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4,05

sur 130 notes
Récemment, j'ai découvert l'auteur Giles Milo-Vacéri, par hasard et je me suis laissé tenter car le résumé, bien qu'assez difficile m'a tout de suite accroché. Il faut savoir que je suis assez friand des enquêtes de ce genre, qui flirtent parfois avec l'ésotérisme. J'ai déjà lu quelques romans de France Thilliez, Maxime Chattam, ou Dan Brown, qui sont généralement satisfaisait, mais qui arrivent à avoir des défauts récurrents. Trop long, trop gore, trop policier, c'est difficile de trouver le juste équilibre.

Et là, avec Giles Milo-Vacéri, je pense avoir trouvé l'auteur qui arrive à être juste, sans jamais en faire trop. En effet, Que ton règne Vienne nous présente Gabriel Gerfaut, un excellent flic, que l'on va retrouver sur beaucoup de titres de l'auteur (je crois qu'à l'heure actuelle il y en a une bonne douzaine). Ici nous avons donc le premier tome des enquêtes de Gabriel Gerfaut.

Ce qui m'a immédiatement conquis, c'est la narration de l'auteur, avec cette présentation des personnages assez rapide en début de roman, et qui va, peu à peu les developper. Ce n'est pas didactique, l'auteur ne tombe pas dans l'erreur de nous présenter son enquêteur comme s'il y avait une fiche de personnage. On est tout de suite plongé dans l'histoire, et l'on va apprendre à connaitre tous les protagonistes, qui grandissent au fur et à mesure que l'enquête avance.

L'autre chose que j'ai particulièrement adoré, c'est la représentation des scènes de crimes. Pour moi, le maître en la matière est Franck Thilliez, qui nous dresse souvent des scènes macabres, assez magnifiquement morbide, et que l'on se représente très bien. Giles Milo-Vacéri à un autre genre, que j'ai adoré. Il ne se concentre pas uniquement sur le corps qui est retrouvé, mais sur tout ce qui l'entoure. La découverte de la première victime par une vieille dame, au petit matin nous prend au tripes. Pas de manière gore, loin de là, l'horreur n'a pas besoin d'être visible pour être présente, et l'on voit avec la vieille dame, les conséquences que peuvent avoir, une telle découverte, sur une personne lambda.

D'entrée de jeu, l'auteur frappe fort et pose une ambiance très humaine, très réaliste, et j'ai été immédiatement plongé dans ma lecture. Tout au long du roman, qui n'excède pas les 300 pages, on va aller de surprises en surprises, avec des chapitres courts et incisifs, qui nous empêchent d'arrêter notre lecture, tant on veut connaitre la suite !

Je ne m'attarde pas sur les détails, je ne veux pas vous spoiler, mais sachez que ce roman est une vraie pépite, qui est très accessible. de plus, il offre un final incroyable, dans lequel l'auteur se sert de son histoire pour agir sur un événement qui s'est vraiment passé. C'est un coup de génie pur et simple, et là, je dis un grand bravo à Giles Milo-Vacéri.

Vous l'aurez compris, ce premier roman que je lis de cet auteur est pour moi un véritable coup de coeur, et il est clair que je vais prochainement découvrir d'autres titres de cet auteur, qui mériterait d'être plus mis en avant !
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Après ma découverte du commandant Gerfaut, je m'étais promis de revenir le voir, c'est chose faite avec ce volume.

Gabriel Gerfaut, à la veille de ses vacances, se voit contraint de partir enquêter en Bretagne sur une série de meurtres monstrueux. Des femmes , enceintes, à terme, sont retrouvées mortes, leur enfant disparu, il y a de quoi inquiéter les enquêteurs.

Accompagné de son adjointe, on voit se mettre en place ce personnage de flic particulier .

