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A un proche qui me demandait ce que je pensais ce livre, je répondis « surprenant, très surprenant ».

C'est en effet le ressenti de la lecture du Dernier monde de Céline Minard. La quatrième de couverture me laissait entrevoir une intrigue bien différente des délires psychotiques de l'auteure. Récit hallucinant mais qui possède une certaine poésie que je ne nierai pas.

Alors que je me souvenais d'Homo disparistus d'Alan Weisman qui envisageait scientifiquement le devenir de notre planète si l'Homme disparaissait du jour au lendemain, je pensais trouver une alternative à ce sujet avec le Dernier monde qui proposait la même réflexion, à la différence qu'il ne restait qu'un seul homme. L'ultime représentant d'un monde qui n'existe plus.

Alors, si nous étions celui-là, le dernier, ne plongerions nous pas dans la folie. Traversant notre planète de part en part pour ne découvrir que les vestiges ou les ruines d'une structure disparue. L'Homme est un animal social, dit-on. Ne serions-nous pas déboussolé de ne pas croiser nos congénères, de les reconnaître et de se faire connaître. Bien sûr, l'Homme n'est qu'un élément de la Nature. Pour autant, comment réagir quand vous découvrez que votre clan, certains dirons votre civilisation, a disparu.

Ce récit en mode délirant se justifie donc. Les avis sur ce livre vont de l'excellente notation à l'impossibilité pour le Babeliote d'aller jusqu'au bout du roman. Je dois l'avouer, je suis moi-même très partagé.
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Alors oui l'idée est originale et m'avait complètement emballé. Mais je dois avouer qu'avec la lecture l'enthousiasme est retombé comme un soufflé...
Alors c'est bien écrit...mais ça m'a pompé toute mon énergie. C'est lourd, compliqué, à la limite de l'indigestion pour moi...
Désolée mais j'abandonne. Trop c'est trop. Félicitations aux courageux.
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A partir d'un scénario bateau et daté (les aventures du dernier survivant terrien), Céline Minard déploie pourtant une fresque assez hallucinante en se basant sur l'idée que l'homme seul n'existe pas et qu'il a besoin pour survivre de "sombrer" dans une schizophrénie salvatrice en intégrant d'autres personnalités en plus de la sienne.
C'est pour le style qu'il faut lire le dernier monde. l'auteur y invente une forme de narration épique contemporaine évidemment plurielle et mondialisée.
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On nous refait le coup des livres qu'il faut choisir et emporter avec nous en cas de départ soudain (subis ? cédé ?) sur une île déserte, tant qu'à faire située au bout du monde, celui-là, le dernier, et Céline Minard aurait tranché, ce serait visiblement comme une anthologie de l'espèce humaine et de ses mythologies, c'est à dire qu'elle aurait triché, comme quand on répond à un génie qu'on veut un milliers de voeux plutôt que trois, voilà mon sentiment. le dernier monde est paru en 2007 chez Denoël, repris ensuite en Folio en 2009.

La Terre est une île déserte : le voilà notre dernier monde. Et sur cette Terre les gens, les corps, l'espèce humaine a disparu. Ne reste comme trace de leur passage que des vêtements tombés au sol, le corps de leurs propriétaires évaporés Dieu sait comment. Et un seul dernier homme sur Terre. Il s'appelle Jaume Roiq Stevens et, cosmonaute, encore en orbite autour d'elle avant que Terre se vide de son espèce humaine il est le seul homme épargné. le livre commence dans l'espace avant l'exode instantané de toutes les masses corporelles du monde (ça ferait presque plot line de base pour un épisode de Twillight Zone, d'ailleurs ça l'est : le tout premier épisode de la série reprend l'histoire d'un homme qui se retrouve tout seul sur une planète déserte) et il commence en plein milieu d'une phrase, en plein milieu d'un mot, car c'est déjà foutu, on le sait bien.

" Elle s'assit dans sa tête et murmura c'est foutu. Nous sommes foutu. Vous auriez été une femme Stevens, vous auriez pu vous enfiler des éprouvettes de sperme dégelé dans l'utérus. Vous taper ensuite vos fils et vos petits-fils comme on fait d'habitude dans ces cas-là et vivre une belle vie, tout reprendre. Mais il se trouve que non. C'est vous le survivant, je vous plains.
Vos actions n'auront pas de
mesure.
Vous n'avez plus de semblable.
Vous

n'appartenez plus à
une espèce.

