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Enquêtes de Mma Ramotswe tome 7 sur 23

Elisabeth Kern (Traducteur)
EAN : 9782264044556
256 pages
10-18 (18/01/2007)
3.93/5   98 notes
Résumé :
Sous l'immense ciel bleu de Gaborone, Mma Ramotswe et son assistante Mma Makutsi savourent leur thé rouge et la douceur de jours paisibles dans leur bureau de la célèbre Agence N°1 des Dames Détectives.

J.L.B. Matekoni, le mari de Mma Ramotswe, a recouvré la santé et Mma Makutsi file le parfait amour avec Phuti Radiphuti, héritier du magasin des Meubles Double Confort.

Mais au Botswana comme ailleurs, le calme n'est pas fait pour dure... >Voir plus
Que lire après 1 cobra, 2 souliers et beaucoup d'ennuisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Parfois, tout ce dont vous avez besoin est une lecture qui fait du bien, qui apporte le sourire et qui respire le bonheur. Cette série est pour moi parfaite et je continue à la découvrir progressivement en prenant mon temps et en savourant chaque passage. J'ai juste besoin de lire un de ces livres de temps en temps, simplement pour me connecter à une culture plus lente, plus douce et plus gentille.

Ce tome est déjà le septième de la série et encore une fois Mma Ramotswe va devoir résoudre trois petits mystères. Les solutions aux problèmes sont souvent simples mais il faut dire que cette dame détective et son assistante sont quand même drôlement futées.

En parlant des personnages dans ce tome, elles sont aussi confrontées à des problèmes plus personnels : Mma Makutsi et son fiancé se chamaillent sur la question du féminisme tandis que Mma Ramatswe se demande si elle doit suivre ou non un régime. Entre vous et moi, ça serait dommage, car j'aime sa « constitution traditionnelle ».