Une enquête mouvementée, une pointe de satanisme, une pincée de fantastique , pas trop juste ce qu'il faut pour relever le tout, un roman qui se lit tout seul et la certitude de revenir vers Gerfaut....d'autant plus que j'ai trouvé une belle collection de ces romans !!!!!!
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Après avoir dévoré les deux préquels, c'est tout naturellement que j'ai entamé "Que son règne vienne", premier tome de la saga "Les enquêtes du Commandant Gabriel Gerfaut" de Gilles Milo-Vacéri, aux Editions du 38.

Nous retrouvons donc Adriana et Gabriel mais cette fois-ci nous quittons rapidement le 36 Quai des Orfèvres parisien pour rejoindre la Bretagne. La réputation du Commandant Gerfaut va ainsi lui coûter ses vacances à la montagne, ses descentes à ski et ses moments de détente au chalet. Un tueur en série sévit et ses collègues bretons sont démunis. Comment pourrait-il résister face aux atrocités commises ? C'est donc une nouvelle enquête qui s'ouvre...

J'espère que vous avez du souffle car, plus d'une fois, vous vous surprendrez en apnée. le suspens est là, subtilement dosé, page après page. Chaque moment de libre dans votre journée sera mise à profit pour lire quelques pages supplémentaires. le plus difficile sera alors de refermer votre livre ou d'éteindre votre liseuse.

Alors êtes-vous prêt.e.s à faire le grand saut dans la série des enquêtes du Commandant Gabriel Gerfaut ?
Pour celles et ceux qui le souhaitent, un groupe Facebook animé par Gilles Milo-Vacéri permet d'échanger avec lui et avec d'autres lectrices et lecteurs : "Groupe.Fans.GMV".
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J'ai beaucoup aimé ce livre de Gilles Milo-Vaceri, je reprends tous ses ouvrages en suivant l'ordre chronologique même si ce n'est sont pas des suites.
Ce livre m'a tout de duite fasciné, nous sommes immédiatement plongés dans l'intrigue qui nous emmène en Bretagne, région de légendes et de contes.
Là ce ne sont pas des fées bien entendu mais des assassins .
Gabriel Gerfaut nous montre son caractère bien trempé mais aussi son humanité et sa fougue dans sa traque.
J'ai été captivée par ma lecture.
Je vous recommande ce livre si vous aimé les thrillers avec des descriptions très fidèles des meurtres.
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Malgré les efforts de l'auteur pour rendre son héros atypique, j'ai trouvé que cette enquête reposait davantage sur une recherche de sensationnel que sur une investigation méthodique. L'histoire est creuse, l'intrigue superficielle et le commandant Gerfaut se contente la plupart du temps de « suivre son instinct » (« Il avait mené son enquête un peu au hasard et en comptant trop souvent sur la chance »). Ses petites mises en condition sur les scènes de crime (« Il se figea devant l'une des tables et ferma les yeux ») frôlent le grand-guignolesque car elles sont trop fréquentes, et finissent par décrédibiliser son travail d'enquêteur (« On cherche quoi au juste ? - J'en sais foutre rien »). le summum est atteint lorsque le commandant s'improvise accoucheur dans une église !

