AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Corinne Daniellot (Traducteur)
EAN : 9782266313117
432 pages
Pocket Jeunesse (01/07/2021)
4.15/5   44 notes
Résumé :
Quand Pony, garçon trans, change de lycée, il pense pouvoir garder son secret... Dans son ancien établissement, Pony était le seul élève trans. Lassé d'être au centre de l'attention, il décide cette fois-ci de ne rien dire et de voir s'il passera incognito... Mais c'était sans prévoir qu'il allait tomber amoureux ! Quand Pony rencontre Georgia, jeune fille à la repartie d'enfer, son coeur s'emballe.
Tandis qu'ils se rapprochent, Pony comprend qu'il va devoir ... >Voir plus
Que lire après Stay goldVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,15

sur 44 notes
5
9 avis
4
5 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
1 avis
Pony Jacobs entre en cours d'année de terminale dans un nouveau lycée, le lycée Hillcrest à Addison dans la banlieue de Dallas au Texas aux Etats-Unis d'Amérique. Il en est à son cinquième déménagement car son père est militaire et il a décidé cette fois de ne pas révéler qu'il est transgenre afin d'être considéré pleinement comme un garçon et de pas être harcelé, notamment pour les problèmes de toilettes. Il tombe amoureux de Georgia Roberts, une jeune fille intelligente et cultivée, passionnée de journalisme mais elle s'abrite derrière les apparences d'une lycéenne populaire, membre de l'équipe des pompom-girls, prête à tout pour ne pas écorner sa popularité et participant aux rituels d'épreuves successives contre l'équipe de football américain, censées être drôles. Elle est amie avec Mia Davis, cheffe des pompom-girls, Lauren Vargas et Cindy Roberts. Pony devient ami avec des lycéens, Wayne Gutter et Jake Carter et éprouve pour la première fois le plaisir d'être associé à une bande de garçons et à leurs supposées blagues viriles.

Tobly McSmith est un dramaturge qui parodie des séries TV. Il est transgenre et Stay Gold est son premier roman. Il vient de publier aux Etats-Unis d'Amérique un second roman, Stay cool.

Tobly McSmith démarre son roman comme une romance dans un lycée avec tous les codes des rituels lycéens aux Etats-Unis d'Amérique, il exagère le côté kitsch au point de saturer le roman jusqu'à l'excès, jusqu'à la nausée en détaillant la vie d'un lycée au Texas, des soirées dans les banlieues riches de Dallas, de la vacuité du quotidien de cette société capitaliste organisée autour des centres commerciaux, des stéréotypes véhiculés entre les filles inscrites chez les pompom-girls et les garçons dans l'équipe de football etc. Contrairement aux autres romans jeunes adultes sur l'identité transgenre, Tobly McSmith met en scène son héros après la transition sociale de celui-ci. Il pose donc un regard plus aiguisé sur les transitions physiques envisagées par le héros dans le contexte social des Etats-Unis, sans prise en charge financière ni de la testostérone ni de la mastectomie (25.000$) et surtout de l'identité sexuelle entre un garçon transgenre et une fille cisgenre a priori hétérosexuelle. Tobly McSmith ajoute donc des personnages adjuvants, l'ami du héros membre d'une communauté LGBTQi+ et un vieil acteur chez qui le héros travaille, qui n'a jamais pu vivre ouvertement son homosexualité dans une société corsetée afin d'interroger la place des minorités LGBTQi+ dans la société, les phénomènes de violence sociale, la pression des normes cisgenre et hétérosexuelles, la difficulté des familles à remettre en cause ses représentations. Beaucoup de questions sont posées frontalement, ce texte est beaucoup plus fort que ne pouvait le laisser présager sa couverture et ses premiers chapitres.
Commenter  J’apprécie          111
Pony veut passer incognito dans son nouveau lycée. Il décide de rester en retrait et de ne dire à personne qu'il est un garçon transgenre. Son coeur s'emballe lorsqu'il rencontre Georgia. Tandis qu'ils se rapprochent de plus en plus, il sait qu'il va devoir être honnête avec elle...

