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3,57

sur 9546 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Borderline.
C'est le mot qui m'est venu à l'esprit en lisant « Le mec de la tombe d'à côté ». Pas dans le sens du trouble de la personnalité du même nom mais plutôt dans la traduction intégrale de ce mot.
Quand je lisais cette histoire, je me disais souvent : « Ouais, c'est limite là.. »
Limite vulgaire, limite pathétique, limite quelconque, limite ennuyeux...et puis, on se laisse aller à un léger sourire, à une petite émotion, à un regard compatissant.

Ce qui m'a dérangé dans cette lecture - j'ai toujours ce problème avec les romans « modernes » - c'est que je ne sais jamais si l'auteur souhaite qu' on s'identifie aux personnages ou au contraire qu'on se gausse d'eux. On navigue un peu entre deux eaux...Humour noir et grinçant ou historiette romantique de pacotille ?
C'est un peu comme regarder une émission de télé-réalité. On trouve les participants ridicules et risibles mais on ne peut s' empêcher d'éprouver un peu de pitié. Mais, il y a forcément un moment où on réagit en se disant que tout cela n'est vraiment qu'une grande farce et qu'on est bien bête d'y accorder et gaspiller du temps parce qu'au final, on n' a franchement rien à gagner de ces situations factices et bêtifiantes !

Je ne dis pas que ce roman n'a rien à envier à toutes ces émissions débiles mais je reste tout de même sceptique quant à ses effets. Ce roman – qui se veut caustique- aborde de façon légère et un peu à la manière de Bridget Jones le choc des cultures. Choc des cultures entre une bibliothécaire et un éleveur de vaches. La première aime les livres et l'opéra Rigoletto, ne sait pas cuisiner, vit dans une atmosphère feutrée. le deuxième est un paysan qui pue l'étable, dort dans des draps sales, trouve la nourriture sous plastique sans saveur et passe son temps à soigner et traire ses bêtes.
Deux personnages complètement opposés et que rien ne pourrait rapprocher, si ce n'est le banc du cimetière se trouvant entre deux tombes qu'ils viennent respectivement entretenir.

L'idée de départ est amusante. Mais ça n'a pas suffi à provoquer mon intérêt. Je n'aime pas ne pas savoir sur quel pied danser... J'ai bien senti les appels du pied de la part de l'auteure pour faire naître en moi le rire, mais désolée, je n'ai pas ri. J'ai bien senti également l'effort de l'auteure pour faire appel à ma corde sensible mais là encore, je suis restée sur le qui-vive.
Ceci dit, ce livre se lit bien et contentera certainement des lecteurs bien plus friands que moi de littérature actuelle.
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Désirée, bibliothécaire,la trentaine, se rend régulièrement sur la tombe de son mari, prématurément décédé; Benny, fermier, éleveur de vaches laitières et vieux garçon (la trentaine bien sonnée) se rend sur la tombe de sa mère récemment décédée, les deux tombes sont adjacentes.

La tombe du mari de Désirée, sobre, carrée, brute, ne plaît pas à Benny et celle de sa mère, tape-à-l'oeil avec angelots, roses, oiseaux, guirlandes déplaît fortement à Désirée.

Eux-mêmes ne se plaisent pas du tout : elle le juge rustre, sentant le fumier et à la limite, vulgaire, lui la trouve non féminine, maigrichonne et snob. Il la surnomme "la crevette" et elle "le forestier" à cause de sa casquette.

Jusqu'au jour où ... ils échangent un sourire ... A partir de ce moment, ils vont penser l'un à l'autre avec obsession et très vite se retrouvent amants.

Mais ... ils n'ont rien en commun, lui ne vit que pour sa ferme et ses vaches, elle pour ses activités bibliothécaires.

