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Louis Saurin (Traducteur)
EAN : 9782264015891
Christian Bourgois Editeur (20/11/1998)
3.57/5   21 notes
Résumé :
L'inspecteur Steve Carella fut heureux de sortir un peu à l'air pur. Il ne dédaignait pas le whisky et descendait volontiers une bouteille avec tes copains. il n'avait jamais pu supporter l'haleine d'un ivrogne et la bougie puait, comme une assemblée d'ivrognes parlant tous en même temps, pour raconter une mauvaise plaisanterie.
Il se tourna vers la boutique.
Qu'est ce que vous en pensez ? demanda -t-il. Monoghan et Monroe se retournèrent avec un ense... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voilà.
J'ai retrouvé, avec plaisir et gourmandise, l'équipe du mythique 87e District!
Je n'ai pas été déçu, avec cette enquête sur un meurtre d'aspect bien sordide.
La description de la scène de crime, au début du bouquin, est un modèle du genre! J'en garde les effluves dans le cerveau...
Ed Mac Bain remue les miasmes d'un crime à la victime complexe et diverse...
Qui a tué la belle et sémillante Annie?
Et chaque flic du 87e, nouveau ou ancien, va chercher un assassin impossible: Tous les suspects possèdent un alibi en béton! Il va falloir chercher, fouiller, refouiller, interroger... La routine semée d'échecs et de découvertes grâce à la ténacité et à la sagacité... La chance et l'orgueil de l'assassin, aussi.
Rien n'est simple, nous dit Ed Mac Bain... Et même l'affaire résolue, des zônes d'ombre subsistent.
En attendant, les flics du 87e ont fait le job.
Victime au choix: Un polar des années 50 qui vaut plus que largement sa lecture!
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Le cadavre d'une belle jeune femme divorcée, Annie Boome, git dans une mare d'alcool, sur le sol de la boutique de Vins & Spiritueux qu'elle gérait pour son patron, Mr Phelps, lequel, dès son premier interrogatoire par l'inspecteur Meyer, fait preuve d'une étonnante dureté de coeur en se préoccupant plus des dommages matériels causés que de la mort brutale de son employée.

Cette fois-ci, c'est Albert Kling, le jeune agent sorti du rang pour devenir inspecteur de 3ème classe, qui s'y colle. de la mère de la victime à son ex-mari en passant par les hommes avec lesquels elle sortait au moment de sa mort, tous lui renvoient une image contradictoire de la disparue : à la fois sobre (pas plus d'un doigt de muscat, jamais) et alcoolique (fin saoûle dans un bar), très intelligente (tellement plus intelligente que son ex-époux, de l'aveu même de celui-ci) et pas très fine (selon l'opinion de la mère). Dans tout cela, qui était la vraie Annie Boone ? Et surtout, quelle Annie Boone a-t-on tuée ?

Ce volume voit la disparition de l'inspecteur Havilland, le "mauvais flic" des épisodes précédents, et l'apparition de l'inspecteur Hawes qui, issu du 30ème District riche et tranquille, met un certain temps avant de se faire à l'atmosphère du 87ème. ;o)
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On retourne à Isola réplique imaginaire de New York et plus précisément de Manhattan. Isola, son 87° district, son commissariat. C'est là que l'on a fait la connaissance de Steve Carella, et de sa femme sourde-muette dont il est follement amoureux Teddy, mais aussi de Meyer Meyer, de Cotton Hawes, et de Bert Kling, le bleu qui vient tout juste d'arriver et qui du coup est un peu la tête de turc du commissariat.
Et justement c''est Bert Kling qui va être en charge de cette nouvelle enquête

Une boutique de vins et spiritueux, le cadavre d'une rouquine divorcée et tuée de 4 balles, un ex-mari qui, son ancienne femme à peine refroidie, a déjà demandé aux tribunaux de récupérer sa fille.
Mais qui était Annie Boone ? Une idiote comme le dit sa mère, un génie comme le laisse entendre son ex, une ivrognesse selon certains, une personne qui ne buvait pas selon d'autres.
Pourquoi a-t-elle demandé le divorce ? Monica sa fille est-elle la pierre angulaire de cette affaire ?

