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EAN : 9782745965745
398 pages
Milan (17/06/2015)
3.78/5   18 notes
Résumé :
Au milieu du XVIe siècle, complots et machinations se trament chaque jour à la cour d’Élisabeth Ire d’Angleterre. Pour déjouer les manigances, elles sont cinq : Béatrice, Meg, Anna, Jane et Sophia. Cinq jeunes filles talentueuses qui forment, parmi les dames de compagnie, le cercle très restreint des espionnes de la reine. Cette fois, c’est lady Béatrice qui est au coeur de l’intrigue…
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le tome deux du "Cercle des confidentes" est engagée par l'élément charme du quintet, la coquette et caractérielle Béatrice Knowles.
Petite "reine de beauté" du groupe au charme imparable avec la gente masculine, Béatrice s'était avérée une peste sur le tome un, mais paradoxalement elle est aussi une alliée sûre et fidèle qui s'était groupée avec ses amies auprès de la reine afin de faire sortir Meg des cachots royaux.

Le tome deux suivra le sillon creusé par les quelques révélations faites dès la fin du précédent roman, faisant tomber le masque de l'héroïne.
Ces détails nous la font apparaître plus humaine et explique un peu son apparente assurance, arrogance et fierté.
Il y aura deux axes encore données à l'aventure, une nouvelle intrigue politique la mettant en exercice et un vrai duel étonnant d'autorité entre Béatrice et la reine elle-même.

Dès le départ, Béatrice ne cache pas son inimitié envers celle qu'elle sert loyalement, nous révélant son passé commun et compliqué avec Elisabeth 1er et mettant à jour au fil des nouveaux événements une vraie rivalités de belles.
Elisabeth est également présentée différemment du 1er tome, loin de la souveraine que chérie Meg, une personne orgueilleuse qui refuse les écarts de conduite et qu'on lui dise raisonnablement non.

Béatrice paiera cher à chaque moment, ce qui est pris pour un manque d'humilité et d'égard, par des actes d'humiliations publiques qui la rendront enfin touchante aux yeux des lecteurs.
Une visite de la reine et sa cour dans le manoir désargenté de sa famille en déclin,
le spectacle de ses fiançailles rompues,
la trahison de son promis infidèle,
ne sauraient entamer un caractère de fer.
Sous les boucles blondes, Béatrice est une vraie battante.
La mission donnée par la reine Elisabeth est dans l'exact prolongement des doubles intentions de celle-ci.
De nouveaux troubles se font entendre sur la terre d'Ecosse, il pourrait y avoir des répercussions sur les propres relations diplomatiques de l'Angleterre. Aussi, Béatrice est-elle chargée de séduire un officier écossais bien placé,
un peu rustre et sans nobles manières.
Pour la reine, la fin justifie les moyens, Béatrice enrage de la nouvelle au moment de ses noces préparées.
Alasdaire McLeod n'est pas dupe et ne se prive pas d'asticoter la belle avec vigueur et virilité, par jeu.
Jennifer McGowan continue de développer l'intrigue des relations politiques difficiles construites par Elisabeth, reine protestante d'un royaume catholique.
Elisabeth tentera de s'assurer la fidélité des Highlanders écossais, fervents protestants, tandis que leur régente au pouvoir, Marie de Guise essaye de s'attirer les faveurs du royaume de France tout aussi catholique.
Un vrai jeu de pouvoir et d'échec.
Toutes les héroïnes semblent suivre les volontés de la régnante sans moufter, entre devoir dicté et caprices royaux à satsfaire.
Nous ne pouvons du coup jamais nous lasser d'une vision trop manichéenne du ton, lui reprochant un manque de finesse psychologique. Meg continue de faire les poches pendant les bals, Béatrice reste une magnifique peste.

Béatrice est tout du long telle que Jennifer McGowan l'a voulu, manipulatrice et hautaine.
La prise en charge d'orphelins dans son manoir nous rappelle qu'elle peut faire preuve de vraie sincérité. Elle est intelligente et rusée, un véritable atout pour les Confidentes et pour la Reine bien-sûr.
Cette dernière continue de lui donner des missions tout en évitant de lui donner l'occasion de les lui rapporter.
Une situation embarrassante qui pourrait se retourner contre Béatrice si les infos sont primordiales.

