Un œil dans la nuit

Encore un billet écrit bien longtemps après ma lecture.

Si j'apprécie particulièrement l'écriture de Minier et son personnage Servaz.
Si la base du scénario m'a semblée intéressante, malheureusement tout le roman est cousu de fil blanc. J'ai trouvé que tout était prévisible.
Les clins d'oeil à ses collègues auteur sont sympas et m'ont fait sourire....

Bref un Minier qui n'est pas a la hauteur des précédents.
Mais une lecture qui reste sympa dans son ensemble.

Comme souvent j'ai dévoré ce livre de Bernard Minier, d'autant que le thème ici sur les films d'horreur m'a plus qu'intéressé car je suis vraiment très friande de ce genre de film.

En effet dans cet opus de mystérieux meurtres vont avoir lu de près ou de loin dans ce milieu, faisant que la brigade du commandant Servaz va enquêter dans ce milieu, tout débute avec une mystérieuse lettre et puis avec cette jeune femme qui côtoie de près Morbus Delacroi, réalisateur prodige du genre.

Rapidement tout ne va pas se passer comme prévue pour Judith qui va déchanter du fait d'avoir voulu côtoyer de près Morbus, nous allons découvrir avec elle la sombre partie des coulisses de cette industrie.

Les chapitres sont courts et s'engloutissent à la vitesse de l'éclair cependant il manque d'étoffe et de profondeur à mes yeux, j'ai eu l'impression de resté en surface pour tout, les personnages, je n'ai rien appris de particulier sur ce milieu ou au niveau de l'intrigue.

Je pense que désormais j'en attends un peu plus sur ce type de récit.

Le Minier 2023 démarre barbouillé de sang et d'actes de torture dans un climat malsain. Une ambiance qui évoque certains romans de Jean-Christophe Grangé, et qui m'a particulièrement rappelé Train d'enfer pour ange rouge de Franck Thilliez. Bizarrement, quelques dizaines de pages plus loin, ce roman est explicitement mentionné et le commandant Martin Servaz de la PJ de Toulouse va même croiser à l'occasion d'un déplacement sur Paname le commissaire Franck Sharkho. Hommage ? Échange de bons procédés ?

Reste que cette enquête dans le monde du cinéma d'horreur en rajoute beaucoup dans l'immonde – et franchement inutile. Minier sait écrire un thriller, les chapitres s'enchaînent, avec quelques scènes d'action plutôt réussies, mais globalement le contenu est faible. Les renvois au cinéma d'horreur raviront sans doute les amateurs du genre – dont je ne suis pas. Minier se permet même de placer en fin d'ouvrage une liste des meilleurs films du genre, selon lui. Une liste qui tient un peu du jeu des sept erreurs…

Minier semble avoir voulu écrire un roman plus noir, plus tourmenté que d'habitude, mais Servaz a dénoué par le passé des enquêtes tout aussi tortueuses, qui étaient plus prenantes et complexes. Un oeil dans la nuit reste cependant un page-turner qui peut occuper quelques heures.

Nouvelle enquête pour le commandant Servaz et son équipe autour du cinéma d'horreur.
Cela débute par un crime horrible dans un hôpital psychiatrique et continue dans divers lieux de France mais tournant toujours autour du cinéma.
On a ainsi droit à quelques cours sur ce media particulier avec référence à l'appui. Cette fois l'auteur maltraite ses personnages au point d'en tuer, il fait même rencontrer Sharko où Servaz lui présente ses condoléances pour la mort d'un de ses lieutenant.
Un thriller qui tient la route malgré une fin un peu bâclée par sa rapidité dans la résolution.

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 403 pages sur ma liseuse.
Je suis assez mitige sur ma lecture, en lisant les descriptions sur les films d'horreur qui sont là trame de ce livre je me suis revu lire les magazines MAD MOVIES dont j'étais fan à l'époque.
J'ai lu ce thriller très rapidement mais très sincèrement je m'attendais à plus de sensationnel, d'horreur, et en fait j'ai trouvé cela classique malheureusement.
Dommage car vu le sujet je pensais que cela allait etre un peu plus violent quand meme.
Mais bon comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

Du Minier qui se lit bien. C'est carré, rythmé, nerveux, documenté. le problème, c'est que ses histoires finissent toutes par se ressembler. J'ai peut-être trop lu ses livres... J'avais deviné qui était un des coupables avant la fin. En résumé, agréable lecture d'été. Cependant, vite lu, vite oublié....

Je n'ai pas lu la saga Servaz et donc, c'est mon premier de cette série :-p. Ce n'est pas grave. Bref, c'est aussi mon second de l'auteur. J'avais lu "Une putain d'histoire" que j'avais assez bien apprécié.

Je me suis lancée dans cet opus parce qu'il parlait de films d'horreurs dont j'étais très friande durant mon adolescence et "jeune adulte". Moins maintenant parce qu'il faut vraiment que cela soit de "qualité" pour que cela me "hyppe". Et puis, mon compagnon n'aime pas, donc, faut que je trouve aussi un créneau ahahaha.

L'histoire m'a bien plue, je l'ai "lu" en audio et c'était très bien comme ça. Je n'adhère pas trop à la plume de l'auteur; je préfère celle de Thilliez par ex., mais en audio, cela passe nickel.