Le résumé annonçait une histoire de confrérie réalisant des sacrifices sataniques, évoquait une prophétie et des légendes bretonnes, ce qui avait attisé ma curiosité, mais en fait cela ne va pas plus loin que cela : des illuminés mettant en oeuvre un crime organisé afin de faciliter le retour du Diable sur Terre. Leurs pratiques ne sont guère détaillées, on ne voit pas le rapport avec l'univers celtique annoncé et le fameux Grand Maître de la confrérie est arrêté relativement facilement. Son interrogatoire m'a semblé (inter)minable et pour un « tueur en série », il n'est guère inquiétant (« Il se mit à sangloter comme un enfant »)…
Bref, ce thriller ne m'a pas convaincue (« Ça a été quand même rapide »).
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Lorsque j'ai vu le résumé, j'ai tout de suite pensé que livre allait me plaire. Et je n'ai pas été déçue !
Une histoire sans temps mort, avec un héros que l'on sait récurrent puisqu'il s'agit d'un tome 1, une accroche très tentante…Que demander de plus pour se plonger dans la lecture ?
Gabriel Gerfaut a des notions de psychologie, de psychiatrie, de médecine légale. Et surtout un grand sens de l'analyse. Il « compartimente » les informations dans son cerveau, comme des petits tiroirs dans lesquels il range les infos relatives à l'affaire en cours. de façon à pouvoir s'en servir dès qu'il en a besoin. Il a une grande mémoire et un grand sens de l'observation. Mais il a aussi un sacré caractère et n'est pas toujours facile à vivre !
Cependant, je le trouve attachant. Certains vont probablement le trouver très « cliché », pas assez ambigu. Mais j'aime ce côté-là. Ça fait du bien de ne pas trouver que des personnages tourmentés, en instance de divorce ou veufs et ayant sombré dans l'alcool ou la drogue. J'en ai un peu assez de ce genre de flic et trouver quelqu'un comme Gabriel, c'est un bol d'air frais !
J'ai bien aimé aussi cette histoire. Bien menée, intrigante, avec une pointe d'ésotérisme (la confrérie est au service du Diable…). J'ai ressenti l'urgence pour les personnages de trouver cet assassin et d'empêcher de nouveaux meurtres.
Le style est agréable à lire, sans longueur, avec juste ce qu'il faut de descriptions. J'ai suivi l'enquête « pas à pas » aux côtés de Gabriel et j'ai très envie de le retrouver dans une autre enquête !
Quant à la fin…eh bien vous jugerez vous-même. Elle est… inattendue…
Je pense que vous avez compris que j'ai adoré ce livre ! 272 pages de lecture plaisir que je regrette d'avoir déjà terminée. J'ai voulu ralentir le rythme, mais pas moyen ! J'avais beaucoup trop envie de savoir…
Je ne peux que vous le conseiller si vous êtes amateur de thriller et que le côté un peu ésotérique ne vous gêne pas.
Je vous souhaite une bonne lecture.
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Bretagne, décembre 2012. Un tueur en série s'en prend aux jeunes femmes enceintes et quasiment à terme. Il les tue, les éventre et lorsque l'on découvre leur corps l'enfant a disparu.

C'est encore une enquête pour Gabriel Gerfaut. Et malgré sa mauvaise volonté première (Gabriel partait ENFIN en vacances après un an sans), les photos des victimes l'ont convaincu. Il arrêtera ce salaud coûte que coûte.
Pour ce faire, Gabriel Gerfaut part sur le terrain en compagnie de la petite nouvelle, Adriana Guivarch.
Et pour les accueillir: une quatrième victime.
Mais cette fois le modus operandi a changé et c'est peut-être ce qui va perdre le tueur car le commissaire Gerfaut n'attendait que cela pour mettre son cerveau en vitesse accélérée.
Et il ne lui faut pas beaucoup de temps pour découvrir que le tueur n'est pas seul. Que va-t-il découvrir d'autres et pourra-t-il l'arrêter avant sa prochaine victime?
J'ai hâte de le découvrir.

Je ne connais Gilles Milo-Vaceri actuellement que pour ces récits érotiques et j'avais hâte de le découvrir sous un autre jour.
Je n'ai pas été déçue.
Dès les premiers chapitres il a su m'entraîner dans le récit, m'intégrer à l'enquête et surtout me donner autant envie que Gabriel Gerfaut de trouver cet assassin.
Les scènes de crime ne sont pas particulièrement détaillées mais suffisamment pour marquer les esprits. Les victimes me touchent énormément ayant été moi-même enceinte.
Comment ne pas réagir face à ces moments de désespoir du mari abandonné seul à sa tristesse alors que les prochaines semaines auraient dû être les plus belles de leur vie de couple?
Comment ne pas ressentir de haine pour ces tueurs, de dégoût pour ce besoin de dénaturer le miracle de la vie?

