Ames sensibles

J'ai été attirée par le titre accrocheur " Ames sensibles " car je me considère comme une âme sensible lol. Et j'ai été surprise ! Aucune nouvelle ne ressemble à l'autre. Une nouvelle m'a fait frémir d'horreur vers sa chute : cela m'a fait penser à l'univers fantastique d'Edgar Poe. L'autre m'a amenée à la rêverie ... Certains personnages dans une autre m'ont fait rire ... Cela m'a surpris et cependant, il y a le fil conducteur expliqué : " Ce sont toutes des âmes sensibles" il est vrai ... Pour ne rien vous cacher, moi qui avais peur d'être déçue ... eh bien, mon choix s'est avéré être un excellent choix ! J'ai fortement apprécié les belles nouvelles de Marie Meyel ! Et j'avoue que la petite cerise sur le gâteau c'est que l'auteure se confie sur le pourquoi et le comment de l'écriture de chaque nouvelle ... Bref, cette intimité avec l'auteure ... que je n'ai jusqu'ici jamais eue, je dis merci ! Donc, de bien entendu, je vous recommande la lecture de ses magnifiques nouvelles ! Merci pour l'intimité à l'auteure

Me considérant comme une "âme sensible", j'ai été attirée par le titre de ce recueil. le contenu a été à la hauteur de mes attentes : de sensibilité, ces nouvelles en sont imprégnées. D'une grande variété de tons, parfois tendre, parfois cruel, ce sont toujours de jolies analyses de l'être humain que nous offrent ces dix nouvelles. Avec un regard perspicace sur les petites et grandes tragédies du quotidien, les bonheurs simples ou les malheurs sans échappatoire, Marie Meyel nous entraîne dans son imaginaire, frôlant parfois le monde onirique, plongeant jusque dans le crime pour certaines nouvelles.
Ames sensibles, vous serez tour à tour choyées ou secouées par ces histoires aux thèmes universels tels que le bonheur, les souvenirs, le vieillissement, la mort...
Un petit plus qui apporte un supplément d'âme à ce recueil déjà très original : l'auteure nous présente le contexte d'écriture des nouvelles (participation à un concours, règles données au départ...).

Un petit recueil de nouvelles vraiment très agréable à lire. Ici, l'auteur réussit à surprendre le lecteur et cela a chaque fois, ce qui est compliqué pour dans ce style d'exercice, car passé les premières ont sent généralement venir les suivantes, ce qui n'est pas le cas ici. le style est très varié, chose appréciable, et il y en a pour tous les gouts! Je ne peux évidemment pas trop vous en dire, au risque de vous gâcher la surprise, mais j'ai adoré les nouvelles suivantes : Sorcière d'enfance, Massacre et fuir le bonheur. Certaines sont très courtes, une page et demie, mais suffisamment bien écrites pour pouvoir rentrer dans l'univers de l'auteure. Dernière chose, au commencement de chaque nouvelle, l'auteure nous raconte l'origine de son histoire ce qui est plaisant à suivre. Un recueil très varié que je ne peux que conseiller a ceux qui veulent lire une petite nouvelle par ci, par là.

Ce petit recueil est varié et plaisant à lire : j'ai notamment aimé celles qui ont des chutes surprenantes, la première, qui invite à une réflexion sur le bonheur, la troisième qui fait écho à mon expérience personnelle, mais aussi d'autres, très courtes comme "Mon Olivier". Les tonalités varient du fantastique au policier et au réalisme.
Les sentiments humains sont bien analysés, au travers de thèmes comme l'amour, le bonheur, la vieillesse, la mort, la nature. J'ai aussi aimé le fait que l'auteure nous explique les circonstances qui ont permis la naissance de chacune.
J'ai donc passé un bon moment de lecture.

On en redemande
L'auteure nous entraîne dans son imaginaire, alternant l'émotion, l'étrange, la cruauté. Elle nous explique la genèse de ces nouvelles : certaines ont été écrites dans le cadre de concours, et avec des contraintes ou des sujets spécifiques. D'autres ont été rédigées lors d'insomnie, ou perdues et retrouvées des années après avoir été écrites. La connaissance de ces éléments est très précieuse pour le lecteur, et on n'en apprécie que plus la plume et l'imagination de l'auteure. Mes préférées sont « Les déambulations nocturnes d'Antoine Botard », pour son côté fantastique - angoissante comme une nouvelle de Stephen King ! - et « le goûter ». Courte, simple, cruelle. Un petit recueil de nouvelles que l'on voudrait plus long !