c'est drôle, non je déc... !). Benny est trentenaire, exploite une ferme et vivait avec sa maman qui vient juste de mourir...
Et puis, dans le cimetière, la tombe d'à-côté c'est Désirée (qui porte bien mal son nom), une trentenaire aussi, (jeune-veuve-pas-éplorée-qu'on-se-demande-ce-qu'elle-fait-là-finalement-à-part-pour-coller-à-l'histoire), transparente comme un vase, un peu nunuche et décalée.
On ne passe pas à côté des clichés pour l'un comme pour l'autre, ça frôle le caricatural, le grotesque, le grossier, le vulgaire.
Ils se lorgnent du coin de l'oeil d'un air mi-agacé, mi-méprisant. Et puis je vous le donne en mille : ils découvrent l'un l'autre, après un sourire et une répartie pas trop concon que finalement, le mec/la fille d'à-côté n'est pas si tarte finalement ! Bon sang, on ne s'y attendait pas !
Mais s'il y avait autre chose que ce postulat de départ des opposés qui s'attirent déjà tant de fois exploités en littérature, en télé et au cinéma, une histoire, une profondeur, de l'humour, on sauverait les meubles (en kit bien sûr !... décidément qu'est-ce que je suis drôle !... arf !), mais... nan !

Je ne peux même pas dire que j'ai passé un moment sympa (car oui parfois, on peut aimer la simplicité, le sans prétention, bien amené ça peut même être chouette !). Mais là, non, je file manger des Krisprolls chez Ikéa pour me réconcilier avec la Suède ! Ahahahha !
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Avec + de 700 critiques, j'hésitais à en rajouter une...
Quand je l'ai eu terminé, je n'y croyais pas, on dirait qu'il manque un chapitre. ça ne se fait pas de terminer comme ça. Il n'est écrit nulle part qu'il est en deux volumes, et d'ailleurs, pourquoi un deuxième volume ? Ceux qui ont apprécié le "mariage" de la carpe et du lapin en veulent peut-être encore. Leur façon de ne pas se dire les choses est lourde. Enfin, qu'ils se débrouillent, je n'en lirai pas plus, avec une fin comme ça (un milieu comme ça et un début comme ça), j'en ai eu assez. Ce n'est pas mon style d'humour. C'est suédois, peut-être.
Ça me fait penser à "Le monde selon Garp", "elle" veut un enfant de "lui", ça fait très biologique, mais pour le reste... c'est un peu préhistorique. C'est peut-être pas mal dans le genre, et comme il en faut pour tous les goûts, j'arrête de casser du sucre sur ce livre qui ne m'a rien fait (presque).
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J'ai un peu de mal à saisir l'engouement sur ce roman que j'ai tout simplement détesté. A t'on besoin pour écrire un livre d'user de vulgarité ? Les gens ne sont pas tous grossiers ou vulgaires. Si je lis un roman, ce n'est certainement pas pour y découvrir un langage si petit.
Si au moins celle-ci avait eu un ton plus subtile, mais non c'est cru et sans intérêt.

Le style n'est pas plus relevé. C'est écrit comme ça parle et cela me dérange. Les personnages quant à eux sont caricaturés sans la moindre finesse. Bref dans ce livre tout est balancé un peu n'importe comment. Sans compter l'histoire qui m'a ennuyée dés les premières pages, m'a fait soupirer plus d'une fois et ne m'a pas séduit une seule seconde.
Quel temps perdu.
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A force de voir le livre chez une ribambelle de bouquinistes, je me suis dit "soit c'est un navet, soit c'est un succès de librairie dont je n'ai pas eu connaissance...".

En fait, c'est un peu des deux.

A force de multiplier les quiproquos, les choses improbables, Katarina Mazetti construit un roman en trompe-l'oeil. Une sorte de farce, de conte. Mi-figue mi-raisin.

Et tout s'enchaîne, accumulant le bon et le mauvais. L'alternance du récit en "je" mais avec un éclairage venant tour à tour de Désirée ou de Benny, cela amuse au début. Puis on se lasse.

Les petites phrases humoristiques, déroulées comme autant de perles en toc sur un collier de gamine, cela amuse, puis on s'en lasse aussi. On ne construit pas un roman par une juxtaposition de citations.

Les personnages drôles et décalés nous amusent. Puis ils nous gavent. Car la caricature est toujours au coin de la page. Bien sûr, c'est souvent bien vu. Mais cela ne fait rien avancer et se borne à remuer des poncifs du genre...