Et elles le sont, Cecil le 1er Ministre et Francis l'espion de la Reine continuent de manoeuvrer une double politique à son insu, programmant rencontres et concluant des alliances qui pourraient lui coûter sa couronne.
L'affluence de petits complots, propre à l'univers du personnage,
rend le tome moins dynamique que le 1er même si il reste savoureux.
Complexe et exigeant.
À réserver à un public bon lecteur.
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Lady Béatrice appartient à la Reine. Elle est à la fois sa demoiselle d'honneur et son espionne.
Le problème est qu'elles se détestent. Si Elisabeth la garde auprès d'elle c'est qu'elle est la détentrice d'un secret inavouable...mais c'est aussi pour mieux pouvoir l'humilier !

Béatrice, l'héroïne de ce roman est fière et décidée. Son objectif est de se marier au plus vite afin d'échapper au contrôle de "Sa Mesquinerie" mais seulement avec un bon parti qui lui permettrait de redorer les finances de sa famille.

Mais la Reine interrompt la cérémonie au prétexte que les festivités de son anniversaire ne sont pas terminées.. Elle impose à sa suivante de se rapprocher d'un lord écossais énigmatique afin de mieux connaître leur rôle dans la guerre avec la France.

Un livre agréable à lire avec une héroïne qui se bat pour tenter de préserver sa famille. S'il n'y a pas vraiment de suspens, le lecteur se prend à l'histoire. On découvre une Reine volatile et machiavélique et face à elle des espionnes soudées par des liens d'amitié.

J'ai beaucoup aimé la façon dont Béatrice invente à chaque fois d'autres termes pour parler de sa Majesté : sa Mesquinerie, sa Méchanceté...

Un roman comme une rose...avec des épines !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Les espionnes de la Reine – Tome 2 : Lady Béatrice de Jennifer McGowan. (Genre : Jeunesse, Historique).

Editions : Milan
Prix : 13,90€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2014
Titre version originale : Maids of Honor, Book 2 : Maid of deception.

Résumé : Mission délicate pour lady Béatrice : découvrir les réelles intentions de la délégation écossaise reçue par la reine. Pour cela, elle a un plan : séduire le beau et turbulent Alasdair MacLeod, l'un des envoyés écossais. Lady Béatrice sait comment s'y prendre. Mais ne risque-t-elle pas de tomber dans son propre piège ?

Mon avis : Malgré quelques défauts, j'avais beaucoup aimé le 1er tome sur Lady Megan. En tout cas, ça changeait de mon style de lecture habituelle. Pour ce tome 2, Jennifer McGowan aborde le point de vue de la séduisante Lady Béatrice. Celle qui a le don de charmer les hommes. Je vous avoue que j'étais assez excité de lire ce roman qui lui est consacré. Bon la couverture, c'est vraiment dommage que la maison d'édition ait décidé de changer de style. Parce que celle du tome 1 était quand même plus jolie. Avec ce tome 2 j'ai au final passé une bonne lecture.

Dès le début, je me suis retrouvé au château avec plaisir. J'ai pris part aux mesquineries, aux mensonges et aux faux-semblants. C'est ce qui me fascine dans cette lecture. Que les personnages pensent une chose et qu'ils en disent une autre sans rien laisser paraître. Et Béatrice est très forte à ce jeu là. En tout cas, l'intrigue commence vite à partir des 70 pages et on se rend compte que la tâche sera rude pour la protégée de la Reine. Un début prometteur pour la suite.

Béatrice est un personnage avec lequel je me suis attaché mais pas outre mesure. C'est une jeune femme qui calcule tout en ce qui concerne les relations (tous les genres : amitié et amour). Je crois qu'elle a tellement peur d'être déshonorée qu'elle fait tout pour se placer correctement à la Cour. Elle est battante avec un fort caractère, aussi manipulatrice dans les rôles qu'elle va jouer. Je l'ai beaucoup apprécié dans ses manières et dans ses réflexions. La Reine malgré son jeune âge est impitoyable, tout comme ses deux ministres qui sont discrets mais qui s'imposent par leur cachotteries. Vient ensuite les 4 autres espionnes que j'apprécie beaucoup. J'ai été ravi de retrouver Megan qui joue parfaitement son rôle. Je vous laisse découvrir Alasdair et les autres par vous-même.

