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EAN : 9782265116672
336 pages
Fleuve Editions (08/02/2018)
4.3/5   25 notes
Résumé :
Il y a certains voyages qu'on n'aimerait jamais avoir à faire.
Et que l'on fait pourtant s'ils offrent le seul moyen de survivre.
Été 1990.
Afsana, 15 ans, se trouve à bord du Transsibérien vers la Russie. Elle vient de loin. De très loin. Sa ville, Kaboul, l'endroit où elle se sentait jadis chez elle, a été ravagée par la guerre civile, suite à l'arrivée des talibans.
Depuis, Afsana et les siens sont en fuite, parcourant le pays d'un... >Voir plus
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Traduit par Julie Sibony

Ce n'est pas en Irlande que je vous embarque cette fois-ci, mais en Afghanistan, entre les années 1960 et 1990 et vous ajouterez un séjour sans fin dans le Transsibérien.

L'histoire commence dans les années 90, Afsana, jeune Afghane de 15 ans, est dans le Transsibérien, direction Moscou. Elle a quitté Kaboul, sa ville natale quand elle avait cinq ans. Elle a quitté sa maison bleue, son paradis sur terre où elle vivait heureuse avec ses parents, ses frères et sa soeur si belle. L'Afghanistan est alors sous la houlette soviétique, ses parents soutiennent le pouvoir en place. Et puis l'Union soviétique quitte l'Afghanistan. Les moudjahidines font leur loi, vite supplantés par d'autres jeunes gens en colère : les talibans. Les choses dégénèrent gravement, comme vous le savez tous.
Le roman comporte plusieurs parties mais on peut le diviser en deux : celle où Afsana raconte son enfance heureuse dans la maison bleue. Et puis le périple pour sauver sa peau.
A Kaboul, les rues résonnent des cris et rires des enfants, les cerfs-volants décorent le ciel. La capitale est surnommée le Paris de l'Afghanistan, avec ses boutiques de mode et ses cafés. Les femmes aiment s'habiller. La mère d'Afsana est institutrice. Ses frères Jawad et Omar sont des enfants comme tous les autres. C'est la mère d'Afsana qui raconte à sa fille comment était Kaboul avant. Et puis la guerre civile. Il faut fuir vers les montagnes, dans le village des grands-parents, loin de Kaboul, vivre dans des maisons troglodytiques. La famille refait sa vie là-bas. Elle ne pense pas vraiment être rattrapée par le tumulte de la guerre.

"Plus tard, après que nous étions gavées de fruits et de noix, je disais au revoir aux jumelles et rejoignais d'autres enfants au coin de la place pour jouer au buzul-bazi, un jeu d'osselets de moutons. Nos rires et nos cris résonnaient dans toute la vallée. L'après-midi, Javad et Omar et les autres garçons disputaient des parties de volley-ball sur un terrain de fortune dessiné à la craie."

Pourtant. Les talibans arrivent au village. Les filles ne vont plus à l'école, les femmes doivent rester chez elles et se couvrir. le terrorisme et l'endoctrinement se mettent en place, de manière insidieuse :

"Masha et Ara ne disaient rien mais semblaient un peu plus terrorisées chaque jour par ce qui les attendait, elles qui étaient en train de sortir de l'enfance et devenir des femmes dans un pays où être une femme était perçu comme un crime."

"Najib avait été remplacé par un vieux monsieur austère du village voisin qui faisait la classe comme à la madrasa et avec des idées différentes, des idées appuyées par le nouveau régime. Les choses qu'apprenaient Javad commencent à changer. A la place de la géographie et des mathématiques, il rentrait à la maison en ne parlant que de sujets religieux, des nouvelles règles. Il se mettait à nous faire la leçon en soupirant, en disant que nous ne pourrions jamais comprendre car nous n'étions que des filles, et que désormais, il était de sa responsabilité de nous guider, de nous montrer la voie du bien."

Javad se métamorphose, devient de plus en plus agressif, sous les yeux de ses parents qui n'osent pas trouver à y redire, médusés qu'ils sont.

Un autre drame inattendu survient : un tremblement de terre qui laissera Afsana seule au monde, contrainte de rejoindre un camp de réfugiés au Pakistan, de le fuir car c'est une jungle aussi dangereuse que celle des talibans. Un long périple l'attend. Et puis ce train mythique, le Transsibérien, où elle sympathise avec Napoléon, le contrôleur, enfant des goulags de Sibérie qui lui raconte son histoire.

Et puis Anna Karénine, Tolstoï. Afsana est une grande lectrice qui se passionne pour son héroïne, et ses amours compliquées. La lecture, sa bouffée d'oxygène, ce livre qu'elle dévore alors qu'elle est passagère clandestine dans ce train qui fait des allers-retours d'Est en Ouest. Un jour, elle posera ses valises pour refaire sa vie.