Votre langue

est

sans partage "

Céline Minard, le dernier monde, Denoël, P.147-148.

Si la Terre est une île, autant la parcourir ; Stevens ne s'en prive pas. Astronaute et pilote, le dernier type encore vivant plongé au coeur du dernier monde débarrassé de l'espèce n'a qu'à récupérer ici et là tel ou tel hélicoptère, avion ou autre quelconque appareil et décoller pour où il veut, si ça lui chante, il est devenu le maître ici, faute de concurrence encore en vie. L'expérience de la solitude, ça lui connaît déjà : déjà en début de texte lorsque ses camarades d'orbite rentrent sur Terre on le retrouve à flotter seul dans la station déserte, passif devant tout ce qui stagne en bas (« Moi, Jaume Roiq Stevens, désormais seul maître à bord après personne » p.33 & « Je suis celui qui regarde par les trous » p. 37, voilà comment il se présente). Une fois de retour à la surface, constater 1) que l'espèce est bouffée par un mal invisible et 2) que selon la formule consacrée « la nature a repris tous ses droits ». Des meutes de chiens devenus sauvages déferlent au pied d'un immeuble de luxe, la végétation, les plumes et la merde recouvrent les centres des villes et tous les monuments. Imaginez tout simplement la zone contaminée deTchernobyl 25 ans plus tard, oui mais à l'échelle du globe. le dernier monde est celui-là.

" Il mange à la Tour d'Argent ou à Montparnasse. Il aime bien les places en hauteur d'où on peut voir la ville. Beaubourg au sixième, pour ça, c'est pas mal. le Sacré-Coeur est jaune. Il scintille entre les rayures de fiente collées aux boudins de Plexiglas de l'ancien centre culturel. Dans son dos, alors qu'il regarde la ville derrière son voile blanc, il sent la présence des machines, des vidéos mortes, des reliques officielles du XXe siècle annulé. Il n'a pas le courage de s'en approcher. S'il tombait sur une grande toile, un homme dans un canot, tout seul, de longs cheveux, une barbe, pas de rame, au large d'une île et que l'eau pleure, que le ciel pleure, que le ciel-ciel pleure, il s'y reconnaîtrait sûrement. "
P. 481.

Le dernier monde est dans la tête du dernier homme : Jaume Roiq Stevens. Au terme d'une première partie d'un peu plus de cent pages, à la fois excellente et dopée par un rythme nerveux, le texte prend un virage plus sauvage dans sa narration. Ces premières pages, c'était l'intro. Maintenant le vrai voyage commence. Évidemment, le dernier. de la première personne le texte embraye vers la troisième. Et aveuglé de solitude Stevens s'invente des compagnons littéralement de bord. « le journal de bord personnel de Jaume Roiq Stevens », lit-on sur la faille sismique du livre, juste avant la transition, « , que j'écris moi-même, Jaume Roiq Stevens, est une de ces mesures d'urgence. Je dois me doubler. S'il faut me tripler, je me triplerai. » Et il ne s'en privera pas, oh non, il ne s'en privera pas, domptant progressivement sa petite schizophrénie sélective (ou bien peut-être y succombant ?) comme cet extrait où entre lui et lui, entre ses personae intérieures et bavardes, se joue une partie démente de poker absurde où l'on se partage le monde, ni plus ni moins, et tout ce qu'il contient, jusqu'aux différents alibis mentaux de Stevens lui-même. À la fin de la partie, il perd tout, même des bouts de lui-même car tout à l'intérieur de lui s'émiette.