Un profond malaise m'a accompagné tout le long de l'enquête. Je ne suis pas d'une sensiblerie à fleur de peau et il m'en faut beaucoup pour me faire extérioriser mes sentiments lors de mes lectures mais Gilles Milo-Vaceri a su trouver les mots et le sujet pour faire tomber les barrières.
J'ai donc lu ce livre d'une traite ou presque avec la rage au coeur face à ses tueurs machiavéliques et leurs cérémonies morbides.
J'ai aussi soutenu de toute mon âme Gabriel Gerfaut et Adriana dans leur enquête. Je crois que la savoir se dérouler dans mon coin m'a encore plus impliquée dans ma lecture. Et rencontrer ce commissaire aux méthodes peu orthodoxes mais à succès fut un véritable coup de coeur.

Gabriel Gerfaut est atypique, irrespectueux de la hiérarchie et n'en fait qu'à sa tête. Ca vous donne une idée déjà géniale du personnage. Moi je l'ai adoré de suite. Ses méthodes d'interrogatoire m'ont particulièrement intriguée.
Policier hors pair, il sait fragmenter son cerveau en petites cases pour ifier les éléments de l'enquête et ensuite les relier en son fort intérieur jusqu'à mettre en exergue un lien, un indice ou une direction à suivre. Minutieux dans ses observations il a une touche de Sherlock.
Surprenant les non-initiés ses méthodes font cependant mouche et après le premier moment de surprise passé nous le suivons avide d'en apprendre plus.
Et ce qui ne gâchera rien pour les lectrices : plutôt beau garçon il a le sourire charmeur... quand l'occasion se présente et vous vous en doutez dans son métier c'est rare donc ...précieux. C'est ce qui nous rendra un peu jalouse de cette nouvelle fliquette, Adriana Guivarch qui va le côtoyer beaucoup dans ce roman.

Cette jeune lieutenant plutôt sexy et aux états de service exemplaires a déjà un peu cerné le personnage du commandant et leur complicité va aller s'amplifiant lors de cette enquête, qui doit, je pense, la toucher en tant que flic mais aussi en tant que femme.

La plume de l'auteur m'avait tenue en haleine dans Lisbeth-la-rouge j'avais adoré les personnages et cette façon de nous mettre dans l'ambiance.
Ici je dirais que Gilles Milo-Vaceri s'est surpassé.
La tension est à son comble, le lecteur la sent monter petit à petit. Malgré quelques moments d'espoir nous restons sur le qui-vive car rien n'est pire qu'un fanatique. Et ceux qui suivent une idée fixe, une religion ou un rite particulier sont les pires car rien ne les arrête. Ni la pitié, ni la compassion, ni même l'idée de mourir.

C'est d'ailleurs avec brio que l'auteur nous fait partager la colère du commandant Gerfaut et celle de ses acolytes.

De nombreux retentissements vont nous surprendre tout au long de cette enquête.
Croyez-vous au diable? A Dieu peut-être?
Ce roman, tel l'Evangile selon Satan de Patrick Graham sait nous faire douter ou frémir.
De plus la manière dont l'auteur a su intégrer son roman aux événements réels qui se sont déroulés en cette fin d'année 2012 et ce début d'année 2013 en rajoutent un peu à toutes les questions que nous pourrions nous poser sur la religion et ses croyances.

Ce roman est prétexte à explorer l'âme humaine dans toute sa complexité : du côté le plus sombre des assassins satanistes à celui plus épris de justice de nos héros.
Le côté ésotérique de ce roman, les signes qu'il parsème discrètement sous nos yeux aveugles, tout cela va nous mener à ce final tellement surprenant et en même temps si logique. Tout comme Gabriel Gerfaut et Adriana Guivarch cette fin ne nous laissera pas indemne.
C'est un coup DE coeur et en même temps AU coeur que cette lecture qui me marquera autant que l'avait fait celle de Patrick Graham. Car on ne peut le lire sans finir par se poser des questions.
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« Que son règne vienne » est le premier (si je ne dis de bêtises) roman de l'auteur Gilles Milo-Vacéri et également le premier opus de la série consacrée aux enquêtes du Gabriel Gerfaut, expert en tueurs en série…

La plume de l'auteur ainsi que son personnage récurrent, je les ai découverts à travers un court prequel à la série : « Premier sang », un récit censé expliquer les origines des capacités du policier.

