Sans laisser de traces

J'ai connu Val McDermid par l'intermédiaire de la série télévisée "La fureur dans le sang", avec ses crimes sanguinolents et plus éprouvants les uns que les autres. L'enquêtrice en était une femme, Carol Jordan, assistée du profileur Tony Hill, personnage hors du commun.
"A darker domain" (traduit en français par "Sans laisser de traces" est plus "soft" par comparaison, même s'il y a également des morts.
Il s"agit ici d'un cas non résolu d'enlèvement: celui de la fille unique d'un riche Ecossais et de son bébé, qui s'est soldé par la mort de la maman et la disparition de son fils.
Le cas est rouvert 20 ans plus tard à l'occasion d'une autre enquête sur un cas également non résolu à la même époque: la disparition d'un mineur, marié et père d'une petite fille. En toile de fond, les grèves de mineurs matés par la main de fer de Margaret Thatcher, un sujet que l'auteure connaît bien puisqu'elle est née en Ecosse et que ses deux grands-pères étaient mineurs eux aussi.
Ce roman nous faut faire de nombreux allers et retours entre l'Italie et l'Ecosse, et nous fait également passer en permanence des années 80 à 2007.
Deux enquêtes sont en fait menées en parallèle; le lecteur se doute bien que, contrairement à la loi mathématique, ces enquêtes parallèles finiront par se rencontrer, d'autant plus qu'elles sont menées par la même enquêtrice, Karen Pirie. Tiens, encore une femme! Et son adjoint, Phil. Tiens, encore un homme en second! et étonnamment, leur relation n'est pas que professionnelle, comme pour Carol et Tony! Ce sont là des ingrédients que Val McDermid semble affectionner.
J'ai été moins captivée par cette histoire que par la série des enquêtes de Carol Jordan et Tony Hill. L'action ,lorsqu'elle était située en Italie, ne m'a pas beaucoup intéressée, et la fin du roman m'a paru bien étrange. Quant à l'humour de la précédente série, il a disparu. Dommage! du coup, après avoir lu celui-ci, je viens de sortir des rayonnages de ma bibliothèque une enquête de Carol Jordan que je n'avais pas encore lue. J'espère ne pas être déçue!

deux histoires en parallèle qui finissent par se recouper : une disparition 22 ans auparavant d'un mineur en Ecosse et une enquête en Italie parmi des artistes.
L'histoire est bien construite avec une montée en suspens crescendo qui mène à nous poser des questions sur ce que sont vraiment les personnes que l'on peut cotoyer. Un bon polar avec des personnages bien construits, une intrigue bien ficelée avec un écheveau qui s'éclaircit à la fin.
Un bon moment...

En 1984, alors que la grève des mineurs bat son plein, Mickael Prentice, un mineur père de famille disparaît. Pour sa femme, il ne fait aucun doute qu'il l'a abandonné afin de rejoindre les briseurs de grève. 22 ans plus tard, la fille de Mick Prentice s'adresse à la Police, bien décidée à élucider le mystère de sa disparition. L'inspecteur Karen Pirie, experte en cold case, accepte de rouvrir l'enquête. En parallèle, la journaliste Annabel Richmond fait une découverte sensationnelle dans l'affaire du kidnapping d'une riche héritière ainsi que son fils survenu en 1985.

Les deux enquêtes sont intelligemment menées et réservent de nombreuses surprises. L'alternance entre les analepses ainsi que le récit des enquêtes menées par Karen et Annabel rend le texte d'autant plus prenant. Au début du roman, la profusion de personnages peut amener à quelques confusions mais on s'y retrouve vite une fois plongé dans l'histoire. Une lecture passionnante qui donne envie de découvrir les autres thrillers de cette auteure.

Polar anglais où l'enquête prime sur tout le reste. et comme on se fait assez rapidement une image du scénario!

On se doute bien qu'il y a un lien entre ces deux affaires, mais lequel ? Franchement, il n'est pas évident, et c'est tant mieux.

La fin montre que même l'amour engendre la perversité, et qu'une fois que l'on a pris goût au crime, difficile de s'en passer.

Une historie qui nous plonge dans les grêves de mineurs des années 1984-1985 en Angleterre et dont on a peu entendu parlé en France - beaucoup moins, en tout cas que le Band-Aid pour sauver les petits africains alors que des enfants de mineurs avaient à peine, eux aussi, de quoi manger en Europe. Et c'est là qu'on se dit que Margaret Tatcher était un fin stratège, il faut bien le reconnaître, car la grêve fut fort dure.

Revenons-en au roman : des personnages intéressants et bien campés, même ceux que l'on ne revoit pas ; une intrigue menée au cordeau ; une écriture fluide ; et un intérêt historique ; bref, un très bon moment de lecture.

L'image que je retiendrai :

Celle des enfants de mineurs à qui un fond de solidarité distribue un petit déjeuner les jours d'école. Les autres jours, ils ne déjeunaient pas.
Lien : http://motamots.canalblog.co..

Décidemment, j'enchaine les lectures beaucoup trop longues en comparaison du plaisir qu'elles m'apportent. Et c'est cette fois Val McDermid qui m'a entrainé dans l'ennui. A mon grand regret!

Pitch (4ème de couv):
"L'affaire paraissait déjà insoluble à l'époque: une riche héritière et son fils sont kidnappés en Ecosse, la remise de rançon est un échec, aboutissant à la mort de la mère et à la disparition de l'enfant. Malgré l'indice découvert vingt-cinq ans plus tard, Karen Pirie, l'experte en cold cases, a peu d'espoir de résoudre cette enquête. Mais une autre affaire classée occupe l'esprit de la détective: en 1984, au plus fort de la grève des mineurs qui divisait le Royaume-Uni, un gréviste disparaît, abandonnant les siens.
A mesure que les enquêtes avancent, Karen va de révélation en révélation et s'enfonce dans les labyrinthes du mystère."

Souffreteuse, cette enquête! Qui avance sans fluidité à coup de hasards-qui-font-bien-les-choses, indices tombés du ciel et autres témoins arrivés de nulle part pour donner les bons tuyaux. Ajoutez à cela un manque évident d'empathie des personnages envers le sort de leurs semblables et vous arrivez à un polar qui sonne faux et aussi plat qu'une limande. Au point d'avoir envie d'abandonner sa lecture en chemin.

Je suis évidemment déçue parce qu'il s'agit de Val McDermid qui m'avait d'abord enchantée avec son Quatre garçon dans la nuit (ma première découverte de cette auteure) avant de me refroidir avec son Skeleton Road. L'inconstance de son écriture ne me rassure pas et je ne sais pas si j'oserais de nouveau mettre mon nez dans un polar de l'Ecossaise.
Lien : https://unlivredansmabaignoi..

Polar bien ficelé, aux intrigues surprenantes.
Un aller retour dans
le passé
On a deux histoires différents, un kidnapping de la fille et du petit fils d'un des riches d'Écosse avec la mort du fille lors de la remise de rançon, la deuxième est la disparition d'un mineur en plein période de la grève de 1984.
Plus on avance plus on découvre des secrets inavouables, et des révélations hallucinants.
Je le recommande vivement.

Et sans laisser de souvenirs car j'ai arrêté au milieu du livre tant il est truffé d'invraisemblances , de facilités et de manque d'inspiration. 10 millions de lecteurs ???? Laissez moi rire

Bon roman policier. L'intrigue est haletante et prenante. On a du mal à lâcher prise. Dommage qu'on sente parfois la traduction.