" Stevens était accroupi sous un teck, la tête dans les bras repliés, il reniflait.
— Qu'est-ce qui se passe ?
— Il a gagné.
— J'avais cru comprendre. C'est la perte des multinationales qui vous met dans cet état ? Ou celle du trésor de la couronne ?
Il se tassait sur lui-même comme un tatou pris au piège, recroquevillé sur une mâchoire invisible, secoué de désespoir. C'était pitoyable.
— Seriez-vous mauvais joueur, Stevens ?
Il refusait de répondre et regardait les flots clairs dans lesquels montait une lune jaune. Comme s'il l'avait lâchée à contrecoeur sur une feuille de lotus, il essaya de la rattraper du bout des doigts. Vraiment romantique.
— Mais qu'est-ce qui vous prend ?
— J'ai tout perdu, laissa-t-il échapper dans un souffle.
— Certes.
— Vous ne comprenez pas.
— Mais si, mais si. On ne va pas revenir là-dessus, vous n'y pouvez rien. C'est comme ça. C'est tombé sur vous et puis voilà.
— Ce n'est pas ça major, je...
— Oui ?
— Je vous ai perdue.
— Pardon ?
— J'ai tout joué avant vous, je vous le jure. J'ai joué tout ce à quoi je pouvais penser, j'ai joué les palaces, les numéraires, les comptes suisses des plus grosses fortunes mondiales, j'ai joué les ambassades, les couvents réhabilités quatre étoiles, les plus belles Maserati du monde, les nations, les Etats, un par un, tous les Etats, tous les territoires. Absolument tous. J'ai même joué les centres spatiaux avec leurs satellites. Et Challenger. J'ai tout perdu. J'ai joué Lawson, j'ai joué Waterfull et je les ai perdus. Alors je me suis joué. Et je me suis perdu. Alors — je vous ai jouée. Et — je vous ai perdue. "

P.339-340


Stevens et toute sa clique mentale voyagent au gré de la langue, de l'espace et du temps. Asie, Afrique, Amérique du sud ont plus à offrir à la langue que de simples hôtels de luxe ou des villes infestées de primates. Au sein des plus vieilles jungles, foulant la plus vieille terre, le texte ramène à lui toutes les essences du passé traversées par Stevens qui, en bon cosmonaute, fait un peu plus que simplement rester en orbite autour d'elles : parfois il tente des sorties pour s'approcher des mythes. Il s'en empreigne. Il (ré)invente. Il les écoute. le dernier monde pourrait être un livre de mythologies mentales, si jamais ça existe. Des épopées sont traversées dans des brindilles. Des gueules bourrées de crocs et de mâchoires racontent des hymnes et des ballades, des contes cruels désopilants (comme dans cette courte histoire africaine où l'un des protagonistes demande comme récompense une cuisine aménagée pour sa femme). Stevens s'allie aux bêtes pour en combattre d'autres. Des animaux deviennent des hommes, ils vivent comme ça, tous à travers le texte et quelques hommes régressent au stade des animaux qu'ils singent. On ne sait plus vraiment qui est issu de quoi et qui descend du singe. le dernier homme perdu, trois fois perdu (dans l'espace, dans sa tête et dans le dernier monde) n'a plus aucune issue sinon s'allier à la nature. Et dans une scène de fantasme sexuelle ô combien pas épargnée par les clichés mais ô combien écrite, Stevens se résout même à résolument baiser toutes les natures qu'il voit, qu'il sent et qu'il traverse (et des milliards de mots sont concentrés dans un seul battement d'oeil).

" le barrage de Gezhouba est comme un Prince-Albert sur la bite de la Chine, il traverse l'urètre et ressort sur le frein, quand les eaux gonflent, le lit gonfle, le piercing s'incurve.
(...)
Les spermatozoïde sont gros comme des mouettes et volent vers les îles. La masse des eaux n'en a pas fini, le ressac est immense, il monte, il vient lécher la bulle de mon hélicoptère, ses langues insidieuses s'infiltrent dans ma cabine, s'agenouillent sur ma braguette et me chevauchent. L'hélico fait des bonds de dragon en rut, c'est toute la baie qui me suce. "
P.260 - 265.

