Andrew Niccol est un réalisateur que j'apprécie. Ainsi, quand j'ai vu qu'il s'apprêtait à réaliser un film tiré d'un roman de
Stephenie Meyer, j'ai tout de suite eu une frayeur... Connaissant l'auteure pour ses romans de la série Twilight que j'ai lu et faiblement apprécié, j'ai entendu dire que ce livre était très différent et s'adressait à un public adulte. Qu'en est-il vraiment ?
Tout d'abord je n'ai jamais jugé Twilight comme des livres pour adolescents... Les films sont peut-être plus adressés à cette tranche d'âge mais il n'en ai rien pour les livres. Twilight est juste un roman d'amour s'adressant au fan du genre et ici, «
Les Âmes vagabondes » reste dans le même registre.
Alors voilà, le background de cette histoire est fantastique ! Un décor de science-fiction où une vie extraterrestre sous forme d'Âmes parasites envahie la Terre et décime la population humaine. La richesse de ce support est incroyable et en commençant cette histoire, je frémissais à l'idée de découvrir ce que l'auteure allait nous offrir.
Et puis au bout de cent pages, l'espoir s'amenuise, au bout d'une centaine de pages supplémentaires, les craintes arrivent, puis tout au long du roman, on attendra ce qui n'arrivera jamais. Nous sommes coincés dans une grotte au bout milieu du désert, impossible d'en sortir ! On a beau crier, on reste là au beau milieu d'une population humaine jusqu'à la toute fin du roman.
L'auteure excelle toujours dans les relations humaines, sentimentales et amoureuses, là c'est indéniable. Elle nous offre le meilleur d'elle-même, 2 âmes, 2 prétendants. Elle nous en offre même trop, j'en ai fait une overdose, 900 pages à l'eau de rose !
Je dirai donc que c'est un très bon roman d'amour, tout comme Twilight, ça va plaire au fan du genre... Mais ne vous attendez pas à un livre de science-fiction tout comme il ne fallait pas s'attendre à un livre de vampire avec Twilight. Avec ces recommandations, vous ne devriez pas être déçu...
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BILAN
Les plus : La romance, les personnages, l'idée de départ...
Les moins : Manque d'exploitation du décor SF, trop sentimental, la longueur...