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Vorkosigan (McMaster Bujold) tome 17 sur 17
EAN : 9782290139691
J'ai lu (15/03/2017)
3.64/5   29 notes
Résumé :
Trois ans après la mort de son illustre mari, Cordelia Vorkosigan a de nouveaux projets, auxquels Oliver Jole, amiral de la flotte de Sergyar, se retrouve mêlé d’une façon aussi inattendue que définitive. Et c’est ainsi que Miles, Auditeur impérial, se voit attribuer une enquête pour le moins embarrassante, puisque celle qui en fait l’objet n’est autre que sa propre mère...
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Le vide intersidéral ?


On s'intéresse dans cet opus à Cordelia Vorkosigan. Son histoire ? Non, elle a déjà été évoquée dans un précédent roman. Aral est mort. Miles est Auditeur, marié, père d'une famille nombreuse et heureux. Mais Cordélia est Bétane et a encore des choses à vivre, notamment avec l'aide de camp de feu Aral. Vraiment ?


Bujold a fait le tour de son univers. Miles n'a plus rien à prouver. Elle aurait pu continuer avec son super enquêteur et poursuivre dans la lignée de Cryoburn (et faire mieux, parce qu'il faut avouer que malgré un commentaire un peu trop dithyrambique de ma part, ce tome n'étais pas si jojo). Non pas ce coup-ci.
Bujold a fait le tour de ses personnages. Mark et même ce « stupide » Ivan. (dans, cette fois une réussite : L'alliance).


Que reste-t-il donc ? Ben rien. Un tome totalement sans intérêt. Sans histoire, sans suspense, sans sens of wonder. Juste pour dire qu'elle soutient les bisexuels qui s'assument, qu'elle est probablement pro GPA et don de gamètes. Et que les veuves peuvent refaire leur vie.


OK, mais nous on s'en fout, on veut vibrer, on veut rire, on veut revenir aux essentiels. Mme BUJOLD, il est temps, soit de trouver un nouveau personnage de la saga et s'éclater avec (un enfant de Miles par exemple), soit de changer de série.
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Dernier tome de la saga Vorkosigan, je ne pouvais passer à coté de cette lecture. Cette saga est ma préférée en SF, je n'en ai jamais trouvé d'autres pour l'instant qui sur le long terme soient aussi intéressantes, j'avais d'ailleurs lu les 15 tomes précédents d'une traite !

C'est vrai que c'est un livre très différent du reste de la saga, déjà il n'y a pas d'aventure. Je pense que c'est un peu un tome récapitulatif de toute ce qui se passe dans la monde et on fait le point de ce que sont devenu les héros et de comment se passe la vie suite à la fin.
En fait on suis la mère du héros (Miles), Cordelia, trois ans après la fin de la saga. Elle a plus de 70 ans et elle est seule depuis trois ans.

Le sujet du livre est un sujet très peu abordé en fait, et encore moins en science fiction : la vieillesse, le deuil, comment refaire sa vie et profiter des années qu'il reste.
Tout part en fait du moment ou elle décide d'utiliser les incubateurs artificiels pour donner vie a des enfants grâce au sperme congelé de feu son mari. On parle de toute sortes de questions du genre "est-ce raisonnable d'élever un enfant au seuil de la vieillesse, surtout en tant que célibataire" ou "ces enfants vont-ils poser problème dans la succession de son mari (qui était l'ex régent, vice roi, et plein d'autres titres et fortunes que les personnes qui ont lu la saga connaissent et savent combien c'est problématique), comment ça va impacter sur Miles qui a des enfants à lui aussi ...etc...
On apprend aussi un gros secret sur la vie d'Aral (son mari), enfin secret pour nous pas pour Cordelia, et je comprends que ça ai pu en choquer quelques uns, surtout que quand on se met à parler sexualité, surtout avec des personnes de cet age la c'est pas évident non plus comme sujet.