Un court roman à l'intrigue pas si évidente à deviner.et qui fait la part belle à une foultitude de personnages hétéroclites.
Nous sommes dans les années 50, Ed Mc Bain nous décrit ici la bonne société américaine blanche que l'on pourrait croire bien sous tout rapport. Oui mais justement. Notre auteur nous fait voir l'envers du décor, il nous propose un raccourci de la vie citadine, la solitude des grandes villes, les violences faites aux femmes. Il nous parle aussi du quotidien de ses flics du 87e. Il est est question de chantages, de flic ripoux, de vengeance bien sûr. Ici Ed Mac bain nous propose sans doute un roman plus intimiste dans un de ces drames passionnels qui se joue régulièrement dans les familles bourgeoises plutôt aisée des grandes métropoles. Un très bon Mac Bain même si j'émets un petit bémol car malheureusement dans ce 5e opus on retrouve un peu moins la verve et l'humour irrésistible de notre auteur.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
C’est une ville de taupes. Les gens prennent le métro, ils traversent par les passages souterrains, ils reviennent de même. Moi, au moins, je fais deux cent mètres à pied tous les matins et tous les soirs. Eux, ils ont rien. Ils prennent les passages souterrains pour aller à leurs bureaux parce que ça va plus vite. Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau. Ils mangent dans la galerie du sous-sol. Ils rentrent par le métro. Ils ne voient jamais la ville. Moi, j’en vois deux cent mètres tous les matins et tous les soirs. Comment vous dites qu’il fait dehors ?
-Fait beau.
Dix-huitième hein ?
-Exact.
- En haut, en bas, je monte, je descends. Toute la sainte journée. Mais je ne vais nulle part. Je suis comme qui dirait une taupe verticale. Les autres, c’est des taupes horizontales …
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Les ascenseurs étaient divisés en sections. Il dépassa les Omnibus 1 à 12, et prit un des Express 14 à 22 en s’amusant du fait qu’un immeuble ultramoderne comme celui-ci au cœur d’une métropole géante, ait eu la superstition d’éliminer le treizième étage.
-Dix-huitième, dit-il au liftier.
Le garçon se retourna vers lui ;
-Quel temps dehors ?
-Il fait beau.
-Je sors jamais. Je suis prisonnier de cette maison ; prisonnier, de huit heures du matin à cinq du soir. Je ne vois jamais le jour. Je déjeune ici dans l’immeuble. J’apporte ma gamelle et je la mange dans une petite pièce qu’on a au sous-sol. Je suis une taupe.
Kling eut un mouvement de tête compatissant.
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Une table en acajou Régence trônait contre le mur opposé, flanquée par deux canapés Louis XVI aux montants dorés, recouverts d’une tapisserie de Beauvais. Des porcelaines de Sèvres étaient disposées dans la pièce sans souci de discrétion. Meyer s’attendait à voir arriver Marie-Antoinette d’un moment à l’autre pour leur servir le thé. Les inspecteurs s’assirent, assez gênés.
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Il se tourna vers la boutique.

Qu'est ce que vous en pensez ? demanda -t-il. Monoghan et Monroe se retournèrent avec un ensemble parfait.

Dans le magasin, le photographe de la police se penchait sur le cadavre trempant dans l'alcool. Son flash fulgura.

- Moi, j'ai dans l'idée que quelqu'un a complètement perdu les pédales,murmura pensivement Monoghan
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L'inspecteur Steve Carella fut heureux de sortir un peu à l'air pur. Il ne dédaignait pas le whisky et descendait volontiers une bouteille avec tes copains. il n'avait jamais pu supporter l'haleine d'un ivrogne et la bougie puait, comme une assemblée d'ivrognes parlant tous en même temps, pour raconter une mauvaise plaisanterie.
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Videos de Ed McBain (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ed McBain
"À chacun son heure" ("No Time to Die", 1992), Saison 11, Épisode 2 de la série TV Columbo, tiré du roman "N'épousez pas un flic" ("So Long as You Both Shall Live", 1976) d'Ed McBain. Extrait.
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