Une putain d'histoire

Cette année, pour la première fois, ma fille m'a offert un cadeau d'anniversaire "avec ses sous". Et comme elle me connaît bien, c'est sur un livre qu'elle a jeté son dévolu. Je n'avais pas encore eu la chance de découvrir la plume de Bernard Minier, même si ma mère doit me passer "glacé" dès que son amie l'aura terminé. C'est donc chose faite, merci à toi ma puce adorée!



Résumé

Une île boisée au large de Seattle...
" Au commencement est la peur.
La peur de se noyer.
La peur des autres,
ceux qui me détestent,
ceux qui veulent ma peau.
Autant vous le dire tout de suite :
Ce n'est pas une histoire banale.
Ça non. c'est une putain d'histoire.
Ouais, une putain d'histoire... "





Éditeur : Pocket
Date de parution : 23/04/2015
Genre : Thriller
Nombre de pages : 598 p
Date de lecture : juin 2016

Mon avis

Dès les premières pages, je suis complètement entrée dans l'histoire. Celle d'Henry (avec un Y, comme mon petit frère (de 18 ans)), 17 ans, qui vit depuis plusieurs années sur Glass Island, une petite île au large de Seattle, tout près de la frontière canadienne. Il habite une très belle maison d'hôte (un bed and breakfast si vous préférez la jouer locale) avec ses deux mamans, Liv et France, et appartient à un super groupe d'amis: Charlie, son meilleur pote, Naomi, sa petite amie, et Johnny et Kayla, qui sortent ensemble et sont les derniers membres de ce petit groupe très uni. Une vie de rêve pour un adolescent me direz-vous. Pourtant...

Quand commence le roman, on découvre tout de suite qu'Henry sera le narrateur, et il promet à ceux à qui il s'adresse, de leur raconter une putain d'histoire. Et c'est ainsi que nous plongeons dans son monde, à ses côtés. Après nous avoir décrit une scène sordide dans un court chapitre intitulé "avant le début", Henry se lance, et son histoire commence un soir, sur le ferry que lui et ses amis prennent quotidiennement pour aller et revenir du lycée (amateurs de Grey's anatomy, vous savez sûrement à quel point les ferrys sont essentiels dans cette région des Etats Unis): là, Naomi lui annonce qu'elle veut faire un break. Oui, car les américains ne rompent jamais, ils font des breaks! Bon trêve de plaisanterie, car le lendemain de cette rencontre, qui ne s'est pas tellement bien terminée, Naomi est retrouvée morte, échouée sur une plage de l'île...

J'ai vraiment adoré l'univers que j'ai découvert à travers le récit d'Henry, personnage que j'ai d'ailleurs immédiatement apprécié. Presque jalouse de ses relations amicales, de son cadre de vie idyllique, j'ai aussi eu beaucoup d'empathie pour lui, me retrouvant tour à tour peinée et angoissée quand les problèmes lui sont tombés dessus.

Un livre plein de suspense, qui nous pousse à échafauder des théories, parfois fumeuses; mais de mon point de vue, c'est plus qu'un simple thriller: je ne sais pas comment l'expliquer mais je vais essayer. Souvent, dans un thriller, si on enlève l'enquête, il ne reste pas grand chose; or, ici, j'avais l'impression de lire un roman de littérature contemporaine avec en plus le suspense. Je le dévorai, ne voyant pas les pages défiler, et j'en étais venue à la conclusion que cette lecture m'éclatait. Je me voyais déjà vous conseiller ce super thriller, idéal pour les vacances, à lire au bord de la piscine ou lors de vos chaudes soirées d'été.

C'était compter sans la fin, qui a TOUT changé! Je ne veux en aucun cas spoiler, donc je ne dirai pas grand chose, si ce n'est que pour moi, ce roman est tout à coup devenu THE thriller. Celui qui vous surprend, qui vous donne envie de tout relire juste pour voir si... Effet "Sixième sens" assuré! J'espère vraiment n'en avoir pas trop dit, juste suffisamment pour vous décider, vous les fans du genre, à courir chez votre libraire pour y acheter cette putain d'histoire!!!

Rien à voir avec le schmilblick, mais je voulais quand même signaler un petit effet typographique qui m'a bien plu.
A un moment, le personnage parle d'une chute, et voilà la présentation:
tomb
b
b
b
b
b
ber...
Il nous ressert le même procédé à un autre moment avec le verbe nager en forme de vagues sur la page. J'ai trouvé ça plutôt sympa et assez original pour être signalé.


Ma première expérience avec cet auteur a été on ne peut plus concluante, et je languis déjà de me replonger dans son univers très bientôt. Moi qui adore les fins qu'on ne voit pas venir, et les retournements de situation (tant que cela reste crédible bien sûr), j'ai été servie. Et les questions que je me pose, c'est: tous ses écrits sont-ils aussi percutants, son écriture si fluide, ses intrigues aussi travaillées et ses personnages si authentiques? Je le saurais bientôt, et en attendant de vérifier tout çà, et même si je ne peux parler que d'un seul livre, je suis vraiment heureuse d'avoir découvert un nouvel auteur aussi talentueux!
Lien : http://leslecturesdunespondy..

