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EAN : 9791041412853
360 pages
Points (12/01/2024)
3.75/5   434 notes
Résumé :
" La terre est riche. Parfois, elle y pense – la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu’elle, même la boue. "

Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n’aime pas qu’on la regarde – les filles qu’on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus – il crache... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (126) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 434 notes
Quel titre difficile et porteur d'une connotation sacrément péjorative ! Et la quatrième de couverture enfonce le clou . Cette petite sale , c'est Catherine , une jeune femme que l'on ne voit pas , qui ne parle pas , qui " fait " sale .
Elle travaille , comme beaucoup de villageois , au " Domaine " sur lequel règne " Monsieur " , un personnage riche , méprisant , despote détestable , imbu de lui - même qui n'a qu'un objectif : amasser une fortune !!
Et voilà que , hélas , sa petite fille est enlevée et la demande de rançon ne tarde pas ! L'homme est touché au plus profond de son être : il risque de perdre ...une fortune , et ça Monsieur , il n'aime pas. Deux policiers dépêchés de la capitale prennent l'enquête en mains...Comme tout cela est écrit sur la quatrième , je suis tranquille , je ne divulgue rien .
Mais , me direz - vous , c'est tout ?...Oui , pour le " squelette " du récit mais il faut ajouter bien des ingrédients pour que le plat soit excellent et il l'est .....
Bon , allons - y .La météo est exécrable et c'est dans la boue que nous allons " traîner nos guêtres " du début à la fin .C'est dans une petite auberge que nous allons terminer nos soirées sous les regards lourds de sous - entendus des derniers clients avinés , c'est dans des foyers pas forcément accueillants que nous allons pénétrer , c'est la morgue insupportable de Monsieur et de sa famille qui va accompagner nos recherches , c'est la nostalgie de l'éloignement pour nos enquêteurs que l'omerta du village empêche de progresser . de loin ou de prés , il est toujours là , omnipotent , omniprésent , Monsieur , lui qui " fait ou défait " les destins .On peine à se dégager de cette chape de plomb qui étouffe toute possibilité de progresser , de découvrir la vérité jusqu'à ce que ....Polar noir , polar rural , polar rural noir , ce roman vaut pour son ambiance moyenâgeuse tant par son décor que par cette relatin de seigneurs à vassaux , voire serfs ...Mais nous sommes en 1969 , tout de même !!!
En me promenant de nombreuses régions françaises , il m'a souvent été donné d' apercevoir , haut- perchés au sommet d'une butte , des manoirs , demeures bourgeoises ou châtelets ...Souvent , au pied , des maisons , fermes , maisonnettes .....alors , des " Monsieur " , il devait bien y en avoir et il n'y a pas si longtemps , non?
Catherine ? Son instituteur la jugeait " folle ou presque " , son institutrice voyait en elle une élève brillante , curieux , curieux tout ça .Vous avez dit Bizarre ? Tiens , comme c'est Bizarre . Comme cette histoire quoi . Allez , en route pour ...Comment ? On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue ? Oui ? Ben si t'aimes pas la boue , il vaut mieux éviter ce roman , mais ce serait tout de même dommage car la boue , elle n'est pas toujours sur le sol .
A bientôt , amies et amis .
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Depuis la maison qu'elle occupe avec sa mère, Catherine fait, matin et soir, quelque soit le temps, le chemin pour aller travailler chez Monsieur, au Domaine, comme il aime à le penser. Bonne à tout faire, sous la responsabilité de Mélie, elle a en charge la plupart des tâches ingrates. Mais, elle ne pipe mot. Ni au sujet du dédain de Monsieur, des remarques de la vieille la traitant de petite sale, des moqueries et des blagues salaces de la plupart des ouvriers ou des saisonniers. Catherine se fait sage, silencieuse et cela lui convient ainsi. En cette fin de journée, Catherine aide Mélie en cuisine, des invités étant attendus. le fils et la belle-fille sont déjà là et cette dernière voulant aller se reposer laisse sa fille de 4 ans, Sylvie, aux bons soins de Mélie qui, aussitôt, propose à Catherine d'aller se promener avec elle. Un petit tour à l'étable puis à la grange, où une chatte vient de mettre bas, et il est temps de rentrer. Mais, dans la cour où l'obscurité est tombée d'un coup, l'un des saisonniers s'amuse avec Catherine, tourne autour d'elle avec sa brouette tandis que les autres hommes rient, l'encouragent, s'amusant certainement de sa détresse. C'est lorsque les hommes repartent qui vers le hangar, qui vers la remise, qu'elle remarque, en scrutant la cour, que Sylvie n'est plus là...