C'est le mot qui convient... on se lasse. On se lasse d'attendre un rebondissement qui ne vient pas. Je veux dire un vrai rebondissement. Pas les petits aléas de l'existence qui parsèment le roman, dont on ne sait pas trop où il va.

Et une fois passée l'excitation des 50 premières pages, qui sont (un peu) dépaysantes), on s'enlise dans une routine ponctuée par la succession des chapitres, un pour elle et un pour lui, qui ronronne de manière tout à fait banale. Pas de surprise. Même l'histoire de la collègue archiviste... dont je me demande toujorus ce qu'elle vient foutre dans le récit. Si j'avais relu "Mars et Vénus", j'aurais eu le même discours. Même cette "fin" en tire-bouchon n'a pas réussi à me dérider. Et j'ai ensuite appris qu'il y avait une... suite !! Bon sang, mais c'est bien sûr... une suite. Sans moi.

A ranger avec Pancol... Ouh, c'est dur, ça...
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Je ne comprend pas comment ce livre a pu provoquer un tollé général parmi les lecteurs. C'est d'un ennui ...
C'est loin d'être aussi drôle et touchant que ce à quoi je m'attendais après lecture de plusieurs critiques. En revanche, c'est très caricatural : l'intello aristo qui rencontre un paysan baraqué et mal fagoté, ça relève du cliché déjà-vu. C'est comme une reprise ratée ...
Et pour ne rien améliorer, le style d'écriture (ou la traduction) m'a assez perturbée. J'avais constamment l'impression qu'il n'y avait pas de suite dans les idées, pas de transition entre les propos, qu'on passait du coq à l'âne et que les idées décousues tombaient les unes après les autres sans lien direct avec les précédentes ... C'est très désagréable.

Bref, beaucoup de bruit pour rien.
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Fan des clichés poussifs ? Ce roman est pour vous ! D'un côté, la bibliothécaire, forcément intello, fan d'opéra et de poésie, fraîchement veuve mais pas vraiment éplorée, avec l'horloge biologique qui la travaille. de l'autre, un paysan, bourru et bourrin, crado et bas de plafond, vieux garçon qui vient de perdre sa maman. Et une histoire d'amour éclot entre ces 2 là, que tout oppose. Enfin, une histoire d'amour, c'est vite dit, car elle n'a de cesse de vouloir le changer (le sortir de sa pauvre condition de bouseux) et lui, il veut juste une bonne pour se mettre les pieds sous la table et le satisfaire au lit. Voilà voilà... Aucun intérêt !
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Les avis de lecteurs (nombreux) sont partagés entre les enthousiaste et les déçus. Je fais partie de ces derniers. L'idée de départ n'est pas mal, mais :
- les personnages sont peu intéressants (hormis le héros, mais ce doit être par comparaison !) : je n'ai aucun goût pour les masochistes, les poivrots, les dépressifs et les pessimistes
- le style tourne en rond : certains chapitres ressemblent aux précédents avec une présentation un peu différente
- des clichés à foison : l'intectuelle-urbaine-bibliothécaire, le paysan-inculte-en difficuté-solitaire, la copine masochiste-looseuse, le copain poivrot-vulgaire, le collègue marié-cavaleur-dépressif, etc… etc…
- l'histoire est peu intéressante : si l'auteure souhaitait nous démonter qu'une relation peut n'être basée que sur le sexe entre deux personnes à des années-lumière l'une de l'autre, c'est déjà fait par d'autres auteurs et plutôt mieux… comme pour l'histoire du ver de terre amoureux d'une étoile (c'est le sentiment du héros) avec plus de glamour ailleurs.
La 4e de couverture parle d'humour décapant… décapant, peut-être (et encore !) mais humour, sûrement pas.
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J'avoue ne pas comprendre l'engouement de chacun pour ce roman. J'en avais beaucoup entendu parler et à force de le voir dans les librairies je me suis lancée.
Je le qualifierais pour ma part de "mignon". Je n'ai décidément pas réussi à m'attacher aux personnages caricaturés au possible, je n'ai pas été ému par leur vie, je n'ai pas souri...J'ai même osé louper un ou deux chapitres. Donc oui...mignon...ça résume assez bien.
Et la fin...je laisse le suspense. Mais j'avoue ne pas trop avoir compris.
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