Pas de doute c'était bien « Une Putain d'Histoire » ! Un début de lecture difficile pour moi, j'ai bien cru que ce roman serait une galère. du mal à comprendre où l'auteur voulait m'emmener… Je me suis dit qu'atteindre la 593ème et dernière page serait long et pénible.

Des flash-back en veux-tu en voilà au début, des personnages (trop) qui surgissent d'on ne sait où…

Et puis je me suis laisser prendre par l'histoire (bien compliquée il faut le dire) et rapidement ce livre est devenu un vrai page-turner. Je l'ai lu assez rapidement, j'avais hâte de connaître le dénouement. Celui-ci m'a déçu, un peu, je l'avoue. En résumé je trouve que l'histoire est trop compliquée, trop longue, trop irréelle, trop… tout.

Il y a tant de retournements de situations que je ne suis pas certain d'avoir tout compris. Pourquoi faire du « si compliqué » ?

J'hésite entre 3,5 et 4. Je pense rester sur une note de 3,5.

Pas certain de vouloir retenter l'expérience avec l'auteur très rapidement…

Audio
Excellent narrateurs, j'ai cru écouter un film.
Un page turner, enfin vous avez compris.
Mais un peu long quand même. Je ne sais pas si je l'aurai terminé en format lecture.
Je n'aurai pas deviné la fin
Ps. Si vous voulez tester audio, je vous conseille celui ci ou un livre lu par Benjamin bollen ou florian wormser

Ayant lu et adoré dans leur grande majorité les enquêtes de ce bon vieux Servaz, j'avais hâte de découvrir ce que Minier pouvait nous proposer sans son commandant fétiche.
Aucune surprise ou déception quant à la plume de l'auteur que je trouve toujours aussi belle et agréable à lire.
Malgré cela, ce n'est clairement pas un énorme coup de coeur pour moi.
J'ai eu du mal à rentrer dedans au début. L'intrigue m'intéressait peu. Peut-être est-ce dû au fait que l'histoire soit centrée autour d'adolescents. Certaines scènes m'ont paru bien trop rocambolesques pour en être crédibles.
Malgré tout, chapeau bas pour le dénouement, magistral et totalement inattendu.

Une île isolée, où les habitants se connaissent tous. Un groupe d'adolescents ,une rupture et soudain..tout chavire.
On est happé par le rythme et l'histoire se dévoile peu à peu, bien plus complexe qu'il n'y paraissait.
J'avoue que j'étais un peu sceptique sur cet adolescent de seize qui se retrouve personnage principal mais l'histoire fonctionne bien et le page-turner est efficace.
Pas de coup de coeur mais un agréable moment de lecture.

Ceci est mon premier Bernard Minier et un cadeau de surcroît. Depuis le temps qu on me parle de cet auteur, il était temps de se lancer.
Une putain d histoire porte bien son nom ! Je ne l avais pas vu venir du tout et pourtant des scénarii possibles, j en ai construits pléthores. Forcée de reconnaître le talent de Minier quand à l intrigue. Tout tient la route et l histoire est passionnante. Les personnages sont bien construits et on les suit avec avidité. On veut savoir ! Oui... on veut tout savoir car dans ce roman policier, il n y a pas qu'une seule intrigue.
Il n y a pas qu un inspecteur extralucide pour tout dénouer. Il n y a pas qu un crime ou un délit... il y a en a tant qui s imriquenent parfaitement les uns dans les autres que c est presque un exploit que l auteur ne s'y perde pas et ne nous perde pas, nous lecteurs.

Mon seul bémol tient à une certaine lenteur dans certains passages qui auraient pu me faire arrêter ma lecture. A force d intrigues, on multiplie les démonstrations pour déjouer le crime et parfois on est à la limite de la digression et de perdre l interet du lecteur.

Pour autant, j ai poursuivi ma lecture, parfois en lecture dite rapide sur les passages que j estimais trop longs voire sans grande utilité à la compréhension. J ai préféré m attarder sur des séquences clefs pour moi notamment ce passage sur la barque entre Jay (personnage que j ai beaucoup aimé) et Henry.

Sur Glass Island, une petite île où tout le monde se connait, le corps de Naomi, 17 ans est retrouvé sans vie. Elle a été assassinée. Très vite les soupçons pèsent sur son petit ami, Henry, enfant adopté, non originaire de la péninsule et élevé par 2 femmes.

Pour se sortir des soupçons, il enquête avec son groupe d amis et découvre un maître chanteur qui semble terroriser les insulaires y compris ses propres mères.

De fils en aiguilles, il débusque l identite de son père et son histoire. Il se croyait orphelin mais il a une famille.

Et si tout ça n etait une façade, un immense piège, une vitrine.
Qui est le piège ? Qui est le piégeur?
A quel prix est on libre? Peut on l être à l heure du tout numérique?

A vous de lire cette putain d histoire et d aller au bout de vos réflexions.