En fait j'aime beaucoup les personnages (mais ça ce n'est pas une surprise), bon certes le livre est assez lent vu qu'il ne se passe pas grand chose, En fait c'est aussi une histoire d'amour lente, rien à voir avec le tout premier tome de la saga qui portait sur le même sujet mais avec le personnage jeune.
Si je devais décrire cette histoire je dirais "tranquille", il n'y a rien de la précipitation de la jeunesse, c'est tout en douceur, deux personnages qui apprennent à faire le deuil de la personne qu'ils ont aimés et essayent de refaire leur vie.

Pendant les 200 premières pages on n'a aucune nouvelle de Miles, et si je devais donner un mauvais point à ce roman ça serait celui ci. Car si au final Cordelia associée à Aral donnaient de super aventures au début, maintenant ce n'est pas vraiment le cas, le personnage est beaucoup plus posé et n'a pas la vivacité d'esprit dont on est habitué de par le reste de la saga, c'est plus convenu en quelque sorte. Alors ce n'est pas non plus un mauvais point car en fait c'est vraiment devenu une diplomate hautement qualifiée, elle est habituée à gérer, à faire des concessions, ce qui donne une profondeur au récit qui peut parfois manquer quand on s'occupe plus de l'action qu'autre chose, mais bon, je dois dire que j'ai quand même trouvé le tout un peu lent.

Je n'ai pas non plus ressenti d'ennui, pas à ce point, mais au bout d'un moment, dépassé la moitié, j'avais envie que l'histoire bouge un peu.
Et en fait une fois l'arrivée de Miles elle n'évolue pas beaucoup plus vite, mais Miles est quand même une valeur fondamentale, les dialogues, les relations, tout parait plus vivant une fois lui sur place. En fait on dirait presque un enfant certaines fois en comparaison avec les deux protagonistes précédents, il est très vif, surtout d'esprit et c'est vraiment difficile de lui cacher des choses !

C'est clair pour moi que ce livre n'est pas vraiment du niveau des précédent. En fait il n'a rien à voir, il est tellement éloigné sur tous les niveaux qu'on a du mal à comparer, en tout cas sachez qu'il ne faut pas vraiment partir avec en tête les précédents.
Mais dans l'optique d'avoir une fenêtre sur comment les personnages et la situation évoluent après la série c'est un bon tome. Il soulève pas mal de questions (comme d'habitude avec la série), les personnages sont toujours aussi géniaux et je suis très contente de l'avoir lu finalement malgré la lenteur du milieu.

16/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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La rencontre explosive de Cordelia Naismith avec Aral Vorkosigan sur une planète tout juste découverte est le point de départ de ce qui est désormais la saga Vorkosigan, fantastique épopée de SF mâtinée de space opéra, de thriller, d'espionnage, de comédie de moeurs et de bien d'autres genres au fil des tomes. Seuls deux romans leur sont consacrés (pour mémoire, Barrayar a gagné le Prix Hugo 1992), avant que le focus ne se déplace sur leur rejeton hyperactif Miles et ses aventures aussi nombreuses que potentiellement désastreuses.
Le Conte et la Contesse Vorkosigan n'en sont pas moins une présence gravitationnelle formidable et bien-aimée des lecteurs tout au long de la série (comment exprimer tout mon amour pour Cordelia ?) mais pour la première fois depuis longtemps, Lois McMaster Bujold reviens sur Cordelia, dans un roman bien différent des autres.

Gentleman Jole and the Red Queen prend place trois ans après la fin de Cryoburn. Trois ans après la mort d'Aral, donc, et dans un miroir déformé du tout premier tome, ce dernier opus nous ramène sur Sergyar, la planète où tout a commencé, désormais dans un stade de colonisation relativement avancé. Nulles conspirations ou guerres menaçant cette fois-ci, pas même l'ombre d'un complot (mais quelques explosions tout de même, Sergyar ne tient pas son surnom de « colonie du chaos » pour rien) : l'intrigue est plus intime – probablement la plus intime et la plus contemplative de toute la saga -, centrée autour de Cordelia et Oliver Jole, ancien attaché d'Aral et désormais Amiral de la flotte de Sergyar.
Le lecteur attentif se souviendra d'avoir vu ce dernier mentionné quelques fois au fil de la saga, mais toujours très brièvement… preuve supplémentaire s'il en faut que le point de vue de Miles est terriblement subjectif. Car on découvre rapidement que la relation maritale du couple Vorkosigan était plus ouverte que Miles ne l'a jamais deviné, et que tout autant que Cordelia, Oliver porte le deuil d'Aral…
Mais la vie continue, et Cordelia ramène dans ses valises une décision de taille… mais aussi une proposition qui va bouleverser la vie d'Oliver Jole…