Une petite fille qui disparaît soudainement, introuvable malgré les recherches des villageois, des ouvriers et finalement c'est une demande de rançon, adressée à Augustin Demest, autrement dit Monsieur, qui signifiera à la gendarmerie que le ou les kidnappeurs semblent sérieux. Monsieur a de l'argent et de quoi payer bien-sûr, connaît tout le monde, emploie, grâce à ses champs de betteraves, une bonne partie du village. Mais Monsieur a, semble-t-il, des ennemis, même s'il peine à le concevoir, parce que Monsieur règne en maître, pour ne pas dire en despote. Pour aider les gendarmes, deux policiers venus de Paris, Dassieux et Sautet, vont mener leur enquête et vont vite se rendre compte des secrets et des non-dits qui planent sur le village et le Domaine. C'est dans une ambiance lourde, poisseuse, glaciale, parfois figée dans la boue ou la neige que Louise Mey délie peu à peu les langues. Et c'est cette atmosphère d'un autre temps qui prévaut dans ce roman, avec ces policiers à l'ancienne tout droits sortis d'un Simenon, avec cette neige qui accentue le silence, avec cette gadoue qui enlise et salit, avec ce Monsieur et ses journaliers qu'il considère comme des serfs. L'enquête, en elle-même, réserve quelques surprises.
Un roman policier intrigant et bien mené...
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Elle s'appelle Catherine, elle est bonne à tout faire dans une exploitation du nord de la France. La première fois qu'elle l'a vue, sa patronne a décidé que Catherine n'était pas assez présentable pour servir à table : "Elle fait sale, cette petite"... Imaginez la claque, la honte, l'humiliation...
Alors Catherine se fera toute petite, (transparente si elle pouvait ), elle baissera les yeux, c'est que voyez-vous, elle a besoin d'argent. Là où elle habite , à part travailler pour monsieur Demest, il n'y a rien d'autre. Véritable seigneur de son domaine (qui n'est qu'une immense exploitation de betteraves), notable influent dans la région, il possède 500 hectares et quand sa petite-fille de quatre ans est enlevée, qu'une rançon est demandée, c'est tout une "petite armée" qui se met au service de l'enquête, gendarmes et policiers.

Et nous lecteurs, nous suivrons le plus souvent, le duo de policiers ( le vieux à la moustache fatiguée, pèpère et philosophe, proche de la retraite, et le jeune plus fringuant, fonceur) envoyés de Paris, qui découvrent la région, le domaine, la famille, qui déroule les événements, depuis que la petite Sylvie a échappé à la vigilance de Catherine. Catherine qui , comme les autres, ne parle pas. Trop peur de se faire renvoyer, trop peur de Monsieur ...

On est en Février 1969, et nos flics dorment à l'hôtel-restaurant du village. Il fait un froid de canard dans leurs chambres, l'unique salle de bain est au rez-de chaussée, tout comme l'unique téléphone à pièces , ce qui est parfait pour les oreilles qui trainent. On est en 1969, mais dans cet endroit, c'est comme si notre duo avait fait un bond de trente ans en arrière au niveau des mentalité. le jeune policier râle, mais il veut du fond de ses tripes retrouver la petite. Il voudrait que cette enquête soit bouclée au plus vite, rapport au froid, à la boue, au mutisme des gens, au journaliste qui les dérange un peu, et surtout il voudrait retrouver sa Claudia, celle qui illumine ses journées, celle qu'il traite d'égal à égale, pas comme d'autres hommes qui habitent ce coin perdu


Ce roman est , en dehors de l'enquête, un roman sur les oppositions, sur les contrastes : une France qui, peu à peu disparaîtra engloutie par les années 60, la ruralité par rapport à la France citadine, des classes sociales différentes , hommes forts/faibles femmes, jeunesse/ vieillesse, boue/ soleil, chaleur/ froid, gentillesse / froideur ou mépris de classe...

Lorsque le roman commence , j'ai pensé à " L'Analphabéte" de Ruth Rendell (devenu La Cérémonie au cinéma avec Claude Chabrol), dans la façon qu'a Louise Mey de décrire sa Catherine. Puis, avec l'arrivée des policiers parisiens, j'ai pensé au commissaire Maigret , car tous les soirs ,ils rentrent à leur hôtel et dînent (tard ) dans la salle commune de plats bien français et roboratifs...
Et puis j'ai pensé à l'avant dernier roman de l'auteure, l'excellent "La deuxième femme" qui parlait de la cause des femmes. Louise Mey continue à parler des femmes, les riches, les pauvres, les petites sales avec beaucoup d'intensité. Formidablement bien écrit , on sent la boue, on sent la petite ville de province , on sent la domination, on sent le travail de fourmi des policiers et gendarmes, on sent le froid, l'inconfort, et puis on sent ( pour certains ) la lumière au bout du tunnel. La fin est légérement malicieuse...