AMS écrit magnifiquement et aime clairement le Botswana, sa culture, son paysage, ses habitants et la courtoisie. Ses romans sont de vraies déclarations d'amour au Botswana qui donnent vraiment envie de découvrir ce pays magnifique. J'ai hâte de lire la suite.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Encore un excellent voyage en Afrique, au Botswana où j'ai retrouvé avec plaisirs Mma Ramotswe et Mma Makutsi.
Ca y est !!! Mma Makutsi a trouvé chaussure à son pied ! Ce qui est excellent pour une telle amatrice (pour ne pas dire fan) de chaussures !
Son âme soeur est Phuti Radiphuti ! et oui le jeune homme du précédent roman avec qui elle a commencé à apprendre à danser.
Certes, il a un petit problème de bégaiement, mais à côté de Mma Makutsi, il se détend et se sent tellement en confiance que ce problème disparait. Cerise sur le gâteau, ce bon Rra Radiphuti est riche ! bon ok, pas du super riche, mais avec son père ils ont un grand magasin de meuble qui fonctionne très bien ! (bien fait pour une certaine Violet Sephotho… tous ceux / celle ayant lu les différents tomes sauront de qui je parle….)
Et voilà donc notre bonne Mma Makutsi qui vient d'une famille très (mais vraiment très) pauvre, qui a du toujours faire attention à ses moindres dépenses et tout fait pour aider du mieux qu'elle pouvait sa famille, superbement bien casée ! (haaa toutes les chaussures qu'elle pourra s'acheter….)
Et qui plus est chacun des deux trouve l'autre extraordinaire, non pas au niveau physique, non, à un niveau beaucoup plus important celui du coeur et du caractère ! C'est vraiment trooooop mignon !!!
Alors certes nous avons comme d'habitude quelques petites enquêtes mais ce n'est pas ce qui a le plus retenu mon attention. Nous voyons peu à peu vivre et évoluer les différents personnages de cette série, et c'est loin d'être lassant tellement l'auteur avec la magie de ses mots si simples nous transporte sur un autre continent, une autre culture….
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Quel bonbon ! de belles valeurs, de l'amour, de l'amitié, de l'intégrité, de l'honnêteté, oui des valeurs retrouvées que l'on croyait disparues. Tellement , que l'on se demande si cela peut réellement exister un peuple aussi gentil ! Vive le Botswana qui devrait être un exemple pour tous. Des aventures toutes philosophes, toutes douces, tranquilles. Page après page, les enquêtes de l'Agence No 1 des Dames détectives nous accrochent un sourire bienheureux. La sérénité des personnages de ce paisible roman / pays nous séduit. Merci Alexander McCall Smith pour ce moment de lecture toute charmante !
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Mma Ramotswe dirige l'Agence N°1 des Dames Détectives, seule et unique agence féminine du Botswana. Dans sa tâche, elle se fait seconder par Mma Makutsi et, accessoirement, par Mr. Polopetsi, employé au garage de son mari, Mr. J.L.B. Matekoni. La clientèle se fait rare et Mma Ramotswe passe beaucoup de temps à siroter du thé rouge en compagnie de son assistante tout en morigénant les apprentis du garage. Heureuse diversion, Grace Makutsi, l'ex-championne de dactylographie de l'Institut du secrétariat du Botswana, 97 sur 100, s'est fiancée à Phuti Radiputhi, le propriétaire du Magasin des Meubles Double Confort, ce qui peut pimenter le quotidien d'un brin d'exaltation. Survient enfin une cliente, Poppy Maope qui se plaint de faire l'objet de menaces de la part de sa supérieure hiérarchique, Mma Tsau, cuisinière en chef de l'I.U.T. de Gabarone. Cette dernière lui reproche de la faire chanter depuis qu'elle a découvert qu'elle nourrissait son mari aux frais du gouvernement. Or, Poppy n'est pas le corbeau et craint par-dessus tout de perdre sa place. Precious Ramotswe va pouvoir entrer en action et faire la preuve de ses talents de détective. Enfin, c'est beaucoup dire, car entre deux courses à la campagne et trois tasses de thé, elle se laisse gentiment dériver, jamais en retard d'une pensée positive ou d'une considération quasi philosophique.
Alexander McCall Smith a inventé le polar à deux de tension. Il ne se passe rien sous le ciel bleu de Gabarone, ce qui assure une lecture zen aux personnes angoissées ou dépressives. Il y a des adeptes de ce style inédit : l'intrigue à retardement, qui ne part jamais avant les trois-quarts du livre et se tricote quand l'héroïne a le temps, après avoir été chercher des pièces détachées pour son mari, pris livraison d'un fauteuil, commencé un régime... Comme Mma Ramotswe a des avis sur tout et une lenteur de réflexion inégalée, vous avez de grandes chances de vous endormir avant qu'elle regagne sa véranda avec le sentiment du devoir accompli. le titre annonce « beaucoup d'ennuis », on aurait pu se passer du s.
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Une petite série bien sympathique. Vu l'importance des personnages qui priment sur les enquêtes, mieux vaut sans doute les lire dans l'ordre même si ce n'est pas indispensable. Comme d'habitude le charme réside dans le fait qu'il ne s'agit pas de résoudre de grands crimes mais de petites énigmes qui mettent en lumière la nature humaine. Ici en sus de petits problèmes faisant partie du quotidien au Bostwana ( attaque d'un cobra, problèmes de l'assistante detective avec son fiancé effrayé par le féminisme, dilemme de Mma Ramastowe sur la nécessité de faire un régime, les déboires de l'assistante avec ses chaussures), les deux détectives s'attaquent à trois énigmes: l'identité d'un maître chanteur, l'explication de la peur sous jacente dans une réserve et le mystère du comportement étrange d'un médecin concernant la tension de ses patients. L'arrière plan africain est finement dépeint et donne au roman la dimension ethnologique qui fait son originalité. Et un humour délicat et savoureux relève l'ensemble. Une série à découvrir.
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Pendant trop longtemps les hommes avaient considéré que les femmes devaient faire leurs quatre volontés et, si les intéressées remettaient désormais ce principe en question, il les approuvait de bon coeur. Cela ne signifiait pas pour autant qu'il fût favorable à ces personnes qui se faisaient appeler féministes : il avait un jour entendu l'une d'elles à la radio et l'aggressivité qu'elle manifestait vis à vis du journaliste qui l'interviewait l'avait choqué...Elle lui avait dit que la domination masculine avait fait son temps et que les hommes comme lui seraient bientôt balayés par le féminisme. Mais si les hommes se faisaient balayer, s'était demandé Phuti Radiphuti, où se retrouveraient-ils ?...
Au cours des jours qui avaient suivi l'émission, l'idée d'être bientôt balayé avait préoccupé Phuti Radiphuti et il avait même fait un rêve, très réaliste et très désagréable - un cauchemar en vérité- dans lequel il était bel et bien balayé par une féministe géante armée d'un immense balai.
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Il ne fallait pas avoir honte. Les superstitions persistaient. N’importe qui, même les individus les plus rationnels du monde, pouvait se laisser troubler par ces choses. Elle avait lu quelque part que certaines personnes jetaient du sel par-dessus leur épaule lorsqu’elles en renversaient, ou refusaient de passer sous une échelle ou de s’asseoir sur un siège portant le numéro treize. Nulle culture n’était à l’abri de ce type de croyances et il n’y avait aucune raison que le peuple d’Afrique en ait honte, sous prétexte qu’elles n’étaient pas modernes.
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— Le thé rouge est très bon pour la santé, affirma Boitelo en prenant la tasse que lui tendait Mma Makutsi. Ma tante, qui est décédée, en buvait toujours.
Mma Ramotswe ne put réprimer un sourire. Il semblait étrange de dire qu’une chose était bonne pour la santé tout en précisant, dans la même phrase, que la personne qui en prenait était morte. Il n’y avait pas nécessairement de rapport, bien sûr, mais cela n’en restait pas moins étonnant. Elle imagina une publicité : Thé rouge : la boisson très appréciée des morts.
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Mma Ramotswé examina les chaussures. Elles étaient effectivement très jolies, du moins en tant qu'objets, mais on pouvait douter de leur utilité en tant que chaussures. Elle ne connaissait ni Londres, ni New York et il était fort possible que, dans ces villes, les gens portent des chaussures très élégantes ; néanmoins, elle se refusait à croire que de nombreuses personnes soient en mesure de chausser ce genre de souliers, et encore moins de parcourir ne serait-ce que quelques mètres avec cela aux pieds.
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Mma Ramotswé l'observa. L'étroit visage de la visiteuse, avec ses paupières tombantes qui semblaient lancer des flèches, restait impassible, mais il y avait quelque chose de troublant dans le regard. Le mal, pensa-t-elle. Voila ce que je vois : le mal.Elle ne l'avait rencontré qu'à deux ou trois reprises au cours de son existence, et, à chaque fois, elle l'avait reconnu. La plupart des défauts humains n'étaient rien d'autre que cela - des défauts - mais le mal, lui, allait bien au-delà.
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Les enquêtes de Mma Ramotswe

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