A travers une plume simple et fluide, l'auteur nous raconte le quotidien de Pony, jeune ado transgenre. Il y a des passages difficiles qui nous mettent une bonne claque et nous font réaliser à quel point les personnes transgenres sont souvent incomprises. Malgré cette cruauté humaine, ce roman est un beau message d'amour et de tolérance plein d'optimisme.

J'ai beaucoup appris sur la transidentité, le combat mené par les associations transgenres, les mots à utiliser et à ne pas utiliser etc. Rien que pour ça, il faut le lire. C'est un sujet important et nous ne devons pas rester ignorants.

Ce n'est pas qu'un roman sur la transidentité, c'est aussi une histoire d'amour pleine d'émotions qui m'a mis du baume au coeur. Je me suis énormément attachée à Pony, mais aussi, à Georgia. On a le point de vue des deux personnages et cela nous permet de mieux les comprendre. La peur de l'image est aussi très présente. Georgia accorde trop d'importance à ce que les gens peuvent penser d'elle. C'est le personnage qui évolue le plus et qui nous surprend le plus.

Un grand bravo à Tobly McSmith pour cette histoire qui me marquera longtemps. Enorme coup de coeur pour ce roman ownvoice que je ne pouvais plus lacher. J'ai du mal à y mettre des mots justes tant il m'a scotché. Lisez-le !

TW : homophobie, transphobie, harcèlement, violences physiques et psychiques
Commenter  J’apprécie          70
C'est un roman qui m'a bouleversée. J'ai eu un énorme coup de coeur pour les personnages, l'histoire et les thèmes abordés.

Dès les premiers chapitres j'ai su que j'allais aimer ma lecture. Je me suis très rapidement attachée aux personnages.
J'ai eu un gros coup de coeur pour le personnage de Georgia. Elle m'a fait rire dès les premières pages. J'ai été touchée par sa passion pour le journalisme, sa situation familiale compliquée et surtout par l'importance qu'elle donne à l'avis des autres quitte à ne pas faire ce qu'elle aime.
Je me suis également très vite attachée au personnage de Pony qui m'a bouleversée par son mal-être physique, par le rejet auquel il fait fasse causé par une partie de sa famille et par la difficulté que c'est pour lui d'être une personne transgenre dans la vie de tous les jours.

J'ai beaucoup aimé le développement de la relation entre Pony et Georgia. Suivre les doutes et questions qui habitent chacun d'entre eux, à propos de la transidentité de Pony ou non, était intéressant mais surtout émouvant. Ils sont tellement mignons !
L'auteur a selon moi super bien géré son roman parce que même si la transidentité était le sujet principal, il n'a pas oublié de créer de créer des intrigues secondaires, notamment à travers le personnage de Georgia et des personnages secondaires.

J'ai apprécié la plume de l'auteur très fluide, légère et agréable à lire. La seule chose que je pourrai reprocher c'est que les chapitres étaient un peu longs.

Ce roman, en abordant le thème de la transidentité, m'aura beaucoup appris, que ce soit la bonne utilisation des pronoms ou le quotidien d'une personne transgenre. Je trouve que l'auteur soulève des questions très importantes notamment dans le fait de choisir de cacher ou non sa transidentité. C'est un sujet sur lequel il me reste encore beaucoup à apprendre mais je suis ravie d'avoir fait un premier pas en lisant ce roman.