Il est simple, elle cultivée et les motifs de disputes ne manquent pas car ils sont tous deux braqués sur leur style de vie et peu à l'écoute (voire pas du tout) des idées de l'autre. Deux êtres bien mal assortis qui savent au plus profond d'eux-mêmes que leur histoire ne peut pas fonctionner à long terme. On ne peut même pas dire qu'ils tombent amoureux mais sont irrésistiblement attirés l'un par l'autre surtout au point de vue sexuel car Désirée qui était jusque là frigide découvre avec Benny le désir et le plaisir.

La ferme de Benny qu'il doit désormais gérer seul depuis le décès de sa mère est crasseuse, celle de Désirée est blanche et aseptisée telle une clinique. Il ne jure que par la cuisine mitonnée, elle ne mange que des plats surgelés tout préparés, etc ...

On se demande ce que ces deux-là peuvent bien faire ensemble (à part l'amour). Les personnages sont stéréotypés au possible, le fermier représenté comme un être non cultivé, bouseux et primaire, la bibliothécaire comme femme sèche, snob et mal accoutrée.

Si il est vrai que j'ai souri quelques rares fois, je n'ai pas ri ni trouvé l'humour décapant comme l'annonce la quatrième de couverture. L'histoire qui tenait un sujet intéressant sombre dans tous les clichés ne tient pas ses promesses et tombe dans le banal et l'ennuyeux.

Ca aurait pu être une bonne histoire mais l'auteure n'a pas maîtrisé son sujet et nous fournit un travail bâclé, sans réflexion. On dirait les pensées d'une rédaction d'enfant d'école primaire tant le manque de nuances et les idées toutes faites s'enchaînent pour aboutir à une histoire sans queue ni tête dont la fin n'a aucun sens.

Bref, beaucoup de battage médiatique pour bien peu de choses. Ce roman n'apporte rien que la déception et la bêtise.
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Quand votre belle-fille, connaissant votre goût pour la lecture, se précipite vers vous en brandissant un livre que "vous devez absolument lire" parce qu'elle l'a adoré, vous ne pouvez que remercier...et vous exécuter.
J'ai donc consacré deux soirées à essayer de comprendre pourquoi ça ne marche pas entre Désirée, bibliothécaire plutôt intello et Benny, paysan sans grandes prétentions sinon celle de se trouver une petite femme qui prenne soin de lui.
Pour ce faire, j'aurais pu visionner quelques épisodes de "L'amour est dans le pré" mais je pense que cela se serait soldé par un abandon pur et simple de la-dite lecture.
Ayant longtemps vécu à la campagne, j'ai un grand respect pour le travail à la ferme et c'est pourquoi je n'apprécie pas la caricature qui en est faite par Katarina Mazetti.
S'il est vrai que les agriculteurs n'ont pas beaucoup de temps à consacrer aux loisirs, ils ne sont pas pour autant incultes, négligés, taciturnes ou empotés.
Cette histoire d'amour impossible se lit facilement et a tout de même le mérite (seul intérêt du livre selon moi) d'attirer l'attention sur les conditions de travail des fermiers et leurs difficultés à joindre les deux bouts lors de la reprise d'une exploitation.
A part cela, que dire ?
Ah oui ! La fin....
J'y suis arrivée sans peine et sans grand enthousiasme, mais pour parvenir à cette conclusion farfelue, j'aurais peut-être pu m'arrêter avant.
Il y a un deuxième tome ? Pas pour moi ! Mais je pourrais l'offrir à ma belle-fille, non ?
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L’intellectuelle et le cul-terreux, la femme des villes et l’homme des champs peuvent-ils s’entendre et s’aimer ? On pourrait répondre que dans la réalité ce genre de tandem a peu d’avenir, le mariage de la carpe et du lapin ne produisant rien de bon ou presque. Et dans un roman, une histoire qui débuterait par leur rencontre sur une tombe, racontée avec un peu d’humour et beaucoup de bons sentiments ? Je crains que le résultat soit le même.
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L'amour malgré les différences sociales dans la société moderne : cette question est-elle toujours d'actualité dans notre société ?
Après tout, en toute modestie, on finit tous pareil avec la même destination. Cette destination finale, c'est justement le point de rencontre des deux protagonistes qui n'ont rien d'autre en commun que la période de deuil qui les accable. Et de cette rencontre dans un lieu funeste, ils tentent ensemble de retourner à la vie, mais les bons sentiments et les bonnes résolutions peuvent-elles vraiment suffir face au quotidien exigeant et dévorant ?