J ai bcp apprécié cette histoire indépendante, ça fait du bien de quitter servaz et hirtmann.
C est un thriller tres'bien Ficelé et même si dès le départ le meurtrier est logique, l'histoire nous montre que ce n'est pas forcément le cas... donc pas mal de suspens, on se prend tout r à tour à adorer puis détester cet ado et c est génial... quant à la fin, elle réserve bien des surprises.
Lecture très agréable.

A la quête du véritable meurtrier.

Bernard Minier a reçu le prix Cognac du meilleur roman francophone pour son livre, Une putain d'histoire.
L'histoire se déroule sur une ile, Glass Island.
L'auteur peint des paysages bleus, une ile sur laquelle il ne fait que de pleuvoir, une ile entouré d'eau bleue.
Henry à 16 ans, sa petite copine Naomi vient lui annoncé qu'elle veut rompre, ils sont sur le ferry. La suite de l'histoire s'annonce triste….
Et bien plus que ça, le lendemain le corps de Naomi est retrouvé sans vie sur la plage.
Le jeunes homme se retrouve plonger dans la douleur et décide avec ses amis de trouver le véritable meurtrier afin de se disculpé. Car il est le dernier à avoir vu sa copine ce soir-là et tous les soupçons se portent sur lui.
Mais la bande d'amis est loin de se douter que l'ombre de Grand Austine se profile à l'horizon.
Un thriller où la peur est le maitre mot, qui pénétré son lecteur, le poussant à passer des nuits blanches.

C'est le premier livre de l'auteur que je lis alors pas de comparaison avec ses précédents écrits et c'est très bien comme ça .
Bien que Bernard Minier soit français l'intrigue ce passe aux USA ,sur une île .
Henry ,un ado de 16 ans raconte une histoire , la sienne et celles de ses amis , et de certains habitants de l'île . A qui la raconte-t-il ? On ne le sait pas tout de suite , car il faut le temps que tout se mette en place .
Ce n'est pas joli-joli se qui se passe sur cette île ....certains ont des secrets , bien enfouis ? Pas tant que ça et au fil des pages se dénouent les fils d'un passé trouble et angoissant , d'un présent violent et meurtrier et d'un futur franchement horrible.
Henry nous raconte et jusqu'au dénouement on s'interroge : qui est qui , qui a fait quoi ? Qui ment ? Qui tue ? Quels horribles secrets vont ressurgir ?

J'ai apprécié le rythme , sans temps mort et oui , je peux le dire , c'est une putain d'histoire que je vous recommande de lire sans tarder .

Ceci est le 4e livre de Bernard Minier que je lis, je les découvre chacun dans leur ordre de parution et ce fut le premier des 4 qui m'a le moins enthousiasmée jusqu'à présent je dois dire. Il m'a fallu environ 80 pages avant de rentrer enfin dans l'histoire. Début moins accrocheur que les précédents selon moi, mais par contre une fois agrippée, j'ai très vite lu les 500 pages suivantes. Je deviens sans doute plus exigeante; je veux être happée de suite et de ce fait si cela arrive au bout de 80 pages, je m'impatiente!

Bref cela reste toutefois un très bon thriller. A chaque fois, je suis bluffée par le détail qui mène à l'autre détail et qui permettra peu à peu de dénouer l'imbroglio. Notre personnage principal, Henry, est attachant et j'aime comme il parle de "ses mamans", c'est touchant. le décor est celui des îles au large de Seattle, sur la côte ouest des Etats-Unis, terres sauvages où vivent les orques; Henry et ses amis doivent prendre le ferry chaque jour pour se rendre au lycée. Il pleut beaucoup, il fait vite sombre, le climat est oppressant. Toutefois c'est une île sans histoire majeure sauf pour sa petite criminalité. Jusqu'au jour où Naomi, la petite amie d'Henry, est retrouvée assassinée, ce fameux jour où sur le ferry du retour, elle lui annonce vouloir "faire un break"..

Très vite, tout s'enchaîne. La mère de Naomi reste introuvable suite au décès de sa fille, tout le monde paraît coupable, pourrait être coupable, avec sa part d'ombre les rendant susceptibles d'avoir commis ce crime; l'enquête est menée par le shérif de l'île et son équipe, tous les éléments accusent Henry lui-même.. c'est pourquoi Henry et ses amis décident de découvrir la vérité en menant leur propre enquête pour ainsi l'innocenter..

Parallèlement Grant Augustine, futur gouverneur de Virginie, est à la recherche de son fils depuis 16 ans, fils qui lui aurait été subtilisé à la naissance par Mérédith..Ses recherches aboutissent enfin quand un détective privé met la main sur Henry..

Comme toujours , c'est si bien écrit, un régal. Les pages se tournent toutes seules jusqu'au twist final qui vous laissera coi.

Bernard Minier traite notamment dans ce roman de l'espionnage de nos vies privées à cause de notre monde ultra connecté. Ses personnages Jay, Noah et Grant entrent dans la vie des gens et les espionnent sans vergogne en se branchant sur leurs ordinateurs, tablettes, téléphones à leur insu, en les suivant avec des drones..Ça fait froid dans le dos et ça nous renvoie à nos propres vies privées quand nous les étalons notamment sur les réseaux sociaux. Rien ne disparait jamais une fois sur la toile...