Je vous recommande vivement de lire ce roman qui m'a émue aux larmes et pour lequel j'ai eu un énorme coup de coeur. En plus d'aborder un sujet important et de donner de la visibilité à la communauté LGBTQIA+, le roman permet de découvrir une histoire d'amour magnifique et des personnages très attachants !
Commenter  J’apprécie          20
Déjà, ce roman est hyper binaire. On a d'un côté les filles pom pom girls qui font du shopping, se maquillent et se racontent des potins. de l'autre les mecs machos qui fument de la drogue, jouent au foot et font des blagues de cul.
Le "héros" est est né femme mais veut devenir un garçon et son objectif ultime est de se faire retirer la poitrine. Il est obsédé par l'idée d'avoir plus de muscles et d'avoir l'air viril. Il se fait appeler Pony: rien que ce prénom, on sent qu'il est mal parti. Arrivé dans un nouveau lycée, il cherche à tout prix à cacher sa "transitude". Il tombe amoureux d'une fille, Georgia. D'abord il lui ment en ne lui disant pas qu'il est trans. Ensuite, il la HARCELE littéralement pour qu'elle sorte avec lui, il insiste alors qu'elle refuse plusieurs fois. Bref, un vrai psychopathe.
Commenter  J’apprécie          41
Jusqu'à il y a encore très peu de temps, la question de la transidentité n'était quasiment pas abordée en littérature jeunesse. Je me souviens quand même d'avoir lu dés 2005, La Face cachée de Luna de Julie-Anne Peters ( republié ensuite sous le titre Cette fille c'était mon frère) mais le sujet restait très marginal. Aujourd'hui on sent que les choses bougent et c'est une bonne chose.

Stay gold est avant tout une romance. Malheureusement si cette histoire d'amour entre Pony et Georgia est compliquée c'est parce que le garçon est transgenre. En effet, d'une part Pony craint la réaction de Georgia lorsqu'elle apprendra son secret ( et il s'est promis d'être honnête) et , d'autre part, Georgia aura en effet du mal à accepter la transidentité de Pony. L'intrigue va essentiellement se construire autour de cette amour « impossible » même si d'autres thématiques seront abordées.

J'ai beaucoup aimé ma lecture de Stay gold. Tobly McSmith offre une histoire simple et claire sur le quotidien d'un jeune lycéen transgenre encore en transition et qui va tomber amoureux d'une jeune fille qui ignore tout de sa situation. On apprend énormément de choses sur la transidentité et ce que ressentent les personnes transgenres face à des situations qui nous paraissent banales ( ne serait-ce qu'aller aux toilettes ou pouvoir s'habiller sans contrainte). Pony craint toujours qu'on le démasque et ne veut pas non plus qu'on ne le ramène qu'à sa transidentité ( comme dans son ancien établissement). Lorsqu'il tombe amoureux de Georgia on sent le conflit intérieur qu'il a en lui et on partage ses appréhensions.

J'ai aussi bien aimé le fait que Tobly McSmith donne le point de vue non seulement de Pony mais également de Georgia. Jeune fille tolérante, elle n'échappera pourtant pas à la peur de l'impact sur son image que susciterait sa relation amoureuse avec Pony si les gens apprenait qu'il est transgenre. Son évolution tout au long de Stay gold est réaliste, très intéressante et très positive.

Certains passages de Stay gold sont difficiles car la cruauté des propos de certains et le regard que portent d'autres sur la cause LGBTQIA est dur. La fin du roman est particulièrement marquante à ce titre mais la manière dont Tobly McSmith conclue son roman se veut très optimiste. Personnellement j'ai trouvé ce final un peu trop idéaliste mais le roman en lui-même n'aura eu de cesse de poser tout du long de bonnes questions et personnellement il m'aura beaucoup appris.
Lien : https://www.lirado.fr/stay-g..
Commenter  J’apprécie          61