"J'ai écrit ce roman en hommage à tous ceux qui sont obligés de quitter leur maison et de redémarrer à zéro", explique Laura McVeigh, qui a grandi en Irlande du Nord, au coeur de la guerre civile qui l'a poussée à s'interroger sur le pourquoi les hommes se font la guerre. Prise d'une soif de vouloir comprendre le monde, qui n'a fait que croître au fil des années alors qu'elle travaillait avec des militants et des jeunes aux quatre coins de la planète, elle a pris conscience du "poids déterminant de l'accès à l'éducation". Elle a également travaillé avec des exilés et des réfugiés et connaît l'Afghanistan. Un beau parcours qui suscite l'admiration.

Ce roman est également un bel hommage aux femmes, avec son héroïne forte et intelligente, qui ne se résigne pas, jamais. Une jeune femme qui, avec le recul, malgré l'immense amour qu'elle porte à ses parents, n'hésite pas à se montrer critique à leur égard : pourquoi ne l'ont-ils pas empêché Javad de devenir un monstre ?

Le livre se termine sur de l'espoir mais il a la force de nous rappeler que pour nous, les femmes, rien n'est jamais acquis.

Je connais mal l'histoire de l'Afghanistan - si ce n'est la partie tragique que nous connaissons tous par la force des choses-, ce roman m'a donné envie d'en savoir davantage. J'ai adoré me promener dans les montagnes, habiter dans une maison troglodytique, apprendre des mots inconnus, me frotter à leur sonorité intrigante, croiser des fillettes blondes aux yeux bleus.

Quand je vous dis que lire est un voyage, ce roman en est la preuve ! A découvrir.
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Avec sous les étoiles silencieuses j'ai appris à connaître Kaboul juste avant le départ des Soviétiques et l'arrivée des talibans, j'ai aussi replongé dans le passé avec les goulags sous Staline, et j'ai relu en compagnie de Afsana, Anna Karenine. Tu mélanges tout cela même s'ils n'ont d'apparence aucun point commun et tu entres dans ce wagon à bord du Transsibérien ou Laura McVeigh va te narrer l'histoire de Afsana et de sa famille ainsi que celle de Napoléon, le contrôleur du train qui les protège et s'est attaché à eux.

"J'avais cinq ans lorsque nous avons quitté Kaboul pour de bon. C'est une chose terrible que de fuir sa maison en pleine nuit, de voir la peur dans les yeux de ses parents et de savoir qu'on ne reviendra jamais. c'est une chose terrible que de ne plus être chez soi nulle part. Mais quand on peut plus lire, apprendre,chanter, ni même marcher toute seule au soleil, on ne peut plus vivre."

Ce livre est découpé en 6 parties, mais pour moi il y en a surtout deux.

La première partie où tu suis la famille d'Afsana, les jeux et les disputes entre frères et soeurs : Javad, Ara, Petit Arsalan et Sitara ; les parents Baba Dil et Madar Azita qui leur racontent comment était Kaboul autrefois, quand ils pouvaient aller tous les deux à l'université.
Elle se destinait à être médecin, lui, avocat.
Le Kaboul où résonnait la musique, où naviguaient les cerfs-volants dans le ciel ; les femmes surtout, elles qui avaient une place dans la société avant que les talibans arrivent et ne prennent le pouvoir.
Dans ce long voyage d'est en ouest et d'ouest en est, ils ne savent pas se décider où s'arrêter pour être en sécurité et enfin avoir à nouveau un endroit où vivre. Juste cela. Vivre.
Ils se souviennent de la maison bleue qu'ils habitaient, d'Arsalan, l'ami de la famille, du jardin où les enfants ont passé tant de temps à regarder les pétales tomber de l'arbre de Judée sous lequel ils aimaient tant se réfugier avant que ne pleuvent les bombes.
Pour la maman Azita, ses enfants y compris ses filles doivent avoir une éducation.
Ils sont très cultivés, parlent 3 langues avec l'anglais et le russe.
Ils connaissent leur géographie.
Le soir, la famille passe un moment à écouter les histoires d'autrefois, un conte ou un opéra de Stravinsky.

