13 Heures

Deon Meyer est un auteur que j'ai découvert avec l'année du lion, sorte de mad max sud africain, qui m'a incité à en connaître plus : la proie et cupidité , tous deux de la même veine, m'ont également captivé. Avec 13 heures je continue ma découverte et dès le début j'ai l'impression d'avoir pris un vol pour le Cap où tout de suite on ressent cette ambiance et cette tension particulière avec un racisme sous-jacent . l' intrigue principale suivie par Benny Grisel est dévoilée(un peu trop sans doute?) par le quatrième de couverture. Néanmoins la conclusion de cette aventure qui semblait traîner en longueur récompensera le lecteur de son assiduité

Ce roman m'a plu. Il est un peu plus classique que les livres précédents de Deon Meyer, car on suit deux enquêtes concernant un meurtre. Cependant, cela n'a pas rendu le roman poussif à mes yeux. Il y a une enquête que j'ai moins appréciée, mais l'auteur a su faire ressortir des éléments (caractères de certaines personnes, immuabilité du racisme, etc) qui l'ont tout de même rendue intéressante.

Nous retrouvons Benny qui continue de lutter contre son addiction à l'alcool. Je l'ai encore plus apprécié que dans les autres romans, car il est moins obsédé par son besoin de boire. Il suit deux affaires car chacune est dirigée par l'un des six nouveaux policiers dont son chef l'a promu mentor. Outre sa manière posée et avisée de gérer les enquêtes ainsi que les policiers qu'il supervise, j'ai aimé ce qu'il fait afin que Fritz (son fils) revienne sur Terre.
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Course poursuite : une organisation puissante , bien organisée et sans pitié poursuit pour la tuer une jeune touriste américaine , Benny Griessel et ses inspecteurs quadrillent le cap pour la retrouver et la sauver. Un suspense haletant particulièrement bien monté. Et en arrière -plan tous les problèmes de l'Afrique du Sud post apartheid .

Une jeune fille court pour échapper à la mort. Au même moment Benny Griessel se retrouve avec deux affaires sur les bras. le meurtre d'une touriste américaine et celui d'un homme, retrouvé mort aux côtés de sa femme alcoolique qui ne se souvient de rien.

13 heures est un excellent polar. Outre le scénario bien ficelé (même si l'on se doute que les deux affaires vont se téléscoper à un moment ou un autre), il y a aussi le dépaysement lié au cadre du récit, l'Afrique du Sud avec tout ce que cela implique (violence, tension raciale). Et évidemment, il y a le suspense haletant entretenu par la course effrénée de Rachel pour échapper à ses poursuivants. Une enquête qui trouvera son épilogue 13 heures après avoir débuté. Treize heures détaillées en plus de 500 pages sans que l'on s'ennuie. Une réussite.

Très bon polar d'un auteur que je recommande vivement. Des personnages forts, une intrigue qui tient la route et un décor dépaysant.

Commencé un ouvrage de Deon Meyer, c'est partir avec l'assurance que le voyage vaudra le détour. Treize heures est un excellent roman policier, à l' intrigue prenante très bien rythmé et sans aucune pause, malgré le déroulement de l' histoire très linéaire et les deux enquêtes qui s' entremêlent j' ai été de surprise en surprise. Un roman policier difficile à poser avant la dernier ligne tant la course contre la montre qui débute dès les premières lignes nous tient en haleine. Si rythme et suspens sont au rendez-vous ce n'est pas le seul point fort de cet ouvrage. Deon Meyer a une écriture très fluide, riche en détails, ses personnages ont des portraits soignés, réalistes, proche de nous il parvient, de plus, à nous décrire son pays et une vie quotidienne loin des clichés et des à priori que l' on peut avoir de l' Afrique du Sud.

Peu emballé par les 100 premières pages dans lesquelles se met en place (trop longuement?) une double intrigue, j'ai néanmoins poursuivi la lecture pour être totalement ensuite captivé par le suspens et l'enchaînement des actions et révélations, ce qui est bien ce que l'on recherche en lisant un roman du genre. En filigrane à l'enquête policière (menée en équipe dans des conditions assez réalistes), l'atmosphère de Cape Town, et des informations socio-culturelles sur l'Afrique du Sud. Comme j'ai eu le plaisir de pouvoir découvrir ce pays très contrasté cette année, ce polar l'a donné l'occasion de me remémorer le décor de Cape Town. J'y ai pris un plaisir réel entre confirmation de ce que j'y ai pu ressentir et informations nouvelles.