Louise Mey est une grande de la littérature française, lisez aussi " Deuxième femme", un chef d'oeuvre, ni plus, ni moins !







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le titre interpelle, évidemment. On a envie de savoir qui se cache derrière cette dénomination méprisante. Ayant lu et apprécié " La deuxième femme" de l'auteure, je me doutais qu'un personnage féminin serait au centre de ce roman noir.

Et pourtant, elles comptent si peu, les femmes, dans ce village de l'Aisne, en 1969! C'est le maître du Domaine, Demest, qui régente tout et croit encore avoir aussi le droit de cuissage sur ses employées. Petit à petit, après avoir épousé une héritière qu'il dédaigne, il a racheté toutes les terres autour, les gens dépendent de lui, car il leur donne du travail. La betterave l'a enrichi. On se croirait dans une nouvelle De Maupassant...

Mais voilà : on a enlevé sa petite-fille, Sylvie! Il l'aime, mais pas autant que son argent, et on ose lui réclamer une rançon. Une enquête commence. Je n'en dirai pas plus.

Ah, cette " petite sale", déjà saisissante, à travers son point de vue donné tout au début du livre, laissant transparaître une intelligence et un sentiment de haine fulgurants, comme elle trompe son monde! Subtilement, le point de vue devient ensuite celui d'un jeune policier, qui donnera un autre éclairage à l'histoire.

Voilà un livre captivant, et pourtant le déroulement des événements traîne, l'enquête piétine. L'aspect policier n'est ici qu'un prétexte à une étude sociale précise et passionnante. L'analyse des personnages est fine et montre leur complexité. La construction de l'intrigue est habile. Et l'atmosphère hivernale oppressante de ce décor rural bien rendue. Un coup de coeur pour moi! J'ai beaucoup aimé la fin, revanche contre le patriarcat...