Gentleman Jole and the Red Queen est en fait une histoire de deuil, de guérison et de choix de vie, mais aussi de secrets de famille et de futur. Certainement pas le point de départ pour aborder la saga, mais un codicille plus que bienvenu, auprès de personnages que l'on aime.
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Salut les Babelionautes
Avec cet ultime tome je clos ma relecture de la Saga Vorkosigan de Loïs McMaster Bujold.
Que dire de ce tome dix sept, sinon qu'il est de trop, déjà avec "L'alliance", même si Miles était peu présent, les tribulations du cousin Ivan en avait sauvé l'intérêt.
Après la disparition d'Aral Vorlosigan, Cordelia va trouver dans les bras d'Oliver Jole un peu de réconfort.
On en apprend un peu plus sur les préférences sexuelles des Vorkosigan, et même si dans ce récit il n'y a somme toutes aucun combat spatial, Loïs McMaster Bujold avec quelques touches d'humours, sait rendre agréable la lecture de ce dernier tome.
Les techniques de procréations assistées sont au coeur de ce roman, avec une rencontre pour le moins étrange entre Miles et l'amant de sa mère.
J'aurais aimé une fin plus en accord avec la vie qu'a eu Miles mais au bout du compte ce doit être difficile de clore une Saga de cet ampleur.
Pour moi la bonne vieille méthode pour faire des enfants est la meilleure, bien que je ne pense pas que la douleur de l'enfantement soit a négliger.
Après, l'Avenir ne nous est pas connu, alors tout est possible, la SF regorge de faits et d'inventions qui sont apparus ensuite dans notre quotidien.
Merci a Sandy Julien pour la traduction
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Une fois de plus, Bujold livre un texte éminemment "lisible". Malgré quelques explosions, il ne se passe pas grand chose en termes d'action au cours du roman. Mais des évolutions importantes pour les personnages se font jour : Cordelia et Jole sortent de leur période de deuil après la mort d'Aral et Miles gagne une dizaine de frères et soeurs! "La vrai richesse est biologique", Aral avait dit à Mark. Voici donc les Vorkosigan riches, pour une fois.
Comme d'habitude, Bujold sait montrer les conséquences des technologies nouvelles (les réplicateurs utérins), moins sur la société ici que sur les individus. Cette série qui a commencé comme un space opera se termine par un roman centré sur la famille et ce que cela signifie de vieillir.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les Vorkosigan vous faisaient cet effet. Ils vous jetaient du haut d’une falaise en s’attendant à ce que vous assimiliez les leçons de vol pendant la chute. Et pourtant, si une fée ambigüe – ni bonne ni mauvaise – apparaissait soudain, au milieu de vos hurlements et vous offrait de tout annuler, de renvoyer votre existence à la case départ, vous la rejetteriez. Troublant.
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Durant toute ma carrière, j’ai voyagé dans des vaisseaux de saut, je m’y suis fié. A eux et aux fabricants. Je suis ravi de ne pas avoir su à l’époque ce que j’ai appris récemment. J’aurais été paralysé de terreur.
Un empire bâti sur le devis le plus bas ? Ça explique sans doute beaucoup de choses.
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Si vous trouvez les mesures de sécurité coûteuses, essayez de chiffrer le coût d’un accident.
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Les tremblements de terre de terre ne tuent personne, ce sont les entrepreneurs les responsables.
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Quand tout devient une priorité, plus rien ne l’est.
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Video de Loïs McMaster Bujold (1) Voir plusAjouter une vidéo
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