critiques presse (1)
Ricochet
23 août 2021
Tobly McSmith brosse ici le portrait d’une jeunesse LGBTQIA+ aux prises avec la popularité, le regard des autres et l’affirmation de soi. Plus clairement, le lecteur et la lectrice pourront, via ce livre, en savoir plus sur la transidentité et comprendre comme il peut être douloureux d’être mégenré·e·x, d’être appelé·e·x par son deadname, de souffrir d’une dysmorphophobie (ne pas se reconnaître dans son propre corps), ou encore d’être rejeté·e·x par ceux et celles qui devraient nous aimer, point barre.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
article de Georgia Roberts dans la gazette du lycée
“Hillcrest n'est pas un lieu de haine. Point.
Ce qui s'est passé sur la scène du bal de rentrée puis dans les toilettes est absolument inacceptable, que ce soit dans notre lycée ou n'importe où sur cette planète. Les faits sont là, ne vous en déplaise : deux de nos camarades ont été désignées à la vindicte pour leur homosexualité, et un troisième a été passé à tabac. Nous ne saurons tolérer ces actes de haine., nous serons intraitables.
À quoi pensait Pony dans ses toilettes ? S'est-il demandé comment les gens pouvaient être aussi cruels ? Aussi haineux ? A-t-il cru qu'il allait mourir ?
Hélas, ce qui s'est produit hier soir arrive tous les jours aux personnes transgenres. La dernière étude du Trevor project aux États-Unis brosse un tableau bien sombre :
71 % des jeunes LGBT déclarent avoir subi des discriminations en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre ;
47 % des jeunes transgenres et non binaires ont déclaré été physiquement agressés ou menacés au cours de l'année écoulée ;
58 % des jeunes transgenres et non binaires ont déclaré avoir été dissuadés d'utiliser les toilettes correspondant à leur identité de genre.
Et la statistique la plus terrible :
39 % des jeunes LGBT ont sérieusement envisagé le suicide au cours des douze derniers mois, dont plus de la moitié des jeunes transgenres et non binaires.
Ces chiffres sont alarmants. Effrayants. Immondes. Mais après la soirée que nous venons de vivre, qui peut encore s’étonner qu'ils soient si élevés ? Nous devons faire changer les choses. Et c'est ici et maintenant que ça commence ; avec nous, les élèves de Hillcrest et les citoyens d'Addison.
Je ne peux m'empêcher de repenser au livre Outsiders, de S.E. Hinton (la meilleure lecture obligatoire de notre année de cinquième, selon moi). L'action se déroule à la fin des années 1960 et suit un groupe de jeunes garçons engagés dans une guerre des gangs, qui se bat à mains nues contre leurs ennemis. Dans ces années-là, se battre était le sommet de la virilité et de la maturité. Vous vous souvenez de Johnny, le personnage qui meurt, l'agneau sacrifié. Sur son lit de mort, Johnny écrit une lettre à son ami Ponyboy, une lettre l'implorant de rester comme il est car « ça, c'est de l'or ». Il fait référence à un poème de Robert Frost qui compare la jeunesse et l'innocence à de l'or, voué à disparaître avec le temps. La dernière volonté de Johnny est que Ponyboy conserve son innocence dans un monde de masculinité toxique. Et qu'il continue à s'émerveiller devant un lever de soleil. Ça, c'est de l'or.
J'aime à penser que notre regard sur la violence a évolué. Que la virilité ne se mesure plus à l'agressivité et à la force. Bien sûr, je ne dis pas là que la violence n'existe plus - elle s'est manifestée hier soir, dans les toilettes de l'hôtel. Mais violence et virilité ne sont plus nécessairement synonymes.
Si nous pouvons y croire (et nous devons y croire), alors que suggérerait Johnny à notre Pony, aujourd'hui ? De mon point de vue, la communauté transgenre n'est pas en quête de l'innocence - où peut se loger l'innocence lorsque les statistiques cités ci-dessus indiquent que les personnes trans vivent dans une crainte constante ?