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« Petite sale », c'est un titre, c'est ensuite une quatrième de couverture, mais c'est surtout une intrigue époustouflante à l'ambiance délétère.Le voyage ne sera pas une sinécure, bien au contraire, mais il sera à la hauteur d'une atmosphère glauque et poisseuse.« Petite sale », c'est un environnement, des mots qui s'imbriquent pour nous embarquer pendant une dizaine de jours, dans un petit village français à l'aune de mai 68, mais où le temps semble s'être figé dans la féodalité qui n'a plus court. Un village figé dans le temps, enlisé dans sa turpitude à l'image de cette neige, cette froidure hivernale qui glace même les plus chaleureux. La neige glaciale comme l'accueil des villageois empêtrés dans le silence, conscients d'une normalité tronquée, mais dont ils sont consentants, par peur de se voir exclus, renvoyés de leur travail, voir pire. Tout le monde nage dans un brouillard chargé de secrets, de regrets. C'est tout le poids des non-dits et de l'absence de communication profondément enracinés dans cette terre.La servitude est toujours d'actualité et malgré la fatigue des corps, la révolte sourde, les langues restent muettes comme ligotées par les liens sacrés du servage. Ces liens invisibles entre les vassaux et le seigneur sont tenaces en cette année 69, même au sein de la famille.Au-delà de ces liens figés, ahurissants, ce monde rural vient se télescoper avec les années 70 et les évolutions que nous percevons. C'est une intrigue entre deux mondes, un roman rural bien noir comme je les aime et où l'odeur de la terre, se retrouve dans les bars enfumés, les blousons noirs et le « ptit » ballon de rouge.Le temps s'étire sur une dizaine de jours, au fil de l'enquête sur l'enlèvement de la petite fille du seigneur local, et des révélations. Les langues se délient peu à peu, et le final nous plonge dans une réflexion dénouant tous les fils de l'intrigue.Sans violence, sans cris, sans un mot plus que haut, Louise Mey tisse une intrigue magistralement construite. Avec en toile de fond, la dénonciation du patriarcat, elle fait le parallèle avec la société en pleine mutation et la place de la femme figée dans le temps.Tout évolue, à un rythme effréné, pourtant, la place de la femme, le regard que les hommes posent sur elle ne change pas. C'est aussi un parallèle très intéressant avec notre société actuelle en pleine mutation, où la femme doit encore se battre pour ses droits, dans certains pays, mais aussi pour la reconnaissance de ses capacités au même titre que les hommes, dans notre pays.Chaque mot, chaque phrase, chaque arc narratif trouve son écho dans un personnage, dans une temporalité.Cerise sur le gâteau, l'enquête policière et les policiers à l'ancienne avec ce duo entre Maigret et commissaire Moulin. Entre la fin d'un temps et la naissance d'un nouveau. Encore une fois, on retrouve cette double temporalité entre les personnages. Deux flics parisiens : Gabriel, sous les ordres de son supérieur Dassieux, vont déterrer les secrets et enfin découvrir qui est à l'origine de cet enlèvement, le tout avec patience, sans artifice et avec grandeur d'âme. On voit nettement la différence de caractère entre les deux, l'un calme, analyse et prend le temps de poser les choses, l'autre, jeune, fougueux et au tempérament colérique. Les deux s'opposent mais se complètent, l'un laisse la place à la relève, au renouveau, au changement… C'est toute l'histoire de ce livre…Louise Mey reconstitue un microcosme mondial au sein de ce village en pleine déroute, qui va venir se fracasser conte le mur de la modernité, du changement et de l'évolution des moeurs, où même la météo devient un personnage à part entière aussi glaçant que ces hommes et ces femmes.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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critiques presse (4)
Telerama
20 février 2024
Louise Mey confirme ses talents de conteuse, son attention aux détails, son sens des atmosphères qui peuvent en quelques phrases faire surgir un monde.
Lire la critique sur le site : Telerama
Culturebox
20 mars 2023
Après le succès de "La Deuxième femme", Louise Mey a reçu le prix Landerneau du polar pour "Petite sale" (Le Masque), inspiré d'un fait divers qui avait attiré l'attention des médias en 1969.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeMonde
23 janvier 2023
Le polar laisse le lecteur pantois, songeant que cette société patriarcale résonne encore fortement cinquante ans après.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Telerama
23 janvier 2023
Février 1969. Dans une exploitation agricole au nord de Paris, la petite-fille du patron est enlevée alors qu’une jeune employée de ferme en avait la garde. Une roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Elle n’a pas envie qu’ils lui parlent maintenant – et c’est ce qu’ils feraient, elle le sait, pas une seule fois elle n’est passée à leur portée sans qu’ils la chahutent, la commentent : ses gestes, ses traits, son corps. Ils lancent des mots comme des claques, quand elle est contrainte de s’approcher trop près pour apporter un plateau ou déposer une bouteille leurs mains s’égarent, et elle doit s’esquiver, brûlante de dégoût et de rancune, tandis qu’ils reprennent le fil de leurs gestes comme si de rien n’était, oublieux de l’humiliation qu’ils viennent d’infliger, comme si palper une fille n’était qu’une action comme une autre, rouler une cigarette, boire, couper du fromage ou déplacer un outil.
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Pour ceux qui connaissent bien la région ou ceux qui ont , comme moi, des racines paysannes, reprend Aubreuil, la terre n'est jamais seulement de la terre. C'est une conquête, un combat, c'est une fierté. On vous la donne, c'est un honneur. On vous l'arrache et c'est une défaite, une dépossession. Un soulagement peut-être... mais aussi une humiliation.
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- Ensuite, ils sont allés dans le privé. C'est souvent le cas ici.
- C'est-à-dire ?
- Les enfants vont à l'école la plus proche, s'il y a une maternelle. En élémentaire, aussi, parfois. Mais s'ils sont d'une famille aisée, on les envoie dans le privé au moment de l'entrée au collège. (...)
- Pourquoi ?
[Elle] a un petit rire aux notes acides.
- Oh, pour ne pas les laisser tisser trop de liens avec la plèbe, je suppose. Il ne faudrait pas qu'ils puissent faire de sentiment plus tard, quand ils emploieront leurs anciens camarades de classe.
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« Dehors, l’air est d’une humidité coupante et les ampoules qui tentent d’éclairer la cour ne font qu’assombrir encore les zones où la lumière ne porte pas. Quand la nuit tombe en hiver, l’obscurité est comme une vague, un immense animal gras et épais qui vient renifler aux portes et gratter aux fenêtres. »
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Monsieur ouvre la porte et sans pénétrer dans la cuisine, annonce que c'est la police, pour Sylvie, et puis il a un geste du bras et dit seulement « C'est elle, Catherine ». C'est souvent comme ça, les riches ont des titres, les hommes ont des noms, elle, elle est juste Catherine.
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Vidéo de Louise Mey
Extrait du livre audio « Petite Sale » de Louise Mey lu par Marie du Bled. Parution numérique le 24 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/petite-sale-9791035415020/
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