Excellent polar qui permet une plongée dans la société d'Afrique du Sud et sa manière de régler la cohabitation entre personnes de couleurs différentes au sein de la police. Cette distinction des "gens de couleurs" (blancs, noirs, métis...) provient évidemment de la période de l'apartheid qui a laissé plus que des traces. Il y a dans le livre une intéressante tirade de l'inspecteur blanc qui s'adresse à son subordonné métis particulièrement éclairante et qui illustre cette difficulté inhérente aux politiques de quotas (discrimination positive) mais aussi à la difficuté de se situer dans cette société en plein changement. le livre montre un inspecteur de police intelligent qui doit gèrer deux enquêtes et l'une permet de rentrer dans la société sud-africaine tandis que l'autre permet de faire intervenir les autorités, les relations étrangères et surtout un suspens tenu de bout en bout, même après la solution des deux meurtres. Ces deux meurtres distincts, cette multiplicité de personnages tous très vivants et avec une véritable profondeur psychologique, forment un récit complexe mais haletant ce qui lui enlève toute difficulté dans la lecture. La folle poursuite de la jeune américaine survivante permet de garder le suspens jusqu'au bout. Mais après avoir terminé cette poursuite, le livre continue à être intéressant. Coup de maître - ce livre devrait servir d'exemple dans les classes sur la notion de suspens! Polar vraiment très réussi et très bien traduit.

Sur les hauteurs du Cap, une jeune américaine est poursuivie par plusieurs jeunes hommes, blancs et noirs. Ayant vu mourir son amie sous ses yeux et de la main du plus cruel d'entre eux, elle fait preuve d'énormément d'imagination pour fausser compagnie à ces chasseurs improvisés. Alors qu'elle semble avoir trouvé un refuge temporairement sûr, le soleil se lève sur la ville et le cadavre de son amie est découvert par la police. Il faudra un certain temps à l'inspecteur Benny Griessel pour se rendre compte qu'en plus du cadavre d'une jeune américaine, son équipe et lui devront bientôt prendre en charge le meurtre d'une deuxième touriste. A moins qu'il n'arrive à la retrouver avant ses poursuivants. Par ailleurs et pratiquement en même temps que le corps de la jeune touriste était retrouvé, un autre meurtre était signalé à la police : celui d'une important producteur musical de la ville. Puisque sa hiérarchie lui demande d'écoler la nouvelle génération d'enquêteurs fraîchement entrée en fonction, Benny Griessel, là aussi, aura un rôle un jouer.
Le titre de ce dernier roman de l'auteur sud-africain Deon Meyer le dit : il faudra à Griessel et son équipe pas moins de treize heures pour élucider ces deux nouvelles affaires. Treize heures que l'auteur mène tambour battant, ménageant son intrigue afin qu'aucun temps mort ne vienne en ralentir le rythme. le procédé est connu : en alternant les points de vue des divers intervenants qu'il nous restitue en une succession de scènes très courtes et extrêmement dialoguées, l'auteur, à l'image d'un réalisateur de films d'action hollywoodiens, s'assure la plus complète attention de son lecteur. Loin de se révéler manchot dans son art, Meyer prend soin de doter ses personnages de suffisamment d'épaisseur pour les rendre rapidement crédibles et attachants (même s'il n'évite pas certains poncifs en lestant Griessel de problèmes conjugaux et d'alcool par exemple) et de les inscrire dans un cadre socio-politique (l'après-apartheid et les inimités diverses subsistants entre blancs, noirs et métis). Sans pour autant toucher à une véritable originalité, '13 heures' ne prend pas ses lecteurs pour des porreaux et leur procure sans conteste un très agréable moment de lecture. Contrat très honorablement rempli donc!

L'espace d'une journée, l'inspecteur Benny Griessel se voit confier une équipe de policiers à former, deux meurtres à résoudre, cherche à reconquérir sa femme et lutte de toutes ses forces pour ne pas sombrer à nouveau dans l'alcoolisme.
Autant dire que le style est tendu et le rythme hyper nerveux - on va sauter littéralement d'une enquête à l'autre tout au long du livre, celles portant sur le meurtre d'un producteur et celui d'une jeune touriste américaine - deux enquêtes qui finiront par se rejoindre -, tandis qu'en parallèle une une course contre la montre va s'engager pour retrouver Rachel, une autre jeune fille poursuivie par des tueurs et se cachant à la fois d'eux et de la police. Les pages se tournent très vite pour suivre la fuite de la jeune fille à travers rues et buissons d'un quartier du Cap... et ont tendance à survoler tout ce qui concerne l'autre enquête, nettement plus bavarde, où les personnages/enquêteurs se multiplient jusqu'à la confusion dans une ambiance tendue entre afrikaners, noirs et métis de l'Afrique du sud Post-Apartheid- il m'a fallu un moment pour retrouver qui était qui. Impression un peu en demi-teinte, même si le suspense tient en haleine jusqu'aux dernières pages

J'ai eu du mal à accrocher à ce polar.
Je reste sur ma faim !!!