Bref, après lecture de ce prequel, je n'étais convaincu ni par la plume de l'auteur ni par son héros.

Aussi, ai-je décidé de retenter ma chance avec le premier roman publié en 2013, afin de me faire un avis plus tranché.

En Bretagne, des femmes enceintes sont retrouvées, à quelques heures d'intervalle, éventrées et leur bébé a disparu. On envoie alors le commandant Gabriel Gerfaut, spécialiste des tueurs en série, pour épauler la police et la gendarmerie locales…

Que dire de ce roman ?

Déjà que, dès les premières lignes, quelques détails m'agacent.

Bon, que Gerfaut soit beau, charismatique, intelligent, courageux… bref, ça je le savais déjà par l'intermédiaire du prequel que j'avais lu.

Mais, Gerfaut va être épaulé par une jeune flic, Adriana Guivarch qui, vous vous doutez bien, est Bretonne, mais en plus, est forcément belle, charmante…

Que de gens beaux dans les romans… alors qu'ils sont si vilains dans la réalité (la preuve, moi, mais je ne suis pas policier).

Quant au reste ???

Je demeure dubitatif à la fin de ma lecture.

J'ai l'impression que l'auteur, en bon élève qu'il voulait être, a tenté de respecter bien les codes, mais d'une façon gentillette et sans jamais y apporter sa sauce, un peu de sa personnalité.

L'intrigue, déjà.

Pour un premier thriller sanglant, s'appuyer sur une secte satanique est une tentation compréhensible, mais qui annihile l'esprit d'innovation.

D'ailleurs, on comprend très rapidement la motivation se cachant derrière ces meurtres, ce qui gâche un peu le plaisir du lecteur d'autant qu'il a alors de l'avance sur le Grand Gabriel Gerfaut (triple G).

Si l'auteur a le bon goût de ne pas s'engluer dans des descriptions glauques des crimes (il n'est pas donné à tout le monde de s'en sortir avec les mains propres), en contrepartie, il peine à instiller cette angoisse, ce malaise nécessaire à plonger le lecteur dans une telle affaire.

Et quand Gilles Milo-Vacéri arrive à proposer une scène vraiment prenante, comme celle de l'interrogatoire du méchant, l'enthousiasme est immédiatement douché par une autre que le lecteur venait bien trop venir (contrairement au triple G).

On regrettera également les passages concernant l'écrivain spécialiste des mythes bretons, qui, si on y réfléchit, ne sert pas à grand-chose, tant le but des criminels est évident, si ce n'est à prolonger un peu un roman qui, sans cela, n'aurait pas respecté la taille d'un Thriller comme elle se doit d'être dans l'esprit des auteurs et d'une bonne partie des lecteurs qui ont oublié que, comme dans beaucoup d'autres domaines, la taille ne fait rien à l'affaire.

Quant à la conclusion du roman… naïve est le mot qui me vient à l'esprit. Naïve de la part de l'auteur (qui approchait le demi-siècle au moment de l'écriture), et plus encore, de celle de triple G…