Je sais que je cite beaucoup, oui mais voilà j'en ai corné des pages ! le dernier monde est un sacré roman, un monde, littéralement, dont l'écriture est d'une fraîcheur inouïe, enfin un texte avec du rythme et dans une fiction fleuve, en plus. Terrible et drôle, l'écriture de Céline Minard, je la classerai, dans ma bibliothèque, quelque part entre Chloé Delaume et Pierre Senges (et c'est une sacré place). Bien sûr le dernier monde n'épargne pas l'ennui d'une centaine de pages disons de « ventre mou » mais je lui pardonne tout. C'est un roman comme ça : balèze et nécessaire. « Allons ! », je lis avant de refermer encore, « La tragédie est faite, il ne reste plus qu'à l'écrire. » (P.352)
Lien : http://www.fuirestunepulsion..
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Mon avis :
Du même auteur, j'avais lu, il y a quelques mois, le flamboyant western Faillir être flingué, et j'en avais dit le plus grand bien. le dernier monde est cité comme le roman qui a fait connaître Céline Minard au grand public. Dans ce dernier, elle reprend le thème du roman le nuage pourpre, de l'écrivain britannique Matthew Phipps Shiell, publié en 1901, soixante-quinze ans après le dernier homme, de Mary Shelley, et plus de cinquante ans avant Je suis une légende, de Richard Matheson (1954). En 1805, Cousin de Grainville avait déjà abordé le thème de la fin de l'humanité avec un titre similaire au roman de Mary Shelley, et plus récemment, on pourrait aussi citer cet autre « dernier homme » de la Canadienne Margaret Atwood. J'en oublie certainement, et je ne serais pas étonné si cette année 2020 et son coronavirus poussent quelques auteurs à traiter du même sujet…
Mais revenons à celui qui nous intéresse ici. Céline Minard, en le modernisant (l'action se déroule de nos jours), reprend le cheminement du roman de M.P. Shiell, et l'histoire de cet homme qui, dernier humain vivant sur terre, sombre dans une espèce de folie rédemptrice et cherche à racheter tous les « péchés » de l'humanité. Si l'on en croit les critiques (je n'ai pas lu cet ouvrage) le nuage pourpre est un roman assez médiocre, plein d'invraisemblances et d'approximations, et bourré de références bibliques sur un mode assez manichéen. le dernier monde, s'il reprend la trame narrative du précédent, en corrige largement les défauts. du moins, une fois qu'on a accepté, par convention, l'incompréhensible (et inexpliquée) disparition de la race humaine dont on ne retrouve aucun cadavre. Contrairement au héros de Shiell, Jaume Roiq Stevens n'est pas sous l'influence de prédicateur illuminé ; il ne se réfugie pas derrière une pensée binaire où le Bien et le Mal le pousseraient tour à tour à faire telle ou telle chose. Non, chez lui, la schizophrénie dans laquelle il sombre lui offre un peu plus de compagnons imaginaires, et ensemble, ils convoquent bien plus de Dieux, plongeant aux racines mêmes de l'humanité, selon les pays visités. Ce qui ne l'empêche pas se suivre le même chemin de « rédemption » en cherchant, dans un premier temps, à détruire ce que l'homme a construit.
Je le répète, je n'ai pas lu le roman de M.P. Shiell et je ne peux en juger que par rapport à ce qu'il en a été dit. Sur ces bases, je dirais que Céline Minard a majestueusement réussi cette « reprise » du Nuage pourpre. Son roman est traversé par un souffle de poésie épique parfois digne des grands textes de la Mythologie antique. Cependant, quand je lis que le dernier monde est le roman qui l'a fait connaître du grand public, je ne peux m'empêcher de penser que ce grand public-là a quelque chose de très germanopratin !
Du moins, si l'on considère que le grand public est celui qui fait vivre de leur plume les auteurs les plus « bankable » du moment. Et dans ce cas, on a affaire à un texte un peu trop érudit pour être facile d'accès, et surtout, cette plongée dans le voyage schizophrénique du héros peut avoir quelque chose d'un peu dérangeant, sans compter que ce dernier, en changeant de personnalité, impose au lecteur un effort supplémentaire pour comprendre qui fait la narration. Personnellement, si j'ai apprécié les qualités de ce bouquin, je l'ai trouvé souvent difficile à suivre. On n'a pas toujours envie de se frotter à la folie, même si celle-ci ne manque pas de lyrisme.
Il est vrai qu'il m'a laissé une impression mitigée, mais je l'ai lu en temps de canicule… Il est sans doute préférable d'être dans de meilleures conditions de bien-être pour aborder un livre comme celui-ci. Alors, si vous ne craignez pas de vous égarer dans les méandres de l'esprit humain, et même si vous n'habitez pas le sixième arrondissement de Paris, ce roman ne manque d'intérêt, tant du point de vue purement littéraire que de celui du débat d'idée et de l'enrichissement des connaissances. Plus que de la disparition de l'humanité, c'est de ces fondements et de notre rapport au reste du monde vivant dont nous parle Céline Minard. Et treize ans après sa première parution, ce roman n'a jamais été autant d'actualité !
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Je prendrai sans doute le temps de relire ce livre. Mais qu'elle fut difficile, cette lecture d'un texte compliqué, à la poésie parfois intacte et non artificielle, mais au déroulement sans vie.
De la difficulté d'avoir tué tous les personnages potentiels du roman, sauf un !
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Bon, ça démarre ainsi :(bande annonce Gravity)
enfin, presque.
Jaume Roiq Stevens refuse de quitter sa station orbitale et se retrouve seul dans l'espace, observant la Terre.