Le pitch avait de quoi piquer ma curiosité, mais la lecture a été une punition. Je n'ai absolument pas adhéré à l'humour décalé de l'auteur et à ce personnage féminin vraiment agaçant.

Donc la version romanesque et suédoise de "L'amour est dans le pré" : non, très peu pour moi. Suivant !
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Bof. Est la première critique qui me vient à l'esprit.

Ni touchant . Ni triste. Ni drôle. Ni profond. Ni subtil . Ni attachant (très stéréotypé).Ni captivant. Ni intéressant.
Ajoutons un fin baclée.
Seul intérêt : léger. Et , grande qualité pour un livre aussi bof : très court.

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Je l'avoue j'aime les comédies romantiques. J'attendais plus de ce livre en lisant le résumé: une ode à la différence. Je ne les pas trouvé dans ce livre.
L'histoire: un homme et une femme se rencontrent dans un cimetière et tombe amoureux. jusque là tout va bien. Sauf que l'un est agriculteur et l'autre est bibliothécaire. Comment vivre alors avec la différence de l'autre? C'est ce que ce livre tente de démontrer.
Le reste de cette critique est pour ceux qui ont déjà lu le livre ou que cela ne dérangent pas d'être spoliés.
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C'est au salon du livre de cette année que je me suis laissé tenter par le mec de la tombe d'à côté et le caveau de famille car Katarina Mazetti était présente ! Je me suis donc fait dédicacer avec hâte ces deux romans que l'on ne présente plus !

Au départ j'étais vraiment emballée par cette histoire d'amour un peu fofolle. Mais au fil des pages je me suis de plus en plus ennuyée...En découvrant le final du livre, j'étais complètement déçue. C'est un roman à mon goût, où il ne se passe "rien". A part suivre l'histoire d'un couple qui n'arrive pas à s'entendre...c'est tout ce que j'en retiens.
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Etant donné les nombreux commentaires positifs que j'ai pu trouver sur la toile, ainsi que l'immense succès de ce bouquin en librairie, je me suis laissée tentée par la lecture du « mec de la tombe d'à côté » dont le titre laissait présager une histoire plutôt originale. Encore une fois, ce livre est la démonstration que ce ne sont pas les succès en librairie qui font les bons livres..

Je m'explique.

Tout d'abord, j'ai souvent lu que le roman de Mazetti était un roman décalé et plein d'humour.. A dire vrai, ce roman n'a absolument rien de décalé et pour l'humour, faudra repasser (je ne me rappelle même pas avoir souri).

Loin d'être original, « le mec de la tombe d'à côté » accumule plutôt les clichés.

Le premier stéréotype réside dans l'histoire elle-même. En effet, le thème du bouquin est l'amour impossible entre un homme et une femme que tout oppose : leur train de vie, leur caractère et même leur apparence

C'est un thème qui sent le vu, le re-vu et le re-re-vu et que l'on retrouve dans toutes les séries TV et les films à deux balles ; on est très loin de l'amour impossible et passionnel façon Roméo et Juliette. Compte tenu de l'originalité du titre et du lieu de la première rencontre entre les deux personnages, j'avais vraiment espéré beaucoup plus..

Le deuxième stéréotype dans lequel s'enterre l'auteur tient aux personnages. Benny et Désirée ne sont, à mon sens, que des caricatures d'eux-mêmes. Ce sont deux personnages dont les traits de caractère et les différences sont poussés à l'extrême.

