Dans cet album l'injustice est omniprésente, Luiz est un jeune garçon qui en dehors de l'école s'intéresse au football (la Coupe du monde 1950 est proche) et au cinéma. Nous sommes à São Paulo au Brésil dans les années 50, la vie y est certes pas facile mais on se débrouille. Luiz vit avec sa grande soeur Véra et son père Jorge, cheminot.
Suite au déraillement d'un train en pleine nuit, Jorge meurt écrasé faute d'entretien de la voie ferrée. Un mouvement de contestation commence à naître afin d'alerter la compagnie des risques encourus, malheureusement la corruption est très importante dans ce pays et se plaindre n'est pas une bonne chose. Ce n'est pourtant pas le seul problème, durant la seconde guerre mondiale nombreux sont les civils ayant fuit l'Europe pour se réfugier en Amérique latine et le racisme envers ces réfugiés se fait de plus en plus violent.
Le scénario est simple et tout de même prévisible mais l'essentiel est la manière d'aborder l'injustice et la résignation, on découvre également un pays et le contexte social de l'époque. La violence y est décrite sans forcément la montrer, les nationalistes intimident et vont parfois trop loin. C'est le graphisme rétro qui m'a attiré vers cet album, puisque le titre ne m'évoquait rien au vu de la couverture. Trop de thèmes abordés et aucun traité avec plus de profondeur, l'album est sympathique et le graphisme plaisant.
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