Je me suis fortement attachée à chacun d'eux, que cela soit les aînés comme les plus jeunes. Forcément un peu plus à Afsana qui est la narratrice et te parle à la première personne, elle a entrepris de noter tous ses souvenirs dans un cahier afin de ne rien oublier.
Arrivée à la seconde partie, les larmes ont coulé toutes seules et j'ai entrepris un autre voyage ; celui-ci, introspectif, en compagnie de Afsana. Je l'ai écoutée raconter les horreurs de la guerre, la bestialité et la méchanceté des hommes. Mais toujours, elle a en elle cet espoir de trouver enfin le bonheur.
Elle s'interroge aussi en observant les touristes comme toi, comme moi, qui eux n'ont pas dû tout quitter du jour au lendemain, mais ils ont choisi de voyager. Où est le bonheur ? Qu'est-ce que c'est le vrai bonheur ? Elle essaie aussi de comprendre ses parents, anciens militants. Elle n'avait que 5 ans quand ils ont quitté Kaboul, malgré tout elle se souvient de certains points, mais reste avec des interrogations.
Et elle, dans tout cela, que va t'elle devenir ? Institutrice comme son père la voit, elle avide de savoir, passionnée de littérature passant des heures à lire Anna Karenine.
Une jeune fille de 15 ans qui en lisant s'interroge aussi sur l'amour, est-ce que c'est plutôt comme dans son roman ou comme ses parents ? Et ses parents se sont-ils toujours aimés ?
Elle te raconte comment son père se renferme et combien sa mère parvient à embellir chaque épisode de leur vie.

La première partie est plus légère que la deuxième même si tu es triste de voir cette famille de réfugiés nomades d'un bout à l'autre de l'URSS.
La seconde, m'a secouée et en même temps m'a fait moi aussi réfléchir sur le sens de la vie.
Sur ces instants de bonheurs fragiles, sur ce que l'on voit aux actualités et ce qu'il en est réellement.

Ce n'est pas le premier livre que je lis sur l'Afghanistan, par contre je pense que c'est le premier qui remonte aussi loin.
Tu vas voir le pays des années 60 à 90 tout comme l'URSS en train de changer.
Avec une écriture simple et fluide, Laura McVeigh livre ici un premier roman à la fois bouleversant et d'espérance.
Les post its sont nombreux, car de nombreux passages m'ont émue par la voix de Afsana.
Tu sais que quand je mets beaucoup de post its c'est que l'écriture m'emporte et que je ne veux pas oublier certains passages, ou parce que les mots sont beaux, qu'ils méritent de figurer dans mon cahier de citations.
Je savais que j'allais aimer ce roman, tout comme j'ai aimé ceux de Khaled Hosseini et Nadia Hashimi, mais ici l'auteure m'a vraiment surprise je ne m'attendais pas du tout à cela.
Tu vas lire le périple d'une famille de réfugiés, un périple aux mille dangers, mais l'auteure va bien plus loin que cela.
N'oublie pas que le mot voyage peut prendre plusieurs significations. Je ne t'en dis pas plus, je ne veux surtout pas te spolier.

C'est un roman pour tous les amateurs de contemporains, ceux qui comme moi attachent une importance à l'histoire.
C'est aussi léger que dur à lire, c'est émouvant et apaisant.
Tu te sens ballottée à bord de ce wagon, mais aussi secouée.

Si tu veux en savoir plus sur Kaboul, le communisme, l'Union soviétique, sur le sort d'une famille de réfugiés comme il y en a des milliers sur les routes depuis tant d'années, si toi aussi tu cries à l'injustice je ne peux que te conseiller ce roman.

Tu te rendras compte que finalement le bonheur tient vraiment à très peu de choses et est aussi très fragile. Que l'espoir peut être aussi fort que la tentation d'abandonner.
Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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En lisant la quatrième de couverture : « Il y a certains voyages qu'on n'aimerait jamais avoir à faire. Et que l'on fait pourtant s'ils offrent le seul moyen de survivre », j'ai tout de suite eu envie de lire « Sous les étoiles silencieuses ».

Le récit de cette jeune fille de 15 ans, Afsana, qui a quitté sa ville natale de Kaboul pour se réfugier dans le village de montagne de sa famille paternelle et qui a dû ensuite fuir les talibans, m'attirait. de plus, quel cadre que celui du Transibérien pour se poser et raconter.

Apparemment, toute la famille circule à bord de ce train à la recherche d'un endroit où ils pourront tous s'installer et vivre en paix. Afsana écrit dans un cahier ce qu'était leur vie dans la capitale afghane avant le départ des Soviétiques, puis les différentes étapes de leur long périple.

Toutes les épreuves, toutes les peurs, toutes les privations de nourriture ou de libertés nous sont racontées. Ce n'est que dans la dernière partie du roman que l'on découvre que la réalité n'est pas exactement ce qu'on croyait. Mais je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler.

Laura McVeigh a écrit un magnifique roman qui, au-delà du récit des parcours de vie de ceux qui doivent fuir leurs pays, nous pose la question : comment un être humain réussit-il à survivre à la guerre, aux pertes des êtres chers, au dénuement ? Quelles ressources devra-t'il trouver au fond de lui pour ne pas sombrer ?