C'est facile à suivre et même si je rate peut-être certaines choses (j'écoute en voiture), ce n'est pas trop grave. Par moment, j'ai trouvé quand même qu'il y avait bcp de pistes très éloignées et cela m'a un peu perdue (mais bon, en audio, parfois, je suis en eaux troubles) même si tout se rejoint à un moment.

Voilà, je n'ai pas de point de référence avec ses précédents livres donc, je présume que les fans de .B Minier vont ou sont ravis :). Il y aura aussi une suite (nan, mais c'est quoi ces deux dernières lignes lol...j'ai envie de savoir moi maintenant).

Sinon, il y a quand même quelques scènes hards, glauques. J'aurais voulu que l'héroïne principale , Judith, ai un rôle un peu plus important mais bon, l'histoire aurait été différente sans doute. Et puis, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de rebondissements et d'actions , peut-être de trop. Trop de rebondissements ou de mini twist tuent le rebondissement, non ?

Donc, voilà, beaucoup de références aux films d'horreur, des anecdotes (on voit que l'auteur s'est bien documenté), les snuff movies, ... et une descente aux enfers pour les protagonistes que ce soit l'équipe de Servaz ou des autres qui font partie de ce monde du cinéma particulier.

L'auteur nous propulse dans l'univers du cinéma. Vous pensez strass et paillettes ? Détrompez-vous puisqu'il s'agit cette fois-ci du cinéma d'horreur ! Toute l'intrigue va pivoter autour de Morbus Delacroix, réalisateur de cinq films d'horreur qui ont défrayé la chronique à leur sortie mais qui sont devenus cultes pour les fans. Depuis, sa femme Artemisia et lui vivent loin du monde du cinéma, retirés à la montagne dans leur somptueuse propriété. Une jeune étudiante en cinéma va réussir miraculeusement à obtenir une interview tout en étant hébergée quelques jours chez eux. Ne croyez pas que le piège se referme ici... Ce n'est en fait qu'une pièce d'un engrenage à grande échelle ! Quel est donc le lien avec la mort à Toulouse d'un spécialiste des effets spéciaux alors qu'il était ligoté sur son lit d'hôpital ? le commandant Martin Servaz ne sait plus où donner de la tête. Il risque de ne pas ressortir indemne de cette enquête.

Je ne connaissais pas spécialement Bernard Minier et ce livre a été l'occasion de faire connaissance. Je n'ai pas été embarqué par cette ambiance particulière, surtout au début du roman, même si la qualité de la plume et la maîtrise du thriller ne sont plus à démontrer. L'intrigue est dense et je n'ai jamais pu deviner où l'auteur allait m'emmener. En revanche, j'ai particulièrement apprécié la seconde partie du livre que j'ai trouvé moins centrée sur Delacroix et plus tournée vers l'enquête et les autres personnages. Les forces de l'ordre y sont malmenées et devront en payer le prix fort. Mais attention, âmes sensibles s'abstenir !

Hugues Martel fait ici un travail remarquable dans la lecture du livre donnant à sa voix de nombreuses intonations en fonction des personnages et de la tension associée. Je n'ai quand même pas été totalement embarqué, me perdant parfois entre les différents protagonistes. Ces presque douze heures d'écoute ont été un vrai voyage dans l'horreur et cette voix y a largement participé.

Pour moi de très loin pas le meilleur de Bernard Minier : une sensation de déjà lu qui ne l'a pas lâché tout au long de ma lecture … des longueurs, je n'ai pas été emportée par la narration, ni même l'histoire et l'intrigue, le rythme lent sans aucun relief
Tout tourne autour de film d'horreur ou plus exactement de snuff movie ( c'est juste l'horreur)
Même la mort d'un de ses proches n'a pas eu l'effet escompté … très étrange cette sensation de lecture

Je relirai avec grand plaisir Bernard Minier car ces romans ont toujours eu l'effet d'un page Turner mais pas cette fois ci :/

35//2023

Dernier Minier, avec le retour de Servaz et de son équipe...

Fan de la première heure de cette saga (comme des one-shots que fait parfois l'auteur), j'avoue avoir eu du mal à me connecter à cette histoire, bien que la trame du film d'horreur maudit avait de quoi m'attirer :/

La construction en puzzle de plusieurs scènes et enquêtes sur des lieux différents, qui fusionnent à la fin n'a pas fonctionné chez moi.

De même, le scènes d'action, de tension de suspens ou même les rebondissements n'ont pas eu l'effet escompté.

Enfin, sur la trame dramatique de l'histoire, là aussi malheureusement je n'ai pas vibré comme j'aurais aimé lors de la scène des cochons notamment :/

Problème de forme probablement, je reste donc sur ma faim à propos de ce roman où les bons ingrédients sont nombreux, mais pour lesquels la recette n'a pas pris sur moi :(

Les fans de la saga trouveront sûrement bcp de qualités à cet opus, quant aux néophytes je leur conseille d'attaquer par glacé, car les références aux nombreux tomes du passé montrent qu'il vaut mieux connaître toute la chronologie autour de Servaz.

Quant à la fin, elle augure un énième tome à venir, et le parti pris là aussi m'a plutôt déçu...