Ensuite?
"Allo, Houston?"
Aucune réponse.

Il revient sur Terre, découvre qu'il n'y a plus un chat un être humain. C'est l'ambiance Demain les chiens

Enfin, plus exactement, les cochons.

Durant les 100 premières pages, je jubile, je ronge mes ongles, je rigole, je flippe à mort.

"Désemparé, ça veut dire : plus emparé? Qu'on était emparé et qu'on ne l'est plus? Mais qu'est-ce qui s'est emparé de moi pour me laisser tout d'un coup brutalement si désemparé? Sans remparts. Déparé, sans bijoux. Dépris?"

J'aime bien l'écriture, en plus.

Comme l'on comprend très vite que Jaume est le dernier homme, pour dynamiser la narration, apparaissent des dialogues entre Jaume, Miss Echampson, Lincoln Lawson, sa peur, Waterfull, sa tristesse, sa mémoire. Il écrit son journal.

Page 200 (sur 514) au moment du voyage des cochons dans le Transmongolien, je lâche prise. Trop long. Pas envie de continuer le voyage sur une Terre sans hommes. L'impression que j'ai compris, pas la peine d'en ajouter. Un regard sur les dernières pages. Oui, bon. L'impression d'avoir lu le plus génial et de pouvoir en rester là?

Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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À lire la quatrième de couverture, je trouvais le sujet intéressant. Les premières pages me captivaient. C'était bien parti ! La suite fut une immense déception. Que c'est compliqué ! J'ai tenu jusqu'au bout, mais il m'a fallu beaucoup de patience et de courage. Je crois que Céline Minard est désormais pour moi une auteure à éviter absolument.
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Les derniers restes de l'humanité résistent encore sur Terre, et se cristalisent en la personne d'un cosmonaute rebelle, Jaume Roiq Stevens. Franchement, je trouve le sujet passionnant et l'histoire semblait être bien partie.
Et puis, la tuile. Que ça devient compliqué!
L'ennui total, le flou, le dérapage, et me voilà perdue dans les innombrables descriptions rocambolesques de l'auteure. Je saute quelques lignes, puis beaucoup. Oserai-je carrément sauter des chapitres?...
Je viens de finir la première centaine de pages et l'idée que je perds mon temps face à tous les chefs d'oeuvres qui existent, commence à poindre son nez. Finirai-je vraiment ce livre?...
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L'idée est excellente, la plume est intéressante, mais le style est déroutant. A plusieurs reprises il m'a fait abandonner la lecture. Mais chaque fois je reprenais ce livre, singulier, plus que tout curieuse de l'issue que Céline Minard réserve au dernier homme. Mais jamais je ne suis parvenue à m'approprier entièrement cette histoire et à suivre le(s) narrateur(s). Pour commencer, la première ligne est celle-ci : "drait à l'idée de personne de dire que l'interprétation de..." Un début de phrase tronqué.
Puis, très vite, une fois revenu sur Terre, quand il se sait dernier homme, Jaime Roiq Stevens s'invente des compagnons de voyage, des amis, des interlocuteurs à qui il parle à voix haute. La parole sauve l'homme de l'animalité. Mais les narrateurs mutliples rendent la lecture très confuse et il est difficile de ne pas perdre le fil. (...)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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