Au final, un thriller gentillet, respectant les codes, mais qui ne bouleverse rien, ni le genre, ni lesdits codes et, surtout pas, le lecteur que je suis.
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Surtout ne pas divulguer la fin ! le tome 1 des enquêtes du Commandant Gabriel Gerfaud termine en effet comme un épisode de la série Lucifer sur Netflix. Ca ne peut pas terminer comme ça, on veut savoir la suite !!! Et non, je ne vous ai rien dit.
Dans ce roman, Gille Milo-Vacéri nous plonge au coeur de la Bretagne, celle des légendes et des croyances occultes. Mais en 2012, c'est d'une réalité beaucoup plus macabre qu'il est question : des femmes enceintes et à terme retrouvées mortes éventrées, et les bébés introuvables.
Une enquête qui exige la présence du commandant Gabriel Gerfaud et de sa jeune acolyte Adriana. Avec l'aide des inspecteurs déjà sur le coup, il faut trouver des indices, et un mobile, sans perdre de temps.
Au fait, vous ai-je dit que cela se passe en 2012, soit 3 x 666 ans après l'an 14, l'année de cette terrible prophétie ? 666, le chiffre de la bête…
L'assassin est-il un fou adepte de satanisme ? On découvre très vite qu'il n'agirait pas seul.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Ce livre avait à la base tous les ingrédients pour me plaire: thriller et ésotérisme sur fond de ma chère Bretagne... Au final c'est une lecture que j'ai appréciée, mais sans y trouver ce petit + qui m'aurait permis de mettre une 5ème étoile.

Le scénario est relativement classique: un flic hors pair mais acariâtre et insupportable, personnage qu'on retrouve chez des auteurs comme Jussi Adler Olsen ( Carl Morck) ou Bernard Minier (Martin Servaz) entre autres. Celui-ci accompagné d'une assistante elle aussi très douée, des meurtres à élucider où il est bien sûr le seul à voir les détails invisibles pour les autres...

C'est la recette on ne peut + classique du thriller, mais ça fonctionne. Je regrette cependant que l'accent n'ait pas + été mis sur la région où se déroule l'enquête: je pense que l'ambiance de mystère propre à la Bretagne aurait pu donner encore + de profondeur au récit si elle avait été + exploitée.

J'ai apprécié les passages où nous sommes immergés dans l'esprit et le quotidien des tueurs. Ceux-ci sont en apparence des gens comme tout le monde, ils ont une femme, prennent le café entre amis... C'est la banalité de ces existences qui rend d'autant + glaçants leurs crimes. Ces gens sont fonctionnaires de police, ou travaillent à la Sécu... Ils sont partout et ils ont l'air NORMAUX: alors on se dit que le mal est partout, il peut rôder à côté de nous à notre insu, cela pourrait être notre voisin...

L'interrogatoire de Natas-Crufeuil mené par Gerfaut m'a particulièrement marqué. En effet, même s'il a affaire à un criminel inexcusable, le Commandant fait preuve d'un véritable sadisme, balayant d'un revers de main les procédures et les droits les + élémentaires. Je suis partagée: la fin justifie-t-elle à ce point les moyens? Certes, Gerfaut lui extorque des aveux, mais à quel prix? Ses techniques s'apparentent bel et bien à de la torture. N'est-ce pas s'abaisser au niveau de ces tristes individus que de répondre à la violence par la violence? le sujet est particulièrement d'actualité et ne peut laisser indifférent.

En comparaison à certains autres ouvrages, j'ai trouvé l'ensemble relativement cohérent, mais à mon sens un passage détonne un peu: celui où le Commandant Gerfaut "bluffe" en s'avançant un peu (beaucoup) trop par rapport à la 2nde prophétie lors de son interrogatoire. Il prêche le faux pour savoir le vrai, mais là c'était vraiment grossier et pas digne du personnage qu'on nous dépeint comme fin et malin, ayant toujours une longueur d'avance sur les meurtriers. Ca aura d'ailleurs été la parole de trop, le moment où il perd totalement le contrôle sur la personne qu'il interroge, le faux pas qui lui fera perdre la bataille (mais pas la guerre, heureusement).

J'ai par contre beaucoup aimé la tournure que prennent les événements à la fin du livre. le mystère reprend le dessus, les légendes se mêlent à la réalité et même le + cartésien des policiers y perd son latin. L'utilisation de faits rééls comme base de la fiction (le flou autour de la démission du Pape Benoît XVI) est très ingénieux. Certes tout est bien qui finit bien, MAIS... Et c'est ce "mais", qui fait à mon sens tout l'intérêt du dénouement.
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