La citadine toute pâle et maigrichonne un peu snob et branchée qui aime l'art contemporain, la littérature et les déco épurées qui tombe amoureuse de l'agriculteur un peu bourru qui aime la bonne bouffe, les tracteurs et qui vit dans une maison où trônent encore les décorations en point de croix faite par sa défunte mère.. C'est un peu comme si un paysan façon l'amour est dans le pré rencontrait une citadine branchée façon Audrey Tautou.. Quoi, comment ça, vous avez dit cliché !?!

Je doute franchement que, « dans la vraie vie », les agriculteurs ressemblent tous à Benny et les bibliothécaires toutes à Désirée.

Du coup, ces deux personnages m'ont agacé au plus haut point et il m'a été impossible de m'y attacher.

L'une des choses qui m'a le plus agacé chez Désirée et Benny c'est leur manque de communication. Ce trait est flagrant dans la forme du livre, d'une part. En effet, Katarina Mazetti a pris le parti de laisser les personnages s'exprimer chacun leur tour, alternant à la fois les points de vue de Désirée et Benny. Les deux personnages ne communiquent donc pas ensemble et en harmonie. Chacun reste dans son coin, dans ses pensées et ses opinions.

D'autre part, dans le fond de l'histoire, on remarque tout de suite qu'aucun des deux ne cherche véritablement à connaitre son partenaire. Aucun des deux ne fait de compromis et souhaite imposer son mode de vie à l'autre.. Si chacun reste dans sa bulle, il est évident que cette histoire d'amour ne pourra jamais marcher !

Quand on sait au bout de 50 pages que cette histoire ne fonctionnera pas, ça va.. Mais au bout de 250 pages de non communication et non compromis, ben franchement, ça devient chiant !

Concernant le style de Katarina Mazetti, je peux vous dire que son roman se lit vraiment très facilement et je le conseille plutôt comme un roman à lire l'été à la plage pour se détendre, mais sans plus.

Par ailleurs, et sans vouloir dévoiler la fin de livre, je peux vous dire que la conclusion de cette histoire est tout ce qu'il y a de plus anti-romantique, anti-amour et anti-passionnel au possible.

Mais alors, me demanderez-vous, liras-tu la suite ? Vu que je déteste commencer une histoire sans la finir, il est fort possible que je me lance dans la suite et fin intitulée « le caveau de famille » (encore une histoire de cimetière), mais probablement cet été, et sans grande envie. On peut dire finalement que le mec de la tombe d'à côté aura visiblement creusé la mienne..

Lien : http://mademoisellechristell..
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J'aime la douceur des couvertures des "Babel".
Un peu de poésie dans un monde de brutes !
Deux personnes que tout sépare se rencontrent au cimetière.

Page 41 : Au bout de six mois, nous avions un mariage aussi confortable qu'une paire de pantoufles qui s'est faite à vos pieds.

Le demestica (page 41) comme le retsina (page 95) sont des vins grec (on appelle également le second, vin résiné) ; le Tractor Pulling (page 147), tout un poème !

Pages 158-159 : Mais dans ma famille, c'est simple, on ne frappe pas les femmes. Pas parce qu'on est particulièrement chevaleresque, j'imagine, plutôt parce qu'on ne veut pas gâcher une main d'oeuvre précieuse.

Page 206 : On essaie chacun de se persuader, et de persuader l'autre, que le moment de quitter la fête, c'est quand on s'amuse le plus.

Cette rencontre improbable donne une histoire d'amour irréelle. Tout en finesse. (attention, esprits méchants, ça n'est pas que physique...). L'un raconte un chapitre, l'autre le suivant. Nous avons parfois la vision différente d'un même évènement.
C'est beau, c'est frais. Agréable à lire, mais j'ai trouvé que cela s'essouflait sur la fin... moins de magie... Dommage, cela gâche un peu le plaisir.

Pas un coup de coeur, mais une lecture agréable, romantique, même si on se doute de la fin...
Des phrases à retenir comme des citations !
A lire !

Ce fut aussi un film en Suède.
Lien : http://loiseaulyre.canalblog..
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