Le rythme est bon mais l'intrigue souffre parfois de petites longueurs. Certain détails sont quelquefois inutiles et l'auteure aurait mieux fait d'avancer dans son histoire. Les chapitres ne sont pas très long ce qui amène une fluidité au récit. On est toujours curieux de savoir ce qu'il va se passer pour Béatrice. Il y a des fois où elle se met dans des pagailles pas possibles. Elle sait habilement jouer, mais à force de jouer… J'aurai peut-être aimé en apprendre davantage sur le passé de cette Lady. En tout cas, l'auteure n'a pas chômé pour entraîner son lecteur dans son intrigue.

Ce que j'aime dans cet univers ce sont toutes les intrigues, les faux-semblants, les retournements de situations qui vous laissent la bouche ouverte. Parce que l'auteure place ses pions tout au fil de son histoire. Elle ne fait pas les choses par hasard. Les mensonges, les trahisons, les apparences sont ce qu'il y a de plus fous à la Cour. Et on en perd du coup un peu de sincérité. Mais c'est là où l'auteure nous mène en bateau. Par contre, je n'ai pas ressenti grand-chose. L'histoire d'amour aurait mérité d'être plus exploitée pour moi. Certes l'auteure ne sort pas de son cadre. Mais c'est un élément qui aurait permis de ressentir plus de choses et de s'attacher d'autant plus aux personnages.

Le style de Jennifer McGowan est assez particulier puisque sa narration est au passé. Donc elle utilise des temps qu'on n'a plus l'habitude de voir. Mais c'est ce qui rend le récit plus réel et plus vivant. On se sent réellement à la Cour, en Angleterre, au service de la Reine. Des phrases qu'on ne pourrait utiliser que dans ce contexte dans tous les cas. J'ai hâte de découvrir le dernier tome qui sera sur la petite Sophia. La confidente avec lequel j'ai le plus d'atome crochu selon moi. C'est une espionnes que j'ai vraiment hâte de découvrir. J'espère que les éditions Milan publieront son tome très vite !

Ma note : 7,5/10.
Lien : http://enjoybooksaddict.blog..
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Dans ce deuxième tome, nous partons à la rencontre de Béatrice. J'avais hâte de renouer avec cette Angleterre du XVIème siècle tout en appréhendant l'intrigue en elle-même puisqu'elle était centrée sur le personnage qui m'avait le moins plu dans Lady Megan. Même si cette lecture remonte à presque deux ans, je voyais encore Béatrice comme une jeune femme capricieuse, hautaine et égoïste. En bonne dame de la Cour, elle sait jouer d'hypocrisie et de malice pour se faire une place. C'est le genre d'univers auquel je détesterais me frotter dans la vraie vie, un univers où gravitent des opportunistes capables de se réjouir des malheurs d'autrui quand ils leur servent à gravir un échelon.

Même si Béatrice continue à mentir et à tout ramener à sa petite personne, Jennifer McGowan a réussi à me la rendre plus humaine, moins antipathique. Au fil des pages, on découvre tout ce qu'elle cache derrière ses sourires d'apparat et ses minauderies. le roman commence en fanfare avec la cérémonie du mariage censé unir Lady Béatrice à Lord Cavanaugh, mais les choses ne se passeront pas comme prévu. À partir de là, la reine Élisabeth et le représentant écossais Alasdair McLeod n'auront de cesse de lui mettre volontairement des bâtons dans les roues.


L'intrigue se resserre autour de ces trois personnages et les autres confidentes sont malheureusement reléguées au placard, en dehors de Sophia qui parviendra petit à petit à se glisser au coeur des événements grâce à son don de clairvoyance. L'antagonisme entre Béatrice et la reine est plus marqué que jamais ; il n'y a qu'à voir comment la demoiselle d'honneur se réfère à elle en la surnommant (dans son dos) Sa Tyrannie, Son Inconstance, Sa Sournoiserie et autres élégants noms d'oiseaux qui montrent bien comment la souveraine l'agace. Les deux femmes se livrent à un véritable bras de fer verbal, mais dessinent par là-même un schéma assez répétitif tout au long du roman. On pourrait grossièrement résumer ce tome aux querelles cachées derrière l'Étiquette ou aux papillonnages de Béatrice, qui se livre à un étrange ballet où l'amour se veut avant tout stratégique.

