C'est pour cela que j'aime la lecture, pour la capacité de certaines oeuvres à nous aider à dépasser nos croyances et nos valeurs. Moi, la trentenaire sans aucun désire d'enfant, est trouvé dans ce livre un condensé d'émotion. J'ai été émue, touchée et même un brin jalouse de cette état de béatitude qui semble accompagner la naissance d'un enfant.
Ce livre est court, ce qui semble logique puisqu'il s'agit d'une lettre. L'écriture est fluide, douce, elle ressemble presque à un doux murmure.
René Frydman, s'exprime avec pudeur, émerveillement, et même émotion.
Cette lettre aborde la maternité, le désir d'enfant, et même la surprise de l'accouchement. Grace à des mots choisis, l'auteur parvient à glisser son lecteur dans une bulle de tendresse. Médecin au plus proche des femmes, l'auteur parvient à raconter l'indicible, lorsque le désir ne porte pas ses fruits.
Le post-scriptum est le chapitre qui m'a le plus touchée. Lorsque le médecin et l'homme ne font qu'un, et que, par des phrases dénué de reproche, il explique que les grossesses tardives ne doivent plus être culpabilisantes. Que chaque désir doit être pris en compte sans jugement.
Ce livre n'est pas seulement un hymne à la maternité, c'est un hymne à la féminité, à l'amour et à l'espoir. Mère, femme, mari ou célibataire, chacun peut se retrouver en ces mots.
Je recommence ce livre sans hésiter.
Bonne lecture à tous.