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Citations sur Ma vie de pingouin (144)

Le genre humain est vraiment intéressant.
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-Maîtresse…ai-je murmuré. Tu me veux comme vibromasseur ? Je vais trembler pas mal!
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Les gens qui jouent ont une meilleure défense immunitaire que ceux qui téléchargent leurs divertissement.
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Certaines personnes ont le don de régner en usant de l’insolence la plus effrontée. Leurs paroles sont comme des nuées de moustiques, elles piquent et grattent et saignent longtemps après. On a le souffle coupé de voir combien elles peuvent être ouvertement méchantes, et on fait n’importe quoi pour ne pas s’exposer à leurs attaques. Vouloir les éviter n’est pas de la lâcheté, car elles n’ont jamais honte et ne changent par conséquent jamais.
page 272
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– Le diagnostic tient en une phrase, m’a-t-elle souri. Rappelle-moi de ne jamais, je dis bien jamais épouser un mec comme toi !
J’ai ouvert de grands yeux.
– Arrête ton char, Wilma ! C’est un peu trop facile, de toujours rejeter la faute sur les hommes !
– Ce n’est pas ce que je fais. Ce ne sont pas les homme que je cherche à toucher, c’est toi personnellement ! Tu imagines ça, être mariée à un homme qui trouve sa femme incapable de mener une discussion ? Tu crois qu’elle n’a pas pigé ce que tu pensais de son choix en matière de livres ? Je suppose que toi, tu grignotais du Proust et du Kafka, mais les mères au foyer n’ont pas franchement le temps de lire les œuvres complètes de Proust si tu vois ce que je veux dire ! Pourtant, elle a essayé plus d’une fois de parler livre avec toi, parce qu’elle savait que ça t’intéressait ! A mes yeux, elle s’est montrée véritablement héroïque !
Page 152
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Les gens malheureux adoptent souvent la mauvaise habitude d'exiger de la compassion, ils voient cela comme un droit, si toutefois ils en sont conscients.
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Thomas est sombre et fermé, difficile à comprendre. Non, fermé n'est pas le mot qui convient, je ne peux pas dire ça d'un inconnu qui m'a adressé la parole par intermittence pendant qu'on survolait deux continents et un océan... mais je me cogne le nez sur la cloison de verre chaque fois que je pose une question personnelle, une sorte de retour à Charles-de-Gaulle, pour ainsi dire. Il n'est que cloisons de verre et culs-de-sac insaisissables et panneaux qui indiquent deux directions à la fois.
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Les gens changent, ai-je pensé. Cela va m'arriver aussi. La vie aspire à être vécue.
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Son cœur est si vaste qu'il commence probablement au niveau de ses genoux pour se terminer à hauteur des épaules. [.......] Si j'avais encore une vie qui m'attendait, j'aurais enlevé mon bonnet et ma serait incliné devant elle pour l'inviter à entrer. Simplement, je n'ai nulle part où la faire entrer.
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Ils ont commencé à s'élever l'un vers l'autre, à s'éloigner, à se rapprocher, toujours avec un prétexte quelconque, pour pouvoir se caresser avec des mots et des regards.
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