Malgré un rythme calme et une trame prévisible, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. J'ai particulièrement apprécié le passage situé à Marion Hall où l'on découvre plus en profondeur la famille - et ainsi le passé - de Béatrice. L'écriture de Jennifer McGowan est toujours aussi soignée et nous transporte sans peine dans ce lointain passé. J'avais quelques réticences au sujet de Béatrice, mais en refermant ce livre, elle me paraît beaucoup plus attachante. Elle en ressort grandie de bien des façons et j'ai hâte de voir ce que l'avenir lui réserve... mais aussi de découvrir les trois confidentes restantes !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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J'avais adoré il y a quelques années le premier tome de cette saga. Malheureusement, cette saga qui devait compter cinq tomes (un par espionne) n'en compte que trois aux Etats-Unis et deux en France. L'éditeur a stoppé net la publication de cette saga par manque de vente. J'ai acheté le troisième tome en anglais et j'ai voulu d'abord me replonger dans l'histoire en français avant d'attaquer le troisième tome.

Dans ce tome-ci, l'espionne que l'on suit est Béatrice, celle que j'ai le moins aimé dans le tome précédent parce hautaine envers Megan. Si chacune possède une compétence bien particulière, celle de Béatrice me semblait commune : le charme. Pourtant je dois dire que j'ai été surprise de voir combien cela peut être utile dans certaines situations.

Les intrigues autour d'elle et de sa rivalité avec la reine Elisabeth permette au roman d'avoir un peu de pep's. Si le précédent était rempli d'action, j'ai trouvé celui-ci beaucoup plus descriptif et avec pas mal de longueurs. Je trouve qu'il y avait moins d'enjeux dans la mission qui était confié à Béatrice que celle qui a été confiée à Mégan.

Ce tome est basé plus sur le cérébral que sur l'action, et c'est cela qui m'a manqué dans ce tome. Il y a pas mal de moments concentrés sur la vie sentimentale de Béatrice, qui permette de mieux connaitre le personnage mais qui n'apporte pas d'action.

La plume de l'autrice est toujours agréable et m'a fait une nouvelle fois traverser les siècles pour être à la cour d'Elisabeth Ière. Les scènes de cour, de bal mais également les intrigues amoureuses, m'ont permis de voyager.

Ce tome m'a permis de voir autrement Béatrice. Elle est intelligente, a une force de caractère et une abnégation qui lui permette d'atteindre ses buts. Elle sait sacrifier son intelligence et céder aux apparences, c'est un personnage dont il faut se méfier car elle cache bien son jeu.

Niveau personnages, je regrette que les quatre autres confidentes ne soient pas plus présentes. Elles sont présentes par touche. J'avais adoré Megan alors qu'ici je ne l'ai très peu vu. Peut-être est-ce du au fait que ce sont les complots qui sont à l'honneur et non les actions dans ce tome ?

En bref, j'ai pris plaisir à retrouver l'univers qui m'avait tant manqué. J'ai découvert un personnage au caractère fort qui a permis d'égayer cette histoire qui manque d'actions parce que basées sur les complots.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
— Peut-être n'en as-tu pas conscience, Béatrice, mais j'ai œuvré sans relâche pour assurer ta sécurité et ton rang au sein d'une Cour qui se fait plus dangereuse à mesure que les monarques s'y succèdent. Si j'éprouve de la fierté à te trouver ici cette nuit, je n'en ai pas moins le cœur lourd.
Hérissée, j'eus un mouvement de recul.
— Je me passe fort bien de votre « aide », Père.
Il acquiesça, retrouvant son masque d'affabilité
— Parfait. Cependant, lorsque les têtes commenceront à tomber, ma douce, aie le réflexe de te baisser.
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