Non, à présent, c'est de vérité que nous avons besoin. La difficulté n'est plus de garder sa simplicité, mais de savoir rester fidèle à soi-même. D’oser se dresser contre l'intolérance et l'inégalité. Contre le rejet de l'autre. La haine. La discrimination. Et même la violence.
Pony a dû nous cacher sa vérité. Des semaines durant, il nous a caché qu'il était trans, parce qu'il aspirait à une vie normale. Banale. Ordinaire. Peu de gens ont de telles aspirations, de nos jours.. Il voulait des problèmes anodins, ses notes, ses devoirs et ses petites copines. Il ne voulait pas s'inquiéter de ce qui lui arriverait dans les toilettes de son établissement. Il ne voulait pas que la première chose qu'on pense à son sujet concerne son genre. Et cela me brise le cœur de savoir qu'il était obligé de camoufler une telle part de lui-même pour pouvoir bénéficier d'une simple normalité.
Les personnes marginalisées telles que les membres de la communauté LGBTQIA doivent pouvoir prendre la parole et se montrer au monde. Et nous devons impérativement les aider, en leur garantissant la sécurité qui leur permettra de briller. C'est notre mission.
Toutes ces histoires de vérités doivent bien vous amuser, venant de moi. Je ne peux pas vous le reprocher : la vérité et moi entretenons un rapport complexe. Mais Pony m'a changée ; ce qu'il a enduré m'a changé. Le courage dont il a fait preuve en osant dévoiler sa vérité m'a émue. Alors dans ces lignes, je vous l'affirme : j'en ai fini avec les mensonges.
Reste comme tu es, Pony. Même si les autres se dressent contre toi, même si ta famille ne t'accepte pas, même si la fille que tu aimes ne veut pas de toi. Reste comme tu es, parce que tu es exceptionnel et que le monde finira par le comprendre. Il m'a fallu du temps, mais aujourd'hui je suis à tes côtés. Reste comme tu es, Pony. L'avenir a besoin de toi. Reste comme tu es même si tu souffres. Même si tu es seul. Même si tu as peur. Surtout même si tu as peur. Reste comme tu es, Pony car c'est de l'or, et tant de gens voudraient t'aider à briller.
Et n'oublie pas de t’émerveiller devant les levers de soleil. Ça, c'est de l'or.”
pg 406 à 408
Commenter  J’apprécie          41
— Si je fais mon coming out ce soir, c’est pour soutenir Kelly et Taylor. Et tous les élèves LGBT. Quand on cache quelque chose, ça sous-entend que c’est mal, que c’est bizarre. Peut-être que, pour vous, les gens comme moi sont différents. Peut-être que, pour vous, nous sommes des dégénérés. [...] Mais il n’y a rien de bizarre chez moi, ni chez Kelly, ni chez Taylor. Et, maintenant que j’y pense, être « normal », ça n’existe pas. Nous sommes tous différents les uns des autres. Alors je ne veux plus me cacher.
Commenter  J’apprécie          10
On me traitait de garçon manqué, et au fond, j'aimais bien ça - je ne voyais pas ce qu'il y avait de "manqué" chez moi, d'ailleurs.
Commenter  J’apprécie          30
Peu importe que je sois au milieu d'une piste de danse quasi vide avec de la musique trop forte ; je ferme les paupières, je repousse le chahut. Et pour la première fois, j'écoute mon cœur. Il ne me dit qu'une chose, encore et encore et encore. Je rouvre les yeux et pars à sa recherche.
Commenter  J’apprécie          00
— Il y a quelque chose de confortable à vivre toute sa vie dans un seule endroit, je reconnais. Ça ne veut pas dire qu’il ne s’y passe rien.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Tobly McSmith (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tobly McSmith
How Safe Spaces Save Lives | HarperStacks
autres livres classés : transidentitéVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus

Lecteurs (126) Voir plus



Quiz Voir plus

Livres et auteurs chez PKJ (pocket jeunesse)

Qui est l'auteure de "Eleanor & Park" et "Carry on" ?

Cat Clarke
Marika Gallman
Rainbow Rowell
Jo Witek

20 questions
82 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature pour adolescents , jeune adulteCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..