Ce roman est un énorme coup de coeur.

A lire de toute urgence.

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Le récit se découpe en deux parties : Afsana qui nous raconte son enfance heureuse dans la maison bleue familiale avec ses frères et soeurs et ses parents. Et ensuite le présent, dans le Transsibérien. Afsana, quinze ans, se fait conteuse et endosse la lourde tâche de raconter son histoire. L'histoire des siens. Une histoire douloureuse.

La famille vit à Kaboul, dans une maison accueillante et amoureuse. Puis la guerre avec la soviétiques éclate. le quotidien est rythmée par les bombardements, les tirs etc. La famille décide de fuir. Un périple périlleux et dangereux les attend. Ils trouvent refuge dans un petit village montagnard où vivent les grand parents paternel. La famille s'acclimate facilement. le silence est revenu. Toutefois, Afsana se sent un peu seule. Elle n'arrive pas à oublier Kaboul, la maison bleue. Elle parvient toutefois à se faire des amies et commence à profiter de la quiétude du village épargné par les talibans. Mais l'adolescente n'arrive pas à oublier complètement que la guerre fait rage. Elle n'arrive pas à oublier que son avenir est aussi noir que le ciel de Kaboul. Elle ne peut plus aller à l'école, n'a plus le droit d'apprendre, de s'accomplir.

Le changement s'insinue silencieusement au sein de la famille. Les enfants grandissent, évoluent. L'un des frères Afsana devient lugubre, sombre... Les personnalités se révèlent. Puis le drame. Et la fuite, encore.

Afsana ne cessera de fuir. Elle verra et connaîtra les pires horreurs. Ce roman a réussi à me surprendre, il y a une révélation à laquelle je ne m'attendais pas. le destin de cette petite famille est tragique, émouvant. L'écriture est très juste, respectueuse de ces vies bouleversés, brisées.
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Une famille voyage dans le Transsibérien. La famille est nombreuse, joyeuse, aimante. Les enfants font leurs devoirs, on écoute de la musique, le contrôleur, nommé Napoléon, est bienveillant.
Puis on découvre que cette famille, en exil, fait des aller-retour dans ce train. Peu à peu, les pans de son histoire sont racontés par Afsana, la cadette.
Et là, les écailles nous tombent des yeux et le livre prend une dimension très, très différente.
C'est pour moi le déchirant coup de coeur de cette année.
A noter la traduction impeccable et fluide de Julie Sibony.
LC thématique de juillet 2021 : ''En voyage''
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Le train traverse de longues étendues de terres inhospitalières. Parfois, pendant des jours, on ne voit que des steppes et des prairies. C'est toujours cette partie du voyage que j'ai préférée ; ces endroits que personne ne voudrait jamais habiter, mais qui possèdent une étrange beauté un peu inquiétante. Là, sous l'immensité du ciel criblé d'étoiles et de constellations silencieuses, si vaste et si majestueux, là j'aurais l'impression que notre périple n'a pas été vain, au bout du compte. Si seulement j'arrivais à vider mon esprit de toute pensée le temps d'écouter le ciel nocturne, j'entendrais enfin ce que l'univers veut me dire.
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« C’est une chose terrible que de fuir sa maison en pleine nuit, de voir la peur dans les yeux de ses parents et de savoir qu’on ne reviendra jamais. C’est une chose terrible que de ne plus être chez soi nulle part. Mais quand on ne peut plus lire, apprendre, chanter, ni même marcher toute seule au soleil, on ne peut plus vivre. On ne peut plus rester. »
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Les choses qu'apprenaient Jawad commencèrent à changer. A la place de la géographie et des mathématiques, il rentrait à la maison en ne parlant que de sujets religieux, des nouvelles règles. Il se mettait à nous faire la leçon en soupirant, en disant que nous ne pourrions jamais comprendre car nous n'étions que des filles, et que désormais, il était de sa responsabilité de nous guider, de nous montrer la voie du bien.
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Je m’imagine le théâtre rempli d’hommes et de femmes parés de leurs plus beaux atours, les danseurs sur la scène, l’orchestre dans la fosse… scènes que j’ai apprises de mon bien-aimé Tolstoï.
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C’est une chose terrible que de fuir sa maison en pleine nuit, de voir la peur dans les yeux de ses parents et de savoir qu’on ne reviendra jamais. C’est une chose terrible que de ne plus être chez soi nulle part. Mais quand on ne peut plus lire, apprendre, chanter, ni même marcher toute seule au soleil, on ne peut plus vivre. On ne peut plus rester.
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