Paris sera toujours une fête

Voilà une façon simple de musarder dans Paris sans quitter son fauteuil (ou son lit)
« J'ai besoin d'une ville où coule un fleuve avec des quais bourrés de bouquinistes. » écrit Danielle Mérian dans la préface. Et nous voilà à baguenauder à ses côtés dans les rues de Paris et les oeuvres qui lui sont consacrées.
Elles sont légions, ces oeuvres qui parlent de Paris et des émotions qu'elle suscite. Certains auteurs sont anciens, Montaigne Anna de Noailles ou François Villon mais d'autres sont tout à fait contemporains et je pense à Ingrid Astier dont les romans policiers se déroulent dans la capitale.
On trouve aussi de la prose qui voisine avec la poésie. Après le calligramme de la tour Eiffel de Guillaume Apollinaire, on peut lire « La prière sur la Tour Eiffel » de Jean Giraudoux.
Mon texte préféré. ? « Zazie dans le métro », de Raymond Queneau, bien sûr !
« Zazie fronce le sourcil. Essméfie.
-Le métro ? qu'elle répète. le métro, ajoute-t-elle avec mépris, le métro c'est sous terre, le métro. Non mais…
-çuilà, dit Gabriel, c'est l'aérien.
- Alors, c'est pas le métro. »

Même si certains textes m'ont laissée de glace, j'ai apprécié cette promenade littéraire à travers un Paris disparu ou méconnu, en tout cas à chaque fois différent.
25 auteurs de toutes les époques, auteurs classiques ou contemporains, français ou étrangers, il fallait bien ça pour raconter les différentes facettes de la ville lumière.
Ce petit livre, je l'ai trouvé dans une boîte à livres et je vais m'empresser de le remettre sur le chemin d'un lecteur curieux afin que « Paris soit toujours une fête ».

Un excellent recueil regroupant plusieurs textes de différents auteurs célébrant la ville lumière. Un grand plaisir de se plonger de la lecture de ces merveilleux textes qui nous montrent encore une fois, que Paris est une ville vraiment spéciale et qu'elle est aimé à travers le monde.

Ce recueil réunis des textes de 25 auteurs qui ont écrit sur la capitale française où ils leurs sont arrivés tellement de chose. A Paris, tout est possible aussi bien dans la réalité que dans son imaginaire. Des multitudes de rue pour se perdre et se promener avec la possibilité de faire des listes à la Perec. Venir pour la première fois et rêver de montrer dans le métro, mais par malchance, c'est un jour de grève. La déception va être au rendez-vous et ce n'est pas Zazie qui vous dira le contraire. Puis certains comme Roger Grenier a ces endroits, ces lieux qu'il aime plus que tout pour leur puissance créatrice.

L'inspiration est là dans chaque page et c'est un plaisir de tourner les pages. J'ai eu une préférence pour les textes plus long qui avait la possibilité de me raconter quelque chose. On peut toujours raconter quelque chose sur Paris que l'on y passe en coup de vent ou qu'on y reste plus longtemps. Il faut apprendre à regarder autrement.

J'ai adoré l'extrait de "Zazie dans le métro" de Raymond Queneau que j'avais lu adolescente et que j'ai relu en bd dernièrement. le côté innocent et insolent de Zazie en fond un personnage attachant. Elle rêve uniquement du métro et son oncle qui essaie de lui montrer des bâtiments importants se trompe toujours. Une beau moment de chaos familiale qui fait sourire.

J'ai beaucoup aimé ce petit livre qui m'a de nouveau invité à me perdre dans Paris. Une